Kodak EasyShare Z915 : la promesse
Géant de l’époque argentique, Kodak n’est, dans le domaine de la photo numérique, qu’un acteur parmi tant d’autres. Orientée très grand public, la marque sang et or ne nous avait, jusque là, réservé que des appareils à la partie technique moyenne, très moyenne, mettant uniquement en avant la simplicité d’utilisation. La bonne affaire de l’été?
Kodak EasyShare Z915 : la réalité
Le premier constat que l’on fait de cet EasyShare Z915 concernele design: des lignes sobres, les traditionnelles courbes deviennent un peu plus anguleuses, les formes rappellent un micro-reflex. LeZ915 s’approche d’un appareil sérieux et sa finition, sans atteindre celle des appareils plus chers, fait honneur à sa tranche de prix -moins de 200 euros.
Un APN qui voit loin et large mais manque de piqué
Marchant dans la mouvance des TZ7et autres SX200 IS, Kodak présente à son tour un appareil compact à fort zoom: x10 dans un si petit boîtier, il y a de quoi faire de l’ombre aux bridges. Sans être le meilleur qu’on ait vu, le zoom du Z915 est performant et sa stabilisation -optique, s’il vous plaît- donne satisfaction en plein jour comme en intérieur lumineux.
Sans être un as de l’optique, Kodak s’est bien débrouillé. Les images manquent certes de piqué par rapport à la concurrence -nettement plus onéreuse, rappelons-le-, les images sont un peu moins précises une fois le zoom poussé à fond, mais dans l’ensemble, c’est plutôt bien.
Des images de bonne facture, mais des détails un peu écrasés
En extérieur jour/intérieur lumineux, l’appareil délivre de jolies images, bien contrastées, aux couleurs un poil flatteuses, mais pas trop. En zoomant sur l’image, on se rend compte que les détails les plus fins passent à la trappe, mais c’est sans doute la recette de Kodak pour pallier les limites de l’optique: lisser un peu les éléments les plus fins pour obtenir des images un poil plus nettes. On ne les blâmera pas trop, c’était déjà la technique de Panasonic par le passé.
La faiblesse en basse lumière: en progrès
Les basses lumières, nous y venons: si Kodak a toujours eu beaucoup de mal dans ce domaine, le Z915 marque un petit progrès en ce sens. Le grain est moins grossier que par le passé, les images moins confuses. Kodak reste en retrait des ténors du secteur, mais avance donc dans ce domaine. La définition du capteur n’est du reste sans doute pas étrangère à cette amélioration: en se bornant à 10 Mpix, Kodak laisse -à fort juste titre!- tomber la vaine course aux mégapixels et semble se concentrer sur l’amélioration des technologies existantes. Un choix, selon nous, judicieux.
Un mode manuel pour se former à la photo
Une autre bonne surprise est la présence des modes P,A,S et M (Program, Priorité ouverture, Priorité vitesse et Manuel). En plus d’un mode tout automatique, Kodak laisse l’opportunité de pouvoir maîtriser pleinement les différents paramètres de son appareil. Ce qui fait du Z915 un appareil pas cher pour se former, avant de sauter le pas des reflex.
Mode vidéo limité, réactivité à améliorer
Qui dit appareil d’entrée de gamme, dit qu’il a fallu rogner sur certains éléments. La vidéo est de ceux-ci, avec un mode VGA (640 x 480 pixels) tout ce qu’il y a de plus standard: la HD n’est pas encore démocratisée.
Autre point perfectible, la réactivité de l’appareil dans certaines situations. Le Z915 n’est pas lent en prise de vue -bonne vitesse de déclenchement- mais perd un peu de temps entre les clichés et s’allume/s’éteint modestement. Rien de grave, loin de là, mais c’est perfectible.
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