Dell Inspiron Mini 9 Linux : la promesse
Après l’Inspiron mini 9 et l’Inspiron mini 12 servis à la sauceMicrosoft, Dell a repris son petit modèle -le mini 9 donc- et l’are-cuisiné façon GNU/Linux pour sortir le Mini 9 Ubuntu. La preuve queDell ne délaisse pas les utilisateurs de l’OS au manchot.
Dell Inspiron Mini 9 Linux : la réalité
Le choix de la communauté: Ubuntu
Il y a un an et demi, Dell lançait son site communautaire Dell Idea
Storm et commençait une vraie démarche
d’écoute de ses consommateurs. Laquelle a porté ses fruits puisque
désormais des modèles de portables sont équipés d’une distribution
GNU/Linux choisie par la communauté: Ubuntu. La distribution
sud-africaine est en effet reconnue pour ses bases solides -elle est
dérivée de la Debian très utilisée dans le passé pour les serveurs- et
la forte réactivité de la communauté (en partie rendue possible par
l’adossement de la fontation Ubuntu à une vraie société de services,
Canonical). Ubuntu est une distribution qui inclut rapidement les
nouveautés (pilotes, logiciels, patchs, etc.) et qui dispose d’outils qu’on s’approprie facilement.
L’oubli de Dell: les codecs propriétaires
Contrairement à Hercules avec son eCafé, qui a payé les licences pour inclure les codecs MP3, Mpeg-2, DivX et
consorts, Dell a fait l’impasse sur ces éléments. Bilan: un
utilisateur novice ne pourra lire aucun de ces formats. La manipulation
est simple, mais l’installation de ces pilotes libres (c’est-à-dire à
la fois gratuits et dont le code source est ouvert) est soumise à des
restrictions selon la législation des Etats. Il suffit dans le menu «Ajouter/Supprimer des programmes» d’installer les paquets GStreamer ffmpeg video plugin, GStreamer extra plugin et GStreamer plugins for mms, wavpack, quicktime, musepack. Avec ces 3 greffons votre machine sera à même de tout lire, DVD y compris -pensez aussi à ajouter VLC, au cas où…
Mais carton rouge à Dell qui aurait dû les installer au départ!
Une barre d’outils pratique
En-dessous, la très discrète barre des tâches de l’environnement Gnome
(l’interface graphique qui équipe cette version d’Ubuntu), une grosse
barre des tâches créée par Dell, donne accès à 5 catégories de logiciels: apprentissage (jeux et logiciels éducatifs pour les enfants), divertissement (multimédia et apparenté), jeux, Web et productivité.
L’idée est bonne est le résultat final plutôt pas mal: les débutants
trouveront ainsi facilement les applications les plus courantes pour
taper du texte, naviguer sur le Net, utiliser la Webcam, etc.
L’ensemble des applications restant disponible par l’intermédiaire de la barre
des tâches du système GNU/Linux, représentée non pas par un «Menu
démarrer» ou un logo Windows, mais par le logo d’Ubuntu.
Des performances à peu près comparables à celle de Windows
Le fait que GNU/Linux soit un système libre signifie que l’on peut tout faire avec, du système embarqué pour les Freebox (voir notre actualité sur les soucis juridique de Free à ce sujet) qui ne pèse quasiment rien, à la grosse machine pour faire du montage
vidéo pour le cinéma. Ici, la version d’Ubuntu semble avoir été un peu
allégée par rapport à une version «normale», mais quelques efforts
seraient encore les bienvenus. Le système réagit cependant relativement
vite, OpenOffice se chargeant par exemple plus vite que sous Windows -le SSD n’y est pas pour rien non plus. Mais il faut mesurer réellement
pour se rendre compte d’une quelconque différence.
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