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Test : Un compact aussi à l’aise dans l’eau qu’au fond du sac à dos

Renforcé et étanche, il est très capable en photo. Mais il pèche dans les basses lumières et oublie la vidéo HD.

L'avis de 01net.com

Olympus Mju Tough 6010

Les plus

  • + Renforcé et étanche
  • + Design sympathique
  • + Prix

Les moins

  • - Pas de vidéo HD
  • - Zoom limité

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 20/11/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Olympus Mju Tough 6010

Définition du capteur 12 Mpx
Ouverture max en grand angle 3.5
Ouverture max en téléobjectif 5.1
Zoom optique 3.6 x
Ecran (diagonale) 6.9 cm
Voir la fiche complète

Olympus Mju Tough 6010 : la promesse

Selon le dictionnaire anglais Cambridge, tough signifie « fort ; difficilement vaincu ». Tough, ça veut donc dire que c’est costaud, comme la ligne de compacts numériques du constructeur nippon Olympus, dont ce µ6010 (prononcer « mü ») est le dernier rejeton. Petit frère plus économique du Mju Tough 8000 SW, a-t-il les arguments pour convaincre ?

Olympus Mju Tough 6010 : la réalité

Sur le plan technique, le Mju 6010 est vraisemblablement un Mju 8000 SW moins renforcé : là ou son grand frère est tout en métal, ce petit poucet se « contente » de parties métallique englobées dans un moule plastique renforcé. Si le métal est gage de solidité et s’avère plus luxueux, le plastique de ce nouveau modèle n’est en rien ridicule et l’appareil fait robuste une fois en main.

Le drop, le drop !

Casser pour casser, ce n’est pas notre genre, mais quand on nous dit qu’un appareil est résistant, on le martyrise quand même un peu. Sur notre moquette fine comme une peau de chagrin, l’appareil a subi plusieurs petit drops (chute + petit coup de pied bien ajusté). Et s’est à chaque fois réveillé comme une fleur.
Il a aussi adoré prendre une petite douche (trop) matinale et s’est lové au fond d’un sac à dos deux semaines durant. Sans se plaindre le moins du monde.
Côté solidité, le contrat est respecté, même si nous déconseillons de s’en servir pour ouvrir les canettes de bière ou pour caler des parpaings sur le chantier de Dédé.

Belle qualité d’image en plein jour

Malgré son petit objectif périscopique et sa vitre de protection, l’appareil délivre de jolies images entre 100 et 400 ISO. Le piqué n’est pas le plus beau du monde, l’appareil tend parfois à surexposer un peu les sujets en plein soleil, mais les images sont éclatantes et assez bien définies. Si le zoom est limité du fait des contraintes techniques de ce genre d’appareil renforcé, le fait de disposer d’un grand-angle (28 mm en équivalent 24-36 mm) est un vrai plus. D’autant qu’Olympus a fait du très bon travail et que la distorsion est bien contenue.
La qualité d’image se dégrade bien évidemment dès que notre ami Hélios rentre dans son terrier : comme bien (trop) souvent chez Olympus, la gestion du bruit numérique en basse lumière est médiocre et le rendu, un peu « sale » à 800 ISO, ne fait que s’amplifier à 1600. Espérons que le constructeur considère acheter des capteurs Exmor R (comme celui du WX1) à Sony ou tout autre dispositif de cet acabit. Une importante bataille est en train de se jouer sur le champ des hautes sensibilités et l’argument de pouvoir faire des photos en le soir sans flash est tout sauf fallacieux.

Vidéo HD à la trappe, format xD limitant

Au rang des regrets, on note le mode vidéo, limité au VGA (640 x 480 pixels).  Sachant qu’on trouve de la HD sur des compacts à moins de 200 euros, c’est léger. Vient ensuite le format xD, format historique d’Olympus. Certes un adaptateur est livré pour y glisser une carte micro SDHC, mais on y perd en vitesse de capture et d’écriture. Les cartes xD étant, de leur côté, limitées à 2 Go, il faudra faire le choix de la vitesse ou de la capacité…

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