Smart Design Dragon I : la promesse
Smart Design se lance à l’assaut du petit monde surpeuplé des enceintes pour iPod. Si avec le Dragon I, le fabricant mise beaucoup sur le design, il ne doit pas pour autant oublier la qualité et la puissance sonore. Sans omettre également la praticité et l’ergonomie. Voyons ce qui se cache dans l’antre du Dragon…
Smart Design Dragon I : la réalité
Où on commence à voir rouge
Certes, il est difficile de reprocher au plastique de paraître ce qu’il est, mais sans être bâclée la finition laisse perplexe. Tout ce rouge, ce noir, on a beau faire, la cristallisation stendhalienne ne prend pas.
Et puis à vouloir faire des enceintes compatibles avec l’iPod et la PSP, Smart Design se retrouve avec une tranchée en travers de la base du Dragon I pour loger la console portable de Sony. Du coup, l’emplacement pour le baladeur d’Apple paraît bien perdu. Et c’est sans parler des jacks prévus pour la PSP visibles en permanence. C’est assez moche. Laid comme un design raté. Mais, les designers ont au moins eu une bonne idée, le petit emplacement pour ranger la télécommande. Une télécommande dont on aurait d’ailleurs presque pu se passer puisqu’elle permet seulement d’allumer et éteindre le feu du Dragon et de régler son volume sonore.
Où il manque un truc
Il faut dire qu’on ne voit pas trop comment, avec un iPod connecté via un mini-jack et non un connecteur Apple, il aurait été possible de naviguer dans le contenu du baladeur. Car, ces enceintes prétendument conçues pour l’iPod n’offrent pas la possibilité de l’enficher sur un Dock officiel. Pas de navigation dans les menus depuis une télécommande, donc, pas plus que de recharge du baladeur. Autrement dit, l’iPod use sa batterie pendant qu’il joue dans votre salon avant de repartir en balade. Voilà une vraie idée de génie ! Quelle logique ! Quel talent ! Selon Smart Design, il s’agit d’un affreux contre-temps. Un nouveau modèle devrait intégrer ce fameux connecteur.
Où se profile votre pire cauchemar
Car, à l’écoute du Dragon I, on sait qu’on touche aux portes de son pire cauchemar. Celui de l’enceinte à 230 euros qui, en plus d’être ergonomiquement ratée, offre une qualité audio à se demander si on ne vient pas brutalement de perdre une partie importante de son ouïe. Ce sera donc non. Non aux basses totalement absentes. Non aux aigus métalliques. Non au son d’une platitude abyssale. Non et encore non. Par Saint Georges, que quelqu’un terrasse ce Dragon !
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