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Test : Un caméscope qui donne envie de dégainer à toutes les occasions

Le Flip MinoHD de Cisco n’est pas sans défauts mais la qualité de ses vidéos et son mode de partage original séduisent.

L'avis de 01net.com

Cisco Flip MinoHD

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 22/10/2009

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Fiche technique

Cisco Flip MinoHD

Type de capteur CMOS
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Cisco Flip MinoHD : la promesse

Donnant la possibilité à chacun de partager instantanément ses vidéos sur Internet ou par e-mail, le Flip est, selon Cisco, le précurseur d’une nouvelle catégorie de caméscopes de poche, conjuguant simplicité et faible coût. Le plus fin d’entre eux, baptisé MinoHD, filme comme son nom l’indique en haute définition (720p) et sera disponible en France, dès le 3 novembre, au prix de 199 euros. Qu’est-ce que ce petit appareil offre réellement de plus au consommateur ? Son prix est-il justifié ? Nos réponses après l’avoir testé.

Cisco Flip MinoHD : la réalité

Conçu par Pure Digital Technologies, une société récemment rachetée par Cisco, le Flip se décline, en France, en trois modèles l’Ultra, l’UltraHD et le MinoHD. C’est ce dernier, le plus fin et le plus design des Flip, que nous avons testé en avant-première. Au premier abord, l’appareil laisse un peu sceptique. Vu de face, le MinoHD, avec son minuscule écran (moins de 4 cm de diagonale) et avec sa grosse touche rouge, ressemblerait presque à un téléphone portable pour senior, simplifié à l’extrême, avec son bouton d’appel d’urgence. De dos, c’est déjà mieux : l’objectif fait comprendre qu’on est face à un appareil photo ou à un caméscope. Deux dos sont proposés, soit en version noir glossy, soit en version chrome, toutes deux assez réussies.

Un connecteur USB extractible
La connectique de l’appareil est limitée, mais l’essentiel est au rendez-vous. On trouve ainsi un pas de vis standard sous l’appareil pour fixer un trépied, une sortie TV out pour le relier à un téléviseur (le câble Composite est fourni) et un connecteur USB, qu’on extrait du caméscope d’une simple pression sur un bouton.
Brancher ce connecteur sur le port USB d’un ordinateur (sachant que le Flip, long d’une dizaine de centimètres en est indissociable) requerra dans certains cas l’usage d’une rallonge. Avec un ordinateur portable ou un netbook, par exemple, l’objectif, légèrement proéminent, peut gêner lorsque l’on connecte le Flip. Dans ce cas, il peut être retourné (objectif vers le plafond), mais il n’est alors plus possible de regarder l’écran pour vérifier la charge.

Un usage simplifié grâce à des fonctions limitées
L’utilisation du Flip est d’une simplicité enfantine. Pas de menus compliqués : sous l’écran, au bouton rouge permettant de lancer ou d’arrêter la capture s’ajoutent six touches sensitives donnant la possibilité de zoomer, de regarder sa vidéo ou de l’effacer. La mise en route et l’extinction du MinoHD s’effectue depuis un bouton dédié, sur le côté, et l’appareil se tient à la verticale comme la plupart des téléphones d’entrée de gamme.
La capture s’enregistre au format MP4 (H.264) en HD, avec une résolution de 1 280   720 pixels (soit du 720p). Il n’est pas possible de modifier cette résolution, ni de prendre des photos. En mode lecture, grâce au petit écran et au haut-parleur intégré, peu puissant, on peut rapidement contrôler la qualité de sa prise de vue. Plus gênant, en équivalent 24×36, on dispose d’une focale de 40 mm environ, guère mieux. Le champ de vision est donc réduit – on est loin d’un grand-angle – et filmer en intérieur (ou dans un lieu où l’on va manquer de recul) peut très vite devenir compliqué.

Des vidéos qui supportent la lecture plein écran
Une fois transférées vers l’ordinateur, les vidéos réalisées avec le MinoHD se montrent, à la lecture, de bonne qualité, même en plein écran, sous réserve d’avoir filmé dans des conditions de luminosité correctes (le Flip n’intègre pas de torche). De plus, ce petit appareil offre une capacité de Stockage de 4  Go – une centaine de mégaoctets étant dédiés au logiciel embarqué –, soit la possibilité de filmer environ une heure avant de saturer la mémoire, l’autonomie donnant, quant à elle, la possibilité de réaliser environ 1 h 30 sans avoir besoin de recharger l’appareil sur le connecteur USB.
Précisons toutefois que la qualité de lecture des vidéos est liée à l’équipement de l’ordinateur. Cisco recommande, en la matière, un ordinateur Pentium 4 à 3 GHz au moins pour un PC ou Core Duo à 1,66 GHz pour un Mac. En dessous de cette configuration, l’utilisateur peut rencontrer des problèmes de fluidité.

Logiciel Flipshare embarqué
Pour accéder à l’environnement Flipshare, il suffit de connecter le Flip sur le port USB pour que le logiciel embarqué s’installe. Les utilisateurs du nouveau système d’exploitation Windows  7, confrontés à l’absence de toute invitation à se connecter à FlipShare, devront exécuter eux-mêmes le fichier d’installation situé dans la mémoire de l’appareil. Convivial et intuitif, Flipshare offre un lot de fonctions, dans des menus classiques ou de grosses icônes.
Quel que soit son niveau, l’utilisateur trouvera donc facilement le moyen de sauvegarder ses chefs-d’œuvre, (si nécessaire) de couper le début ou la fin de l’un deux, de mettre en musique une séquence, d’insérer cette dernière dans une carte de vœux, d’en extraire des photos, de l’envoyer par e-mail à ses contacts ou de partager sur Internet, avec ses amis, tous ses travaux. Nous avons testé avec succès toutes ces fonctions avec la version anglaise de Flipshare, mais pour le lancement du 3 novembre, Cisco promet une version francisée.

Un partage simplifié mais pas instantané
Les vidéos peuvent être envoyées par e-mail au travers de Flipshare. Les destinataires ne reçoivent pas un fichier mais un simple lien à cliquer, les vidéos envoyées étant, en fait, stockées sur des serveurs mis à la disposition par Cisco. Le partage instantané de ses vidéos avec ses proches mis en avant par le constructeur n’est toutefois pas une réalité. D’abord, il faut avoir un ordinateur connecté à Internet à portée de la main pour réaliser ce partage, le Flip ne supportant ni le réseau mobile  3,5G, ni le Wi-Fi.
Ensuite, l’envoi d’une vidéo par e-mail prend un certain temps, proportionnel au poids et donc à la longueur du fichier vidéo. N’oublions pas que 5 minutes de vidéo correspondent au bas mot à un fichier de 300  Mo. Mieux vaut disposer d’une connexion en très haut débit et d’un peu de temps devant soi.
La contrainte existe également côté utilisateur. Pour lui, la lecture de la vidéo sera d’autant plus fluide que sa connexion à Internet offre un bon débit. Enfin, le partage ne se limite pas à l’envoi par e-mail, l’utilisateur peut également se créer une chaîne depuis laquelle il pourra transférer ses vidéos vers Facebook, Twitter ou MySpace.

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