Thomson GPS 280 : la promesse
Selon Thomson, le GPS 280, avec sa jolie couleur crème, (ou 281, s’il
appartient à la série limitée Gold) est le premier GPS ultra design de
poche, alliant à ses dimensions compactes, une véritable performance
technologique.
Ce serait également un produit ludique et efficace
destiné à séduire aussi bien un public féminin que masculin. Qu’en
est-il véritablement? Que l’on soit un homme ou une femme, on attend
surtout d’un GPS qu’il vous guide efficacement… Notre avis sur le
sujet après avoir testé le modèle 281.
Thomson GPS 280 : la réalité
Nous avons testé
ce produit à plusieurs reprises sur des trajets différents.
Globalement, avec son processeur à 400 MHz et sa puce GPS SiRFStar
III, l’appareil est plutôt puissant : la position GPS est, en général,
rapidement disponible et il ne faut, ensuite, que quelques instants
pour calculer un itinéraire, une fois l’adresse saisie. Si l’on
s’éloigne du trajet indiqué, l’appareil recalcule immédiatement un
nouvel itinéraire, de façon imperceptible pour l’utilisateur. Assez bluffant !
Bien qu’assez lumineux et net, l’écran est d’une taille un peu limitée pour apprécier pleinement les
informations affichées. Lors de la traversée d’une commune, par
exemple, le nom de cette dernière apparaît, la plupart du temps, de
façon tronquée. Cela dit, grâce au guidage vocal, suivre un itinéraire
reste tout à fait possible.
Quant à la navigation dans les menus ou la
saisie des informations, elle est supposée s’effectuer au doigt,
l’écran étant tactile. Pas toujours simple vu la taille de ce dernier,
même si les options de paramétrage sont disponibles sous forme de
grosses icônes. Mieux vaut conserver à portée de main un stylo, à
défaut de stylet fourni.
Nous avons rencontré quelques soucis de
navigation avec le GPS 281. Ils ne sont, semble-t-il, pas liés à un
défaut d’équipement. Même le logiciel de navigation Gate 5 4.0 (avec
une mise à jour disponible très prochainement sur le site de
Thomson) ne paraît pas en cause, mais plutôt les cartes et la base de
données fournies par TeleAtlas.
Ainsi le produit n’associe-t-il pas le
code postal 92400 à Courbevoie, mais à La Défense. Un peu vague ! De
plus, lorsque l’on saisit le nom de la rue, le GPS ne prend finalement
en compte que le département et suggère une succession d’adresses
correspondantes… dans plusieurs villes du département, combien même
on a déjà indiqué la commune dans laquelle on souhaite se rendre. Perte
de temps pour l’utilisateur !
Cela dit, la saisie partielle (3 ou 4
lettres) d’une rue suffit à aiguiller le 281 sur la bonne piste, ce qui
compense un peu. Enfin, deux ou trois fois, le GPS nous a localisé avec
un manque de précision d’une vingtaine de mètres. La voiture, roulant
dans une rue longeant le périphérique était signalée comme roulant sur
ce dernier.
Gênant ! Problème de carte, là aussi ? Manque de données
satellite ? Difficile de savoir mais le plus souvent, le produit s’est
plutôt bien comporté. Le bilan est donc plutôt positif. Les
options de réglages sont plutôt nombreuses et 8 langues sont mises à
disposition. Seuls manquent des paramétrages mineurs, comme la
possibilité de désactiver le son des touches, tout en gardant le
guidage sonore activé, et les avertissements, en cas de dépassement de
vitesse.
En revanche, la navigation n’est pas aussi intuitive et simple
que le constructeur le laisse entendre. Mieux vaut lire la
documentation, même si elle manque de guides pratiques ou alors
tâtonner, deviner, les icônes et leur nom n’étant pas toujours
évocateurs. Le pavé tactile à droite de l’écran n’est pas d’une utilité
convaincante (la plupart des commandes, de plus, s’effectue depuis
l’écran), surtout qu’il y avait la place à cet endroit de placer deux
ou trois boutons.
Autre défaut de conception, l’unique bouton présent
sur l’appareil est un bouton de marche/arrêt, qui ne peut hélas être
verrouillé. Le simple fait de l’effleurer met en route
l’appareil. Côté multimédia, il suffit de transférer ses
fichiers photo, vidéo ou musicaux sur une carte microSD à insérer dans
l’appareil pour en profiter.
Soit en utilisant un lecteur de carte,
soit en connectant le GPS au PC en USB après avoir installé Microsoft
ActiveSync, livré avec l’appareil. Précision importante, ce dernier ne
lit que les fichiers MP3 ou WMA pour la musique, Jpeg pour les photos
et Mpeg-4 pour les vidéos (affichables en plein écran).
Il faudra donc
convertir vos films dans ce format pour les lire sur ce modèle.
Thomson met, à cet effet, à la disposition des utilisateurs un
convertisseur gratuit sur son site. L’écoute de musique n’est à priori
pas compatible avec la navigation GPS.
Enfin, si l’appareil est
livré avec un kit assez complet d’accessoires, chargeur secteur,
chargeur allume-cigare, câble USB, support de voiture, housse de
transport, une antenne FM TMC… il ne manque que des écouteurs ! Il
bénéficie de nombreux services additionnels, hélas payants. Le premier
mois d’info trafic est offert mais pour en bénéficier « à vie », il
faudra s’acquitter de 47,90 euros.
La carte des radars (avec
avertisseur sonore) est gratuite 6 mois mais il faudra ensuite
s’acquitter de 39 euros pour 12 mois ou 78 euros pour 36 mois : un
service (Roadpilot) donnant droit à toutes les mises à jour
nécessaires, y compris pour les radars mobiles, provenant d’une base
enrichie par les utilisateurs eux-mêmes.
Dernier point, des guides
touristiques urbains dits « premiums » peuvent être téléchargés contre
environ 12 ou 13 euros l’unité. Le GPS 281 n’est donc pas excessivement
coûteux, sous réserve de ne pas souscrire aux services additionnels.
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