Terratec PhonoPreAmp iVinyl : la promesse
Le PhonoPreAmp iVinyl de Terratec est, d’après son concepteur, un
boîtier d’acquisition externe des plus eficaces. Son but :
convertir vos vieux vinyles en des fichiers audio numériques en toute
simplicité.
Comme cette solution est susceptible d’intéresser bon nombre d’utilisateurs, nous avons choisi de la tester pour vérifier l’efficacité de ce petit boîtier.
Terratec PhonoPreAmp iVinyl : la réalité
Si le PhonoPreAmp iVinyl est effectivement petit il est aussi complet.
Les câbles RCA pour le brancher à la platine et le cordon USB pour le
connecter à un PC ou un Macintosh sont livrés avec le boîtier. D’autre part, deux
logiciels sont fournis : SoundRescue 2.1 pour Windows et CD Spin Doctor
pour Mac OS. Nos tests ont été faits sous Windows, avec un PC portable
répondant aux exigences matérielles requises.
L’installation logicielle se passe conformément aux dires du
constructeur : c’est très rapide et aucun pilote n’est nécessaire. Côté
matériel, un simple port USB 2.0 suffit à alimenter le boîtier
d’acquisition et à amplifier au passage le son de la platine vinyle. Il
ne reste donc plus qu’à connecter les deux connecteurs RCA et le fil de
masse (non livré) au boîtier et à la platine.
Si la
documentation papier est très succincte, une version beaucoup plus détaillée est présente sur CD.
Il est d’ailleurs conseillé aux néophytes de consulter ce manuel pour
comprendre un peu mieux à quoi servent les touches de réglage « Capacity » et « Input level », placées en façade du boîtier, par exemple.
La description du
mode opératoire pour acquérir une piste audio se résume à trois lignes. Une fois la
lecture de la musique lancée sur la platine, le son est immédiatement retransmis sur les haut-parleurs du portable. Pour démarrer l’enregistrement de la piste, il suffit de désactiver la touche Pause.
Si jusqu’ici tout se passe bien, ce sont les fonctions avancées
du logiciel qui nous ont déçus. En effet, Terratec mettait en avant la
possibilité de coder à la volée ses vinyles au format MP3. Or, l’enregistrement
des pistes ne se fait qu’au format WAV. Comptez donc près de 180 Mo pour
la sauvegarde d’un 33 tours.
De plus, une fois l’acquisition terminée,
rien n’est prévu pour compresser l’album en MP3. Il faudra faire appel
à un logiciel externe. Cela dit, on trouve facilement un convertisseur audio gratuit sur notre site. Par ailleurs, si l’on n’a pas enregistré ses
pistes audio une par une, en guettant les blancs entre elles, il faudra utiliser un logiciel de retouche audio pour
séparer les pistes. Heureusement, le logiciel SoundRescue sait faire cette opération. C’est, avec la gravure
directe sur CD, l’une des rares fonctions réellement avancées du logiciel.
N’espérez pas non plus (contrairement à ce que dit Terratec) donner une seconde jeunesse à vos vinyles avec ce logiciel :
nous n’avons pas trouvé la fonction pour éliminer les grésillements. A cet effet, nous avons utilisé le logiciel Nero WaveEditor, qui
nous a permis de retravailler efficacement nos albums (couper les
pistes, atténuer quelque peu les grésillements, etc.). Reste enfin
qu’il faudra passer un peu de temps à renseigner les titres des pistes
et nom des artistes. Signalons qu’après conversion (en 192 Kbit/s en MP3)
notre album pesant 180 Mo n’en affichait plus que 28…
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