Panasonic Lumix DMC-TZ5 : la promesse
Panasonic ne promet pas la révolution avec le TZ5. Que ceux qui attendent autant de changements qu’il y en eut entre le TZ1et le TZ3conservent cette mise en garde en tête. Le TZ5 est une mise à jour à petits pas, avec un capteur plus grand, un écran amélioré et quelques réglages de-ci de-là. Pour l’essentiel, le TZ5 reste le compact un peu enrobé et solide que Panasonic destine aux voyageurs. Après quelques jours d’utilisation, il est vrai que le TZ5 montre quelques atouts pour vous accompagner… et quelques défauts aussi.
Panasonic Lumix DMC-TZ5 : la réalité
Une optique impressionnante
Et Dieu sait que le zoom du TZ5 est imposant: x10, pas moins, pour un équivalent 28-280 mm. Autrement dit, ce compact vous offre, à la carte, un grand-angle plutôt impressionnant et un téléobjectif qui ne l’est pas moins. Deux extrêmes d’autant plus séduisants qu’ils fonctionnent très bien, quasiment sans distorsion ni vignettage de l’image en grand-angle, par exemple. Le travail en collaboration avec Leica est donc vraiment profitable sur ce plan. Panasonic livre du bon. Saluons d’ailleurs au passage la possibilité d’utiliser le zoom en mode vidéo, ce qui n’est pas le cas sur tous les compacts.
Une électronique moins convaincante…
En revanche, bien que riche en nouveautés et en améliorations, le Venus Engine IV est moins enthousiasmant, aussi bien en mode tout automatique (l’Intelligent Mode reste cependant toujours aussi performant) qu’en mode semi-automatique. Mais il n’est pas raté, loin de là. Il y a même un mieux par rapport aux générations précédentes.
On note toutefois une tendance non pas à bruiter mais à surcompenser le bruit. Ce qui induit une sorte de lissage des détails, même en ISO basse. Si ce défaut n’est pas gênant pour un tirage de petite taille, il ne faut pas compter sur un tirage A4 dans les cas les plus problématiques, avec une faible lumière principalement. Nous avions constaté ce problème sur le FX35, il n’est pas étonnant donc de le retrouver ici. Assez logiquement, on récupère un autre problème ponctuel du FX35, sa difficulté à faire la mise au point rapidement lorsque la lumière baisse.
… mais honorable
Le traitement électronique de Panasonic aboutit également à des couleurs parfois un peu trop neutres, pour le moins. Heureusement, il est possible de choisir un mode dédié pour les rendre un peu plus vives et donc plus agréables à l’œil. C’est donc plus une position par défaut qu’un défaut. La balance des blancs se révèle, elle, plutôt fidèle en mode automatique. Les plus exigeants pourront facilement en personnaliser les réglages si les résultats ne leur donnent pas satisfaction.
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