Panasonic HDC-HS300 : la promesse
Avec son HDC-HS300, Panasonic lève le rideau sur un caméscope numérique très prometteur, avec capteur 3 Mos 10 millions de pixels, zoom optique 12x stabilisé, son 5.1, écran tactile, mode vidéo intelligent, disque dur de 120 Go et surtout définition vidéo Full HD. Tout y est pour vous faire rêver. Sachant qu’il est tout de même près de 1500 euros, faut-il craquer pour cet appareil? La réponse avec notre test.
Panasonic HDC-HS300 : la réalité
Une finition et une ergonomie irréprochables
Sa finition noire est excellente et son ergonomie s’avère très satisfaisante. Testé par différents utilisateurs, la prise en main est jugée ferme, stable et les touches tombent très bien sous les doigts. Rien à signaler non plus du côté de la qualité d’affichage du viseur et de l’écran LCD. S’agissant d’un écran tactile de 6,9 cm de diagonale, le confort est au rendez-vous, aussi bien pour filmer que pour piloter les fonctions de l’appareil.
Néanmoins, lors de nos tests, nous avons pu constater que les touches présentes sous l’écran, pratiques pour piloter l’appareil à bout de bras, sont un peu dures ou pas assez sensibles. Nous verrons les conséquences plus loin.
Une lenteur un peu pénible
Un défaut se fait rapidement ressentir sur ce HDC-HS300: il lui faut huit bonnes secondes pour s’allumer et pour déclencher l’enregistrement! Une lenteur flagrante, due en partie à l’ouverture électronique du cache de l’objectif et qui s’avère très désagréable. Impossible de saisir un instant important sur le vif.
Dès lors, on est plutôt tenté, entre deux séquences, de fermer l’écran LCD, mettant l’appareil en veille. Mais là encore il faut trois secondes pour être opérationnel. Sans compter qu’une fois l’écran LCD fermé, le caméscope fini par s’éteindre automatiquement au bout de cinq minutes…
Pour sûr, il filme en Full HD !
Un petit tour dans les options de l’appareil afin de s’assurer que tous les réglages sont optimums et là, le sourire revient sur le visage de l’utilisateur. Première bonne surprise, les menus sont très simple à utiliser. On ajuste ses réglages en quelques clics. Dès les premières minutes d’utilisation, on apprécie non seulement la qualité d’affichage mais aussi l’efficacité de la stabilisation optique. Bien entendu, lorsque l’on pousse le zoom à son maximum (12x), il est impossible, à moins d’avoir un trépied, de maintenir une image stable. Néanmoins, jusqu’en 5x, il est très facile -en fonction des utilisateurs- de filmer sans que l’image ne donne «le mal de mer».
Comme nous le décrivions plus haut, les touches présentes sous l’écran sont un peu dures à manipuler. Concrètement, ce défaut se fera sentir si on doit filmer au dessus d’une foule, à bout de bras ou l’objectif placé à un mètre du sol pour être bien en face du petit dernier de la famille. Généralement, ces commandes déportées se montrent rapidement très pratiques. Et pourtant avec ce caméscope Panasonic, ce n’est pas vraiment le cas. Il faut appuyer assez fort sur ces petites touches pour que la commande réagisse. Ainsi, la pression nécessaire pour réaliser un zoom, par exemple, se répercute sur le cadrage de l’image et on voit clairement -à la lecture de la vidéo- une légère saccade.
Une bague de mise au point et de zoom manuel
L’un des points forts de ce HDC-HS300 est la bague présente à l’avant de l’appareil. En fonction du mode choisi, celle-ci intervient -au choix- sur la mise au point ou bien sur le zoom. Dans le premier cas, cela permet de donner des effets intéressants à ses vidéos ou d’intervenir là où l’autofocus perd les pédales.
Pour le zoom, l’intérêt est discutable. En effet, la gâchette que l’on pilote de l’index est assez sensible pour faire de «petits zooms». Il n’est donc pas utile d’aller s’ennuyer à manipuler l’appareil au risque de passer la main devant l’objectif.
Un résultat très convainquant
Force est de constater que, relié à un téléviseur 40 pouces Full HD, les images tournées en extérieur sont d’excellente qualité. Les couleurs sont fidèles, éclatantes et d’une fluidité irréprochable. A cela s’ajoute un son de très bonne qualité. Bref, que du bonheur!
En intérieur, on n’hésite pas à activer le mode intelligent du caméscope (mode IA) qui se charge pour vous de trouver les meilleures réglages. Le résultat est convaincant, même si la pièce ne baigne pas dans la lumière. Avec un peu de temps et d’application, le rendu peut encore être amélioré en procédant, entre autres, à la balance des blancs.
Correct pour la photo
La fonction photo de cet appareil fonctionne aussi bien avec le mode vidéo qu’avec le mode photo. Seule grosse différence, avec le mode vidéo, les photos sont limitées à une définition de 8,3 millions de pixels (3840×2160 pixels). La raison est assez simple: les 2,1 millions de pixels restant sont utilisés pour filmer en Full HD. Il est ainsi possible de capturer une photo alors que l’on est en train de filmer. Avec le mode photo, le trio de capteur MOS s’exprime librement et la résolution atteint plus de 10 millions de pixels (3984×2656 pixels). Quel que soit le mode choisi, si cela est nécessaire, la torche fait office de flash très correct.
Une fois les images transférées sur le PC, on apprécie un résultat plutôt correct pour un caméscope. Les clichés laissent tout de même une impression d’aplat et les couleurs sont fades en intérieur, là où le flash se déclenche. Correct sans plus donc…
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