Logitech Cordless Desktop MX 5500 Revolution : la promesse
Logitech est synonyme de clavier et de souris. Voir la société suisse coupler sa souris MX Revolution et un clavier multimédia n’est donc pas une surprise fracassante. La qualité de la MX Revolution n’est plus à prouver. En revanche, le MX5500 n’est pas encore passé entre nos mains. C’est donc sur lui que repose le succès de ce couple. D’autant que ce modèle multimédia est pensé pour Windows Vista. Pour Vista seulement ?
Logitech Cordless Desktop MX 5500 Revolution : la réalité
Amoureux du minimalisme, de la forme épurée, du périphérique qui va à l’essentiel et fait fi des diodes qui clignotent, vous allez être déçus. Dans un premier temps tout au moins. Car, quand on sort le MX5500 de sa boîte, on regrette pendant une fraction de seconde de ne pas avoir été plus assidu en cours d’astrophysique. Il y a des boutons partout, noir, blanc et orange, avec un écran qui clignote et une sonnerie qui fait bip. On se demande ce qui se passe.
Halte aux préjugés !
Passé le premier moment de panique, qui fait faire ses valises et fuir à toute jambe, on se rend compte finalement que le clavier de Logitech est plutôt bien conçu. Massif et arrondi certes, mais pas plus que l’Etoile noire. Et la surabondance de touches est finalement un avantage de poids. A gauche, vous pilotez la musique jouée par votre PC, en haut, les touches de fonction peuvent également servir de raccourcis pour lancer, qui Word, qui le calendrier ou encore une recherche sur le Web.
Alors certes, pour le calendrier, il vaut mieux utiliser Vista, même chose pour les trois touches situées en bas à droite du clavier, qui lancent respectivement le Media Center, la galerie photo Windows et les gadgets de Vista.
Mais pour autant, avec XP, elles sont attribuées à d’autres fonctions, votre lecteur iTunes, par exemple, pour la touche Media Center. Pour le reste, grâce à SetPoint, le logiciel fourni par Logitech, il est possible de configurer à l’envi toutes ces fonctions pour faire ce que vous en voulez. En définitive, cette abondance de touches est plutôt utile, ces dernières étant rapidement adoptées.
Vive le petit écran !
En dérivant de ces touches surnuméraires, on aboutit logiquement sur l’écran situé, bossu, sur la partie supérieure du clavier. Si on peut s’interroger sur la pertinence de voir afficher la température ambiante, il est beaucoup plus intéressant de voir le titre du morceau en cours de lecture et la progression de celle-ci. Cela évite de s’arrêter dans sa tâche en cours pour consulter iTunes, toujours par exemple.
Et puis, ce petit écran affiche également, accompagné d’un petit bip, une petite enveloppe dès que vous avez reçu un nouvel e-mail. Pratique et judicieux. Que dire de plus ? Eh bien qu’il affiche également les calculs que vous pouvez mener depuis la fonction calculatrice embarqué dans le clavier. On est loin d’une calculatrice scientifique, mais les fonctions minimales sont bien présentes.
Que demander de plus ? Eh bien que cela fonctionne. C’est le cas. Gloire à Logitech. Car tout tourne d’emblée sans avoir à s’échiner à configurer quoi que ce soit, on branche le dongle Bluetooth USB au PC et l’on appuie sur un bouton. Paf, miracle, le couple clavier souris est alors opérationnel.
Et pour le clavier ?
Reste une dernière question. Le confort d’utilisation du clavier. Le repose-poignet est agréablement placé. D’autant que l’absence de fil offre une grande liberté de mouvement. Si les touches sont un peu hautes –par rapport à un clavier à touches en affleurement–, elles offrent un confort de frappe très agréable. Ferme et souple à la fois. On pourrait presque le comparer à un clavier Keytronics, Rolls du confort, monstre de la frappe au kilomètre sans broncher.
Alors oui, pas de défauts pour ce clavier. Malgré une utilisation assidue sur plusieurs jours, la batterie ne semble pas vouloir commencer à baisser. Et puis, pour finir, une fois ses repères pris, les différences de disposition de certaines touches (Début, Fin, etc.) ne gênent plus.
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