Panasonic Lumix DMC-FX35 : la promesse
Prédécesseur du FX35, le FX33 n’avait pas totalement emporté notre
suffrage. A cause de la qualité des clichés, notamment en faible
luminosité. Par ailleurs, le grand-angle et les modes intelligents -bref
tout le reste- s’étaient montré très largement à la hauteur de nos
attentes.
Avec cette nouvelle génération de son compact très compact
doté d’un grand-angle, Panasonic devait donc la jouer fine, pour
capitaliser sur ses points forts et améliorer un élément essentiel, le
rendu photographique. Le nouveau processeur d’images Venus Engine IV
devait œuvrer dans ce sens. Cette nouvelle sortie des eaux de Vénus
a-t-elle suffi?
Panasonic Lumix DMC-FX35 : la réalité
Optique 2000 !
Autre force du FX35, son optique. Il est
toujours assez enthousiasmant de constater qu’un appareil aussi petit
et mince propose à la fois un grand-angle équivalent 25 mm (contre 28
pour le FX33) et un téléobjectif 100 mm. On peut certes faire mieux, et
d’ailleurs Panasonic l’a fait avec son FX500 qui monte à 125 mm pour la
même focale en grand-angle.
Quoi qu’il en soit, cette large couverture
focale garantit une grande liberté de cadrage. Le grand-angle ne
souffre pas de distorsion ou de vignettage, c’est donc sans hésitation
qu’on a recours à ses services. Il faut saluer ici le travail de
Panasonic et de Leica qui ont développé cette optique expressément pour
le FX35.
Vénus ne chôme pas
Mais ce bon résultat est aussi rendu
possible par le nouveau processeur d’images, le Venus Engine IV. Un
«moteur» qui offre des fonctions d’une surprenante tenue. C’est
notamment le cas du mode Rafale rapide. Avec une résolution certes
réduite, le FX35 est capable de prendre jusqu’à six images par seconde.
Ces clichés sont non seulement enchaînés rapidement mais affichent
surtout une qualité tout à fait correcte.
Même chose pour les 22 modes scènes pertinents et efficaces. Du mode
portrait au mode nourriture. Pour autant, une fois encore, ce sont les
fonctions et modes intelligents qui suscitent l’enthousiasme. Le mode
IA (Intelligent Automatic) supplante tout. On aboutit finalement à
presque toujours lui faire confiance pour obtenir une belle image, avec
une bonne exposition, une bonne balance des blancs, un bon rendu des
couleurs et une bonne tonicité des contrastes.
Un choix du «tout
automatique» qu’on fait d’autant plus facilement que l’on peut y fixer
quelques limites. Notamment pour la montée en ISO qu’on peut plafonner
facilement afin d’éviter le bruit. Pour autant, il est rare que le FX35
abuse des ISO.
Vénus est un peu débordée ?
Et c’est peut-être tant mieux.
Parce qu’il est surprenant de constater qu’une photo qui paraissait
parfaite sur l’écran du FX35 est en fait comme bruitée, même à un
réglage ISO très bas, même en pleine lumière extérieure. a surprise
devient affliction quand on s’aperçoit que (presque) toutes les images
sont dans ce cas, à des degrés divers. Ainsi, un cliché pris à 100 ISO
en pleine lumière présente ce «bruit». Un bruit numérique qui n’en est
a priori pas.
Il semblerait en fait qu’il s’agisse du traitement que
Panasonic a intégré à son appareil pour réduire… le bruit. Du coup,
les photos sans être de mauvaise qualité -loin de là- souffrent
toutes de ce syndrome des couleurs quelque peu baveuses et des formes
aux bords légèrement indistincts. Cela n’empêchera bien sûr pas de les
imprimer en 10×15, mais c’est un peu… désappointant de voir que
finalement on retrouve les mêmes travers qu’avec le FX33.
Et, puisque nous en sommes à parler des défauts, relevons juste la
lenteur ponctuelle de l’autofocus. Dans des conditions de lumière qui
gomment les contrastes, la mise au point a tendance à patiner. Un
contretemps qui annihile dans certaines conditions la rapidité de
démarrage du FX35.
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