T’nB Combo Streamline (KBSCBK) : la promesse
T’nB est connu dans le monde de la micro pour avoir développé, au fil du temps, des gammes d’accessoires, de périphériques et même de produits d’entretien pour PC. Aujourd’hui, nous éprouvons l’un de ses ensembles clavier/souris d’entrée de gamme de la marque, le Combo Streamline, aux alentours de 16-17 euros sur Fnac.com, Cdiscount ou encore Amazon.
T’nB Combo Streamline (KBSCBK) : la réalité
Le Combo Streamline de T’nB ne remporte pas la palme du meilleur ensemble de périphériques sans fil…mais il coûte moins de 20 euros. A ce prix là, difficile de s’attendre à trouver des monstres de saisie et de pointage. La souris n’est pas très évoluée mais le clavier, lui, se pare de touches multimédia. C’est donc un couple plus destiné à se brancher au PC du salon et piloter ce dernier depuis le canapé qu’à être utilisé avec l’ordi du bureau. En effet, pendant nos longues séances de test en usage bureautique, nos doigts ont copieusement fait la grimace. La souris est assez petite et le clavier est, lui aussi, peu confortable. Difficle dans ces conditions d’envisager un usage intensif pour rédiger un long document ou faire du pointage de précision dans PhotoShop Elements.
Une petite souris très minimaliste
Pour connecter le Streamline à un ordi, un seul récepteur USB est nécessaire. De petite taille (1,9 cm), il peut très bien venir se loger sur les flancs d’un PC portable ou derrière un PC de bureau sans gêner la connexion de périphériques dans les prises voisines.
Evacuons rapidement la question de la souris. Deux boutons, une molette et basta. Le capteur optique est trop sensible aux éventuels imprimés figurant sur les tapis de souris, provoquant des ratés du curseur à l’écran. A n’utiliser que sur une surface homogène donc. Quant à son dos, il n’est fait que de plastique noir brillant : bonjour les traces de doigt. De par son petit gabarit, elle n’est pas facile à prendre en main, surtout pour les utilisateurs qui ont l’habitude d’englober le mulot de leur main. Ceux qui le prennent du bout des doigts seront toutefois moins gênés. La souris carbure avec deux piles AAA et, pour éviter qu’elle ne les gloutonne inutilement, pensez à utiliser l’interrupteur « on/off » situé sur son ventre.
Un clavier peu agréable pour la saisie
Passons maintenant au plat de résistance, le clavier. En plus des traditionnels pavé numérique et partie alphanumérique, il est équipé de 12 touches multimédia. Pour piloter un PC du salon, relié à la TV, c’est pratique car vous pouvez baisser le volume, arrêter/reprendre la lecture du film, lancer une page Internet, etc. Toutes ces fonctions sont reconnues nativement par Windows dès lors que le récepteur USB est connecté et reconnu par l’ordi. C’est d’ailleurs à ce moment-là, aussi, que le clavier s’allume pour peu que les deux piles AAA soient en pleine forme.
Pour le PC du salon, pourquoi pas. Mais pour celui du bureau, un conseil, fuyez. En effet, le confort de frappe est trop particulier pour travailler dans de bonnes conditions. Les touches en plastique offrent un toucher particulier, voire peu agréable. Un peu molles, sans vrai retour, elles sont -en plus- compactées et certaines ont changé de place. Ainsi, si en temps normal vous saisissez sans regarder sur un clavier standard, vous allez être perdu voire sérieusement agacé par le nombre de fautes de frappe qu’il engendre. D’ailleurs, carton rouge pour la petite taille et la forme horizontale de la touche « Entrée ».
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