Kodak EasyShare EX1011 : la promesse
Devant le succès rencontré par les cadres numériques, Kodak se devaitde proposer sa propre gamme. Le constructeur a ainsi débuté l’annéeavec l’annonce de quatre modèles de tailles et de caractéristiquesvariées, disponibles en France depuis le début du mois de mai. Aveceux, Kodak promet à ses clients le visionnage immédiat de leurs photoset vidéos, tout en donnant vie à ces souvenirs, ainsi que la lecture deleurs fichiers MP3 et de leurs vidéos. Des fonctions originales fontégalement leur apparition, telles que la possibilité de connecter sans fille cadre au PC, en Wi-Fi, ou celle de retoucher ses images directementdepuis le cadre. Qu’en est-il exactement ? Ces nouveautés sont-ellesutiles ? Les cadres Kodak valent-ils le coup qu’on cède à la tentation ?Nos conclusions.
Kodak EasyShare EX1011 : la réalité
Après
avoir branché le produit sur le secteur et l’avoir allumé, le diaporama
des photos de démonstration, placées par le constructeur dans la
mémoire interne de 128 Mo, se lance automatiquement. La qualité de
l’écran, lumineux et présentant un affichage net, est indiscutable. Il
est dommage, en revanche, qu’il ne soit pas possible de régler
l’inclinaison du cadre. Pour ceux qui souhaiteraient le placer en
hauteur, mieux vaut l’accrocher au mur car, sur son pied, il s’avère un
peu trop incliné.
Il est possible de piloter l’appareil
directement depuis le cadre, grâce à une rangée de boutons située sur le
dessus, mais étant donné qu’ils sont en retrait, ce n’est pas très
pratique. Le plus simple consiste à utiliser la petite télécommande
fournie avec l’appareil. En appuyant sur la touche principale en haut à
droite, on accède à différents réglages, la navigation s’effectuant par
l’intermédiaire de touches directionnelles et de validation. Il est
ainsi possible de paramétrer la luminosité de l’écran, la durée
d’affichage des images, leur orientation, les transitions entre les
photos : de quoi personnaliser facilement ses diaporamas! Il est même
possible d’ajouter de la musique puisque l’EX1011 lit le format MP3.
En
revanche, malgré les dires de Kodak sur son site, nous n’avons pas
trouvé d’options de retouche : on peut tout au plus supprimer, copier,
ajuster une image au format 16/9e de l’écran. Et encore faut-il que
les images soient d’une résolution compatible avec cette dernière
fonction. En effet, nous ne sommes pas parvenus à afficher en plein
écran une photo de 640×480 pixels. Cette résolution s’avère peut-être
insuffisante pour cet écran de 800 x 480 pixels.
Enfin, s’il est
possible de zoomer légèrement une photo et de changer son orientation
depuis la télécommande, la manipulation n’est pas gardée en mémoire. Il
est donc déconseillé de mélanger dans un même diaporama des photos en
mode portrait et en mode paysage.
Concernant la connectique,
l’appareil bénéficie d’un équipement haut de gamme. Il est possible
d’ajouter une carte mémoire ou de brancher une simple clé USB sur le
cadre (grâce à un adaptateur fourni) pour accroître sa capacité. On
peut également relier l’EX1011 au port USB d’un ordinateur, ce qui
s’avère assez pratique pour transférer ses médias vers la mémoire
interne du cadre, ce dernier étant visible dans l’explorateur comme un
disque amovible. Surtout, l’appareil est compatible Wi-Fi. Il est donc
supposé pouvoir échanger des fichiers avec un ordinateur sans qu’il
soit nécessaire de relier les deux via un câble – sous réserve, bien
sur, d’être équipé d’un routeur Wi-Fi et d’un ordinateur relié à ce
système.
Connecter le cadre en Wi-Fi ne présente guère de
difficultés, même si la saisie des éléments de sécurité peut sembler
fastidieuse à certains. On est censé ne le faire qu’une fois, après
tout). Les choses se compliquent dès lors qu’il s’agit de faire
communiquer le cadre et le PC, puisque l’installation du logiciel
EasyShare Wireless Picture Frame Edition est requise ainsi que celle de
Windows Media Player 11. Il faut également activer le partage des
fichiers. On est loin du côté très «grand public» du cadre
électronique et pour un bénéfice qui laisse sceptique. D’une part, le
cadre propose d’autres moyens de transfert beaucoup plus simples et,
d’autre part, la présence requise du player Microsoft exclut toute
possibilité de transférer ses photos en Wi-Fi depuis un PDA… Dommage ! Et c’est sans compter les impévus : l’EX1011 a
refusé de se connecter à un portable sans que l’on parvienne à savoir
pourquoi… les aléas de l’informatique. En revanche, le simple fait de
relier le cadre au réseau Wi-Fi de la maison, lui permet d’accéder aux
photos qui auront été éventuellement stockées sur le site du
constructeur : Kodak Gallery. Plutôt pratique !
Enfin, le
cadre de Kodak accepte la lecture de fichiers Vidéo MPEG-1 et MPEG-4 au
format .MOV ou .AVI mais il ne faut pas compter regarder de films en
DivX. Les seules vidéos que nous sommes parvenus à lire, depuis le
cadre, émanaient d’appareils photo numériques.
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