Casio Exilim EX-Z400 : la promesse
Casio, spécialiste de la haute vitesse et des compacts extrafins nous présente son compact «classique», le EX-Z400. D’un look sobre et conventionnel, l’appareil mise sur le grand-angle, la vidéo HD et le mode incrustation d’images. Pari réussi?
Casio Exilim EX-Z400 : la réalité
Des images molles
Maîtrisant parfaitement les capteur réactifs et la miniaturisation de l’électronique, Casio va devoir désormais s’atteler à un autre chantier: l’optique. En effet, en regardant les clichés obtenus par grand soleil, un qualificatif s’impose pour qualifier les clichés: mous. Propres certes (en plein jour, il vaudrait mieux), très convenables pour un tirage mais sans pêche, sans piqué. C’est encore plus prégnant quand on zoome, l’objectif devenant d’une mollesse toute «barbapapesque». Si les images sont un peu molles, elle ne sont pas pour autant mauvaises: le EX-Z400 permet de faire de bon clichés que l’on relèvera d’un coup de «J’ai de la chance» de Picasa.
Simple, efficace, mais un peu lent
Pour qui ne veut pas rentrer dans les menus, le EX-Z400 s’en sort plutôt pas mal et s’avère assez simple d’utilisation, d’autant que les déclencheurs photo et vidéo sont distincts. Le bouton BS gagnerait à être renommé en «scènes», mais c’est subjectif. Le nombre de modes scènes est ahurissant (38!) et le mode automatique s’en sort plutôt bien.
Mais quand on a eu un EX-FC100 dans les mains, on ne peut que regretter sa réactivité ici pas de mode rafale. Les images fixes produites par le EX-Z400 sont meilleures mais la vitesse de prise de vue est largement inférieure.
Gestion du bruit par aplat
La gestion du bruit numérique est le deuxième cheval de bataille auquel Casio va devoir s’atteler. On parle d’abord hautes sensibilités, dans lesquelles l’appareil pagaye comme nombre de compacts. Le rendu de chaque constructeur est spécifique et on retrouve bien la marque de Casio dans les clichés de ce EX-Z400, qui tend à lisser les bords et faire une moyenne de certains aplats en détruisant au passage certains détails. Un lissage qu’on finit par retrouver sur les clichés en haute lumière: une stratégie pour obtenir des tirages lisses et «propres» mais qui perdent au final un peu de finesse.
Le parti pris du lissage est encore plus marqué une fois le mode «Maquillage» activé (un bouton lui est dédié en haut à gauche de l’appareil): les défauts de la peau sont en partie masqués par un puissant effet de lissage. Là encore pour la bonne cause puisqu’il s’agit de cacher les petits soucis des épidermes.
Mode incrustation à revoir
Prenez un humain -un collègue journaliste pour ma part- mettez-le sur un fond uni et testez le détourage dans des conditions de luminosité satisfaisante (lumière neutre, également répartie, etc.). Qu’obtenez-vous? Un sujet détouré certes, mais à la truelle: tandis que notre fond était gris-clair et mon illustre confrère habillé en bleu et noir, l’appareil s’est avéré incapable de le détourer correctement, rognant la manche, laissant une partie du mur à un autre endroit.
A moins d’avoir un fond très différent (typiquement un fond vert) et un excellent éclairage, l’appareil n’arrive pas à un résultat satisfaisant. Autrement dit, le commun des mortels passera son chemin.
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