Panasonic Lumix DMC-FX500 : la promesse
Annoncé tardivement, comme les secrets bien gardés, le FX500 est le premier compact de Panasonic à bénéficier d’une interface tactile. C’est donc une innovation pour le fabricant japonais, même si la concurrence est déjà passée par là. Et justement, opter pour un écran tactile parce que c’est à la mode n’est pas forcément bon signe. Il faut donc espérer que Panasonic l’a intégré avec intelligence.
Par ailleurs, après avoir eu les nouveaux compacts de la marque entre les mains, on espère que l’optique du FX500 sera aussi bonne et que la qualité d’image sera, elle, un peu meilleure, même s’il n’y a pas vraiment de raison que ce soit le cas pour cette dernière. Voyons voir.
Panasonic Lumix DMC-FX500 : la réalité
Une interface tactile réfléchie et intelligente
A l’arrière de l’appareil, on trouve une petite poignée de bouton et un micro joystick, mais c’est surtout l’écran qui retient l’attention. Grand, lumineux, contrasté et détaillé, il offre une plage confortable pour cadrer ses photos. Un confort renforcé par la fonction tactile.
C’est une première chez Panasonic, même si nous avions déjà eu l’occasion de jouer avec des appareils recourant à ce type d’interface. C’est notamment le cas du Cyber-shot T300 de Sony que nous testions en mars dernier. Toutefois, Panasonic est plus prudent que Sony puisqu’il ne supprime pas pour autant la méthode d’interaction traditionnelle. Cela aboutit parfois à des allers-retours entre les boutons et l’écran, quand on croit qu’on peut toucher l’écran pour faire un choix alors qu’il faut en fait utiliser le petit joystick, par ailleurs très agréable. Mais on s’y fait rapidement.
En fait, l’interface tactile sert à augmenter la souplesse d’utilisation. Il est ainsi possible de définir en pointant le doigt sur un point du cadrage la zone sur laquelle la mise au point sera faite. Une trouvaille qui évite les affres de l’autofocus. Dans un même ordre d’idée, en mode «manuel», l’utilisateur peut régler l’ouverture et la vitesse d’obturation grâce à des barres horizontales et verticales. L’écran tactile simplifie donc la vie du photographe.
Une bonne optique, de moyennes photos
Par ailleurs, le FX500 séduit par son optique, qui navigue entre grand-angle impressionnant à 25 mm (avec pas ou peu de distorsion) et un zoom non négligeable à 125 mm. L’optique codéveloppée avec Leica est donc très satisfaisante, la liberté de cadrage devient vite un plaisir puis un besoin.
Le Venus Engine IV lui est soumis aux mêmes remarques que lors de nos tests des récents Lumix DMC-FX35 et Lumix DMC-TZ5. Il garantit une très bonne réactivité de l’appareil, un bon rendu des couleurs et un contrôle de la balance des blancs assez correct même en tout automatique.
En revanche, la gestion du bruit laisse plus perplexe. S’il n’y a pas à proprement parler de bruit, c’est le traitement numérique appliqué par le processeur d’image de Panasonic qui laisse parfois un peu pantois. En lieu et place du pointillisme habituel dû au bruit, se trouvent des aplats et flous de couleurs. Les détours d’un objet ou d’un visage étant comme lissés, estompés. Evidemment, pas de panique, cette atténuation des contours et cet aplat des surfaces sont à peine perceptibles en ISO basse quand la lumière est suffisante.
Pour autant, sur un appareil de ce prix, on aurait aimé un rendu sans faille. Les images au lieu d’être de très bonne qualité, frôlent parfois la correctionnelle. Pas ratées pour autant, elles restent tout à fait imprimables.
De la HD dans les vidéos
Enfin, signalons les bonnes performances vidéo de cet appareil. Il est capable de réaliser des films en HD (1280x720p) en trente images par seconde. S’il ne s’agit évidemment pas ici de remplacer un caméscope, le FX500 se tire très bien de l’épreuve avec une image bien stabilisée et une qualité visuelle tout à fait honnête même dans les environnements sombres.
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