Casio Exilim Zoom EX-H10 : la promesse
Pour se faire une place parmi les grands acteurs de la photo, Casio a misé dans un premier temps sur la finesse avec ses premiers Exilim extrafins puis, plus récemment, sur les modes rafale avec son délirant EX-F1et ses déclinaisons (FH20, FC100et FS10). Voilà que le constructeur nippon s’invite dans le domaine très en vogue des appareils compacts au zoom puissant, un monde ultraconcurrentiel…
Casio Exilim Zoom EX-H10 : la réalité
Puisqu’il va être fatalement comparé aux ténors du secteur, les Panasonic Lumix DMC-TZ7 et Canon PowerShot SX200IS, commençons par lui donner un bon point: il est bien plus compact. Membre de la confrérie des compacts au zoom puissant (x10 pour le EX-H10 et les autres, x12 pour Panasonic), le nouveau bébé de Casio n’a pas l’embonpoint de ses concurrents. Quoiqu’un peu plus lourd qu’un compact de base, l’appareil tient dans la poche (pas trop serrée) d’un jean’s.
Une image aux traits forcés
En pleine lumière, les images sont plutôt bonnes et agréables à l’œil. De près, en zoomant sur la photo, on se rend compte que le traitement d’image force un peu trop: les détails sont écrasés pour fournir une image plus pétante, plus contrastée, au prix d’une certaine perte de détails.
L’optique a tendance à «franger» en hautes lumières (on voit une frange violette sur les bords des feuilles et des toits lorsque ceux-ci se découpent sur le ciel) et manque de piqué. Mais pour le commun des mortels, la qualité est très satisfaisante.
Faiblesse en basses lumières
Tout comme l’optique, le traitement des images en basse lumière n’est pas le point fort de Casio. Quoiqu’en progrès, l’appareil montre toujours ses faiblesses dès 400 ISO et souffre de 800 à 1600 ISO. L’effet de moutonnement (perte de détails et formation de «pelotes») est encore plus prégnant en vidéo.
Pas de zoom optique en vidéo
Une vidéo qui, si elle est HD, n’est pas la plus convaincante du genre. Outre le manque de finesse et l’absence d’un mode rafale, si appréciable chez Casio, on n’a même pas droit à un zoom optique lorsque l’on filme, mais à un zoom numérique tout ce qu’il y a de plus fruste. En pleine lumière, si on est loin du TZ7, on apprécie cependant la définition de l’image HD qui renvoie le VGA dans l’Antiquité.
Des centaines de clichés avec une seule charge
S’il y a un domaine que Casio domine avec cet appareil, c’est bien l’endurance de la batterie. C’est bien simple: avec plus de 800 clichés au compteur, l’appareil nous a épuisé les doigts. Un argument qui peut avoir du poids pour qui part longtemps en vadrouille dans un endroit dépourvu de prises électriques.
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