Pioneer BDP-LX54 : la promesse
Pioneer a toujours eu le chic pour nous proposer des lecteurs Blu-ray performants et bien finis. Ce nouveau modèle 3D, esthétiquement dans la lignée des platines précédentes, déroge-t-il à la règle ? C’est ce que nous allons voir.
Pioneer BDP-LX54 : la réalité
Une chouette interface, mais pas d’outils de calibrage vidéo
Du côté des menus, pas de surprise non plus. On profite d’une jolie interface sur fond noir, toujours dans la lignée des modèles précédents, offrant la possibilité de désactiver l’afficheur frontal (si le matériel est placé en face de vous, c’est mieux), de choisir sa résolution de sortie (1080p, bien entendu), de paramétrer la connectivité réseau, etc. Malheureusement, nulle trace d’outils de calibrage vidéo. C’est pourtant ce qui faisait la force des modèles précédents. Dommage.
Une section multimédia capricieuse
Même si l’appareil est soi-disant certifié DLNA, nous n’avons pas pu lui faire lire tous nos fichiers vidéo. Primo, son port USB ne prend pas en charge le NTFS. Secundo, les MKV passent, mais dans la douleur. En HD 1080p, c’est une vraie galère. En 720p, ça va un peu mieux. Tertio, les fichiers 3D en MP4 n’ont pas été reconnus. Au bout d’un moment, nous avons jeté l’éponge. Sont donc supportés sans trop de problème, les MP3 (mais pas les balises ID3), les photos JPEG, la musique en AAC, les fichiers WMV (HD 720p max) et WMA, les DivX (sans HD) et les vidéos en AVCHD. Pour le reste, la compatibilité est beaucoup trop aléatoire pour faire du BDP-LX54 une vraie platine multimédia. Notez qu’il est également possible d’accéder à YouTube et que les mises à jour du firmware s’affichent automatiquement (la version 1.11 est disponible).
Un lecteur pépère, mais silencieux
Pas de grand changement non plus sur le plan de la vitesse de chargement. Le Pioneer n’est pas un foudre de guerre et a même une fâcheuse tendance à prendre son temps. Certains lecteurs bas de gamme sont largement plus véloces. En ce qui concerne le bruit en fonctionnement, aucun reproche à formuler. Le ventilateur arrière fait entendre son petit sifflement, mais rien de bien dérangeant une fois le film lancé.
Une 3D fluide et bien piquée
Démarrons avec la 3D et un petit extrait du Drôle de Noël de Scrooge. Ah, c’est splendide ! Le lecteur ne peut évidemment rien à la baisse de luminosité et à la légère dérive chromatique liée au port des lunettes. Il ne peut rien non plus au manque de lisibilité des séquences mouvementées. Et il ne peut toujours rien aux quelques petits effets de chevauchement de l’image droite et gauche constatés ça et là. Mais dans l’ensemble, il propose une lecture fluide, joliment colorée et bien affûtée sur le plan de la définition.
Un remarquable lecteur home cinéma
Avec un Blu-ray 2D, on apprécie une fois encore la qualité des contrastes, la densité des couleurs, leur justesse, leur authenticité, la profondeur des noirs et la qualité du piqué. De ce côté-là, rien à dire, c’est du tout bon. Même l’upscaling HD 1080p des DVD se révèle brillant, avec un vrai coup de fouet, bel et bien visible, sur la plupart des DVD lus. Enfin, côté son, il ne s’agit pas d’un ténor, mais d’un honnête lecteur home cinéma capable d’envoyer la sauce et d’afficher une dynamique supérieure à la moyenne sur les films à grand spectacle que nous lui avons soumis. En audio pur, en revanche, le résultat est plus neutre, avec de jolies nuances, certes, mais rien qui empêche d’en faire une référence.
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