Panasonic Lumix DMC-FX40 : la promesse
Panasonic a réussi en quelques années à dominer le marché français des compacts avec des arguments de poids: qualité des images en pleine lumière, capacités techniques, polyvalence, grand-angle, etc. Et ce, en proposant des compacts sobres, petits et efficaces, une lignée dans laquelle s’inscrit ce Lumix FX-40, dernier compact de poche grand-angle de la marque.
Panasonic Lumix DMC-FX40 : la réalité
Grand-angle maîtrisé
Grand gourou de la vision étendue sur les compacts, Panasonic gère très bien ce grand-angle de 25 mm. Face à une barrière en prise de vue urbaine, les droites ne sont que légèrement déformées. Seul Nikon, avec sa correction logicielle intégrée à ses compacts arrive à faire mieux. De plus le vignetage et le piqué sont tout à fait convenables. Panasonic semble avoir bien profité de son partenariat optique avec Leica.
Un réveil difficile
Vous vous rappelez de vos derniers excès d’alcool et le réveil difficile que ça vous a causé? Eh bien, le FX-40 doit se prendre une mine à chaque extinction tant l’allumage nous a paru lent pour un appareil moderne: environ trois secondes. Juste le temps que l’ovni que vous venez d’apercevoir vous fasse un coucou et reparte à la chasse au champignon du côté d’Alpha du centaure. La faute n’incombe pas au bloc optique, qui se déplie en une seconde, mais sans doute à l’électronique (micrologiciel? Capteur? Venus Engine?) qui semble faire ses exercices avant de s’élancer. Souhaitons que Panasonic se fende d’une petite correction logicielle comme cela fut le cas avec le LX3.
De jolies images en pleine lumière…
Les appareils numériques de Panasonic ont toujours été très bons en ce qui concerne la qualité d’image en haute lumière. Rien à redire sur la qualité d’image en extérieur-jour donc: les clichés sont propres, nets et le zoom très bien stabilisé (optiquement s’il vous plaît). Avec ses 12 Mpix vous êtes bons pour faire réaliser des tirages A3 de votre chinchilla ou autre animal favori. Quelle chance.
… mais trop de bruit en faible luminosité
En revanche, si votre animal domestique est une chauve-souris ou un protée anguillard, ça va être plus compliqué: dès que la lumière se fait rare, le FX-40 bruite beaucoup trop. Les clichés sont propres de 80 à 200 ISO, assez bons à 400 ISO, mais se dégradent considérablement à 800 ISO. Une sensibilité à laquelle apparaît un filtre violet sur certaines zones d’ombre, un effet qui se constatait déjà sur le LX2, un appareil sorti il y a plus de trois ans. En plus de cette frange violette, le FX-40 perd un peu les pédales côté balance des blancs. Les photos de nuit ne sont donc pas son domaine de prédilection…
A la recherche du zoom vidéo perdu
Dernier petit regret: le mode vidéo, un HD 720p des plus convenables, ne dispose pas de zoom. Il faut arrêter la prise de vue lorsque l’on tourne. Si, en théorie (regardez les images des journaux télévisés et le cinéma) il vaut mieux enchaîner des plans à focale fixe pris de façon propre, dans les faits le grand public utilise souvent le zoom en mode vidéo. Sur ce point on ne peut pas trop condamner la marque nippone, tant cette fonction semble être implémentée de façon plus ou moins aléatoire au sein des compacts.
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