BenQ E1000 : la promesse
Signé BenQ, le compact E1000 promet beaucoup. De la taille d’un paquet de cigarettes, ce boîtier renferme un capteur 10 mégapixels, un écran LCD de 3 pouces (avec effet miroir nous dit-on),
un zoom optique compact et une palanquée de réglages.
On nous promet
aussi une sensibilité de premier plan, des effets novateurs sur les
prises de vue et surtout la capacité de faire des tirages de large
format.
BenQ E1000 : la réalité
Malgré son tarif mesuré (prix public de lancement de 199 euros TTC),
l’E1000 n’est pas un produit au rabais. La finition est de bon aloi, le
métal brossé et le poids de l’appareil inspirent confiance.
Nous
apprécions la présence de divers accessoires (sacoche, dragonne,
câbles) mais trouvons qu’une station d’accueil aurait été la bienvenue. En
effet, le chargement de la batterie se réalise à l’aide d’un adaptateur
secteur. Surtout, celle-ci est dépourvue de détrompeur. La mettre dans
le mauvais sens rend l’E1000 inactif sans pour autant que l’on soit
prévenu de l’erreur. Passons sur ce détail.
Au démarrage, les attributs de base des photos étant fixés à un
niveau maximal de qualité, seuls deux clichés peuvent être stockés dans la
mémoire interne de l’appareil ! C’est un peu juste… Soit on ajoute
une carte mémoire, soit on modifie les réglages pour diminuer la
résolution des clichés.
Recourir à cette solution permet une découverte
en douceur des différentes possibilités de réglage offertes par
l’appareil. Quel bonheur : l’écran de 3 pouces facilite grandement la
tâche, la navigation se veut intuitive. Toutefois, les réglages
s’avèrent plus proches de la débauche que du raisonnable. Le novice risque d’y perdre son latin… et même le photographe averti. Ici, ce ne sont pas des réglages « photo » qu’il faut
gérer mais bel et bien une approche « informatique » de la notion de
prises de vue. Sur ce plan, le bon et le moins bon s’équilibrent.
Rapidement, d’autres défauts ont été remarqués : l’E1000 est énervant de
lenteur. Un exemple ? Nous avons voulu prendre en photo le chat de la maison (nommé Bouton d’or). La prise de vue est tellement lente que l’image ne correspond
pas à ce que l’on tente obtenir car le chat vient de tourner la tête…
Malgré nos efforts, le test avec le cochon d’Inde nommé Tobi n’est pas
plus probant.
Enfin, la qualité globale des clichés vaut bien celle de
l’antique Polaroïd. Comprenez que c’est plutôt bon, sans plus, et qu’il
faut éviter le contre-jour….
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