Samsung ST50 : la promesse
Tandis que Samsung prépare sa nouvelle gamme d’appareils NX censée concurrencer les appareils micro 4/3 de Panasonic (G1et GH1) et d’Olympus (Pen E-P1), la marque coréenne essaye d’occuper l’espace dans le segment des compacts. Parmi ces appareils le ST50, un bijou ultrafin d’à peine 2 cm d’épaisseur. Quels arguments a-t-il pour lui?
Samsung ST50 : la réalité
Comme il fait beau et que les oiseaux chantent, commençons par les aspects positifs de l’appareil: il est bien dessiné-courbes simples et couleurs attrayantes- et la qualité de fabrication est impeccable. Sur ces deux plans, Samsung est au rang des meilleures marques japonaises, c’est déjà un excellent point.
Autre point positif la qualité de l’écran: Samsung étant producteur de dalles LCD, la qualité d’image est, pour un petit appareil, excellente. Sans atteindre le 430000 pixels d’un TZ7, ce 230000 s’en tire très bien.
Optique médiocre et molle
35-105 mm: voilà bien une plage optique standard, limite ennuyeuse. En clair on n’a pas de grand-angle et on zoome mollement. Dans les faits, la limite de largeur de champ de vision est un brin handicapante pour photographier en intérieur ou des monuments de près.
En plus de cette banalité de plage optique, le piqué des images est médiocre et la distorsion très marquée -un comble pour un appareil sans grand-angle! Pas de quoi fouetter un chat en somme: les images sont convenables sans plus et cela manque de détail dès que la lumière baisse un peu.
Lissage contrôlé en basses lumières
Comment faire lorsqu’on a un petit capteur rempli de (trop de) mégapixels et qu’on photographie en basse lumière? On lisse le tout et on donne un aspect un peu diffus aux contours. Sans être formidable, l’appareil s’en sort honorablement jusqu’à 400 ISO, cela passe encore à 800 et à 1600 il n’y a plus personne (artéfacts, bruit numérique, etc.). Une fois encore, l’appareil est dans la moyenne, sans plus.
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