Lacie Ethernet Disk mini 500 Go : la promesse
Avec l’Ethernet Disk mini, LaCie se fixe un double objectif :séduire le grand public et lui apporter la possibilité de profiter dustockage et du partage des données en réseau. Ces deux pointsimpliquent que l’installation et l’utilisation soient des modèles desimplicité. Tout doit être pensé pour s’enchaîner sans heurt, dubranchement à la configuration. On aurait tendance à croire le parigagné, LaCie a même pensé à accoler une traditionnelle connexion USB àla prise Gigabit Ethernet, histoire de parer à toute éventualité. Leportrait est prometteur.
Lacie Ethernet Disk mini 500 Go : la réalité
L’Ethernet Disk mini (ED mini, pour les intimes) se présente dans le
traditionnel boîtier métallisé de LaCie, désormais classique, mais
toujours aussi pratique et séduisant. Difficile de trouver à redire à
la conception extérieure, la connectique se trouve bien entendu à
l’arrière, laissant en façade, seul, le bouton marche/arrêt.
En confiance, on décide d’installer d’abord la connexion USB 2.0, pour
éviter tout mauvaise surprise ultérieure. Erreur. Car l’Ethernet Disk
mini ne se comporte pas comme un disque USB normal, qui s’afficherait
comme un volume supplémentaire dans le Poste de travail de Windows ou
sur le Bureau de Mac OS X. Une fois connecté, et le pilote installé
pour le système d’exploitation de Microsoft, rien ne se passe… Aucun
volume en vue. On connecte alors le disque en Ethernet. On s’aperçoit
rapidement que connecté, en USB ou en Ethernet, il faut recourir au
logiciel IP Configurator, livré avec le disque, afin de le détecter et
de pouvoir ensuite s’y connecter avec une adresse IP. Il y a dans l’air
comme un début de cafouillis.
Pourquoi gérer le disque de la même manière avec deux interfaces
différentes ? On ne voit pas bien dans ce cas l’intérêt de l’USB,
qui semble compliquer la tâche plus qu’autre chose… On se retrouve à
avoir deux adresses IP pour un même disque et, dans le cadre d’un petit
réseau, l’intérêt est minime. Peu importe, on utilise donc IP
Configurator, qui devrait permettre, normalement, d’accéder ensuite au
disque et à son interface d’administration. Ce n’est pas toujours le
cas ! Que ce soit sous Windows XP ou sous Mac OS X, il y a parfois
des ratés. Le cafouillis commence à prendre un peu plus forme.
Après quelques essais, on a atteint l’interface d’administration
et l’on se dit qu’on tient le bon bout. Et de fait, cette interface
HTML est très claire, relativement bien pensée et donne accès à une
multitude de réglages utiles de manière intuitive. Mais, une fois
encore, il y a quelques petits points d’achoppement, des relents de
cafouillis irritants. Sans que cela soit rédhibitoire, certaines étapes
s’enchaînent de manière un peu laborieuse. Par exemple, lorsque l’on a
fini de créer les utilisateurs qui pourront profiter des 500 Go
d’espace disque de l’ED mini, il est nécessaire de retourner dans une
autre partie de l’interface pour pouvoir déterminer leurs droits
d’accès (lecture et/ou écriture). Des va-et-vient un peu lassants… Mais
passons.
Arrive le moment du partage. On commence par Mac OS X. Tout
fonctionne de manière immédiate, que ce soit l’accès aux données par un
navigateur (en utilisant les protocoles HTTP ou FTP), ou en se
connectant à un serveur par le Finder. On se dit alors que l’on s’est
peut-être un peu emporté en pensant que ce matériel avait des défauts
(de conception). En effet, les débits sont bons, stables et c’est un
bonheur de se dire que l’on va pouvoir alléger le disque dur de sa
machine. D’autant que le serveur Media, configuré en deux clics, permet
de consulter des vidéos, des photos ou de la musique stockés sur le
disque depuis n’importe quel périphérique compatible UPnP (pour Universal Plug and Play) ou connectés à un adaptateur UPnP (téléviseurs, chaînes hi-fi, etc.).
Sur cette plutôt bonne impression, on passe valeureusement à Windows
XP, sous lequel tout fonctionne. Enfin, tout fonctionne, surtout le
FTP, accessible via les favoris réseau ou un logiciel FTP. On a beau
batailler avec les groupes de travail, les adresses IP et les
identifiants, impossible de monter le disque comme un lecteur réseau.
Il s’agit peut-être d’un problème inhérent à la configuration réseau
servant à la prise en main, mais cela est tout de même extrêmement
désagréable.
Finissons par évoquer le cas Vista. C’est vite vu, LaCie a encore du
travail. Le pilote USB n’est pas supporté et le logiciel de
configuration fonctionne quand il y pense, c’est-à-dire rarement.
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