Tomtom Tom Tom Rider 2nd Edition – France : la promesse
Le Rider 2nd Edition est une nouvelle mouture du GPS pour motards de
TomTom. Le constructeur a repensé le système de fixation pour le rendre
plus solide. La puce GPS serait, quant à elle, plus performante de
même que le système de guidage vocal. Autant d’améliorations qui
rendraient ce Rider infaillible. Vérifions cela….
Tomtom Tom Tom Rider 2nd Edition – France : la réalité
C’est confirmé, pour la seconde génération de son Rider, TomTom a
revu la finition de son produit à la hausse. La coque de l’appareil est
assez imposante, mais elle a été judicieusement remaniée. Ainsi, en
plus d’avoir perdu quelques millimètres, le système d’accroche au
guidon est désormais beaucoup plus pratique. Auparavant, le GPS était
maintenu par deux petites sangles, agrippées au sommet de l’écran.
Désormais, à l’instar des TomTom One, le Rider se clipse très
facilement dans le support. Maintenant ça résiste aux secousses, même
violentes. Très pratique, ce système le GPS s’enlève aussi facilement
qu’il s’installe.
La partie inférieure du support, que l’on peut qualifier de bras
articulé, est elle aussi plus résistante. Celle-ci se fixe
solidement au guidon de la moto par un système d’écrous et de vis.
Inutile d’être mécanicien, c’est très simple à mettre en place. De
plus, avec ce système de bras articulé, certains utilisateurs de
scooter pourront profiter sans problème du nouveau Rider. Pour les
bricoleurs, le constructeur livre un petit câble électrique destiné à
recharger le GPS depuis la batterie de la moto. Là encore, l’opération
est simple, à condition de savoir où se trouve la batterie !
Pour
la suite, la coque du nouveau Rider est toujours recouverte d’une «
casquette ». Celle-ci évite non seulement les reflets du soleil, mais
limite les coulées d’eau sur l’écran tactile. Même s’il est étanche, il
serait illisible une fois inondé…
Une fois l’installation sur la moto terminée, reste à mettre en place
le guidage vocal. L’oreillette Bluetooth livrée par TomTom, une Scala
Rider de Cardo, se fixe à la base du casque. Encore une fois,
l’opération est très simple à réaliser (à condition de savoir utiliser
une clé 6 pans !). Le micro et l’écouteur déportés se logent aisément
dans le casque.
Une fois tout l’attirail installé, il ne reste plus qu’a savourer. A
peine le GPS et l’oreillette allumés, ceux-ci communiquent sans qu’on
ait besoin d’intervenir. Un petit tour dans les menus de configuration
pour ajuster le volume de l’écouteur et le tour est joué. Compatible
avec les téléphones Bluetooth, c’est une nouvelle fois une réussite
lorsqu’il s’agit d’y connecter un mobile. Ainsi, dès qu’on reçoit un
appel, on décroche soit depuis l’oreillette soit en cliquant sur la
touche « décrocher » qui s’affiche à l’écran. Le guidage vocal de
la navigation se coupe alors pour laisser place à la communication
téléphonique. Une fois raccroché, le guidage reprend.
A l’usage, la Scala Rider se comporte très bien. Que ce soit pour la
navigation ou pour les appels, son écouteur est suffisamment puissant.
Lors de nos tests, nos interlocuteurs nous ont dit ne pas être trop
gênés par le bruit du vent. La mousse recouvrant le micro joue bien son
rôle. Les motards chevauchant des bolides s’exprimant à coup de
décibels devront toutefois se limiter à une vitesse de croisière s’ils
veulent entendre et se faire entendre.
Du côté de la navigation, c’est classique. On retrouve l’interface
simple du logiciel TomTom Navigator 6. Comme promis par le
constructeur, il est possible de saisir une adresse sans enlever ses
gants car l’écran réagit très bien. On n’est pas non plus déstabilisé
en parcourant les menus du GPS puisque les icônes sont suffisamment
grosses pour que tout se passe bien.
Côté précision, on apprécie les performances du circuit GPS
Hammerhead de Global Locate, concurrent du SiRFStar III. Le signal
reste précis même à grande vitesse. Seules les accélérations violentes
déstabilisent quelque peu ce GPS. En ville, nous avons préféré utiliser
le mode 2D, offrant une vision plus large de la carte. Le temps de
calcul ou de recalcul de l’itinéraire est très rapide.
Seul regret
concernant l’oreillette, celle-ci se coupe entre chaque ordre du GPS
pour optimiser son autonomie. Ainsi, en ville, si on ne regarde pas
l’écran sans arrêt (ce qui est beaucoup plus prudent), il peut arriver
que l’on fasse fausse route, n’ayant pas reçu tous les messages. Enfin,
question autonomie, ce Rider avoisine les 4 heures d’utilisation si
l’on utilise aussi la téléphonie.
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