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Test : Un compact au look classique qui trébuche sur l’ergonomie

Joli, discret, pas mauvais en photo et bon en vidéo, le FP8 aurait gagné à être doté de boutons plus classiques.

L'avis de 01net.com

Panasonic Lumix DMC-FP8

Les plus

  • + Stabilisation optique
  • + Design et dimensions
  • + Vidéo HD
  • + Grand-angle

Les moins

  • - Rien

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 14/09/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Panasonic Lumix DMC-FP8

Définition du capteur 12.1 Mpx
Ouverture max en grand angle 3.3
Ouverture max en téléobjectif 5.9
Zoom optique 4.6 x
Ecran (diagonale) 6.9 cm
Voir la fiche complète

Panasonic Lumix DMC-FP8 : la promesse

2009, année de la rigueur chez les compacts de Panasonic? Pour le Lumix DMC-FP8 c’est sûr! Corps rectangulaire aux arêtes presque tranchantes, noir comme un café italien servi dans une cave sans lumière, il pousse le look classique et discret jusqu’à l’exubérance. Est-il aussi rigoureux pour ses clichés que son apparence le laisse penser?

Panasonic Lumix DMC-FP8 : la réalité

Son look d’appareil froid et austère vole en éclat lorsque, une fois allumé, les boutons de commande de la face arrière s’illuminent de bleu. Une touche «Playstation 2» qui plaira aux fans. On salue l’effort de Panasonic qui renouvelle la prise en main de ses appareils. Mais la médaille à son revers.

L’ergonomie pas au top

Le souci de ces jolis boutons bleus est qu’ils sont tout sauf agréables et précis: très fins, trop fins diront certains, ils rendent la prise en main moins agréable que sur les anciens appareils de la marque nippone. On rate parfois les touches et celles-ci ne sont pas franchement agréables au toucher. Il faut ajouter à cela le bouton OK excentré, auquel on décernera le titre de «mauvaise idée de la semaine». Ou comment un caprice de design dessert la prise en main.

Discrétion assurée, distorsion maîtrisée, mais manque de piqué

Le gros point fort de ce FP8 est bien sûr son encombrement très réduit et sa vitesse d’allumage: avec son objectif périscopique, la disponibilité est quasi immédiate puisqu’on n’a pas à attendre la sortie de l’optique. Ou comment shooter et partir vite fait: un appareil très discret.

Malgré cette compacité du bloc optique, Panasonic n’a pas tout sacrifié: comme le FT1, APN tout terrain que nous avons déjà testé, le FP8 offre un grand-angle et un facteur de zoom qui n’est pas ridicule. Comme son aïeul, le FP8 a un piqué d’une mollesse digne d’un gastéropode, mais les clichés restent tout à fait convenables. D’autant que la montée en ISO est assez bien maîtrisée pour un compact du genre.

La vidéo HD au poil et une stabilisation pas bidon

Une fois encore, les ingénieurs de la marque font preuve de savoir-faire sur la vidéo HD. Sans égaler un TZ7(la vidéo est en MJPEG, et non en AVCHD), l’image est de bonne qualité et, fin du fin, le zoom optique est actif. A cela s’ajoute la stabilisation qui nous a paru excellente. Panasonic communique beaucoup son nouveau procédé de stabilisation, le Power O.I.S qui remplace le vénérable Mega O.I.S (donc, Power > Mega) et, rien qu’au jugé, on se rend compte que le procédé marche bien. A bout de bras en mode zoom au maximum l’image reste étonnamment nette.

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