Telefunken Digicadre 8001 : la promesse
Plus qu’un produit high-tech, un cadre numérique se veut un objet dedécoration. Sa principale mission est donc de mettre en valeur lesphotos. Si l’esthétique et les fonctions de présentation des imagessont primordiaux dans le choix d’un cadre, la facilité d’emploi compteaussi pour beaucoup dans la mesure où il s’agit d’un accessoire trèsgrand public. Nous avons donc vérifié que le Digicadre de Telefunken -une première pour cette société habituellement citée pour sestéléviseurs – répondait bien à ces critères.
Telefunken Digicadre 8001 : la réalité
Lancé sous la référence 8001, le premier Digicadre de Telefunken
bénéficie d’une confortable diagonale de 8 pouces, soit près de 20
centimètres, ce qui autorise l’affichage de photos dans un format
d’environ 12,5 centimètres de hauteur sur 16 de largeur.
La mise en
route est simplissime : il suffit de brancher le cadre sur le secteur
et de positionner sur ON le bouton, à l’arrière, pour faire défiler les
photos de démonstration stockées par le constructeur dans les 16 Mo de
mémoire interne.
Dès
le premier coup d’œil, on constate que les clichés
sont particulièrement bien mis en valeur par la luminosité de l’écran –
luminosité réglable, par ailleurs, par le biais d’une mollette – et par
son cadre en acrylique noir. Pour les réfractaires au noir, Telefunken
prévoirait toutefois de commercialiser, pas avant 2007, d’autres bords
pour habiller le modèle 8001, les cadres étant interchangeables.
Une
petite télécommande, au format d’une carte de crédit, fournie avec
l’appareil, donne accès aux commandes principales (arrêt, lecture,
zoom, etc.) et aux différents réglages. Il suffit de presser
la touche stop pour arrêter le diaporama puis setup.
Parmi les
paramétrages, on relève la possibilité de lancement d’un diaporama dans
un ordre aléatoire ou d’affichage multiple (jusqu’à quatre photos
simultanément), le choix entre huit types de transitions (du fondu
enchaîné à la mosaïque en passant par un mode aléatoire) et du temps
d’affichage de chaque cliché (de 3, 5, 10, 30 ou 60 secondes), la
suppression de fichier et le choix de la langue parmi les six disponibles
(allemand, anglais, espagnol, français, italien ou portugais).
Les
photos peuvent donc être mises en scènes, selon l’envie du moment, de
façon extrêmement simple et efficace. Il ne manque vraiment que la
musique au Digicadre.
Il est possible de stocker plusieurs dizaines
de photos (au format .jpg, le seul accepté par l’appareil) dans la
mémoire interne du Digicadre, sans que la qualité n’ait trop à souffrir
d’éventuelles opérations de compression des
fichiers.
On
peut utiliser, pour transférer les fichiers d’un
ordinateur vers le cadre, un câble USB/mini USB standard (non fourni).
Mais, pour ne pas être limité en termes de nombre d’images à afficher,
l’idéal consiste à introduire la carte mémoire de son appareil photo,
par exemple, dans le lecteur multiformat, situé sur le côté de
l’appareil. Surtout que les principaux formats de cartes sont acceptés
: Compact flash I et II, Memory Stick (Duo, Pro, etc) ou SD/MMC. On
peut même copier directement une photo depuis une carte, dans la
mémoire interne de l’appareil.Il est également possible, grâce à
un second port USB (host), présent à l’arrière du cadre, de brancher
directement son appareil photo.
Le Digicadre recèle encore
d’autres trésors cachés. En appuyant sur le bouton exit de la
télécommande, on affiche ses photos sous forme de vignettes à l’écran.
Après avoir sélectionné et affiché en plein écran l’image de son choix,
on peut presser la touche zoom pour un agrandissement jusqu’à huit fois ou
sur la touche rotate, pour la faire pivoter. Des possibilités qui sont
aussi accessibles via le menu setup.
Le Digicadre adapte autant
que faire se peut les photos à la taille de l’écran. Bien sûr, mieux
vaut utiliser des formats numériques plutôt que des photos argentiques
scannées, sous peine de voir l’appareil combler les « trous » par des
bords noirs. De la même façon des photos en mode portrait s’afficheront
avec deux larges bords noirs de chaque côté. L’astuce consiste à lancer
le mode affichage multiple car, alors, l’appareil s’arrange pour
assembler les photos pour qu’il y ait le moins de bords noirs possible
– deux visuels en mode paysage, un en mode portrait, par exemple.
Enfin,
Telefunken a eu la bonne idée de prévoir plusieurs systèmes de fixation
de son appareil. On peut le visser sur un pied, l’accrocher à un mur ou
le poser en mode horizontal ou vertical.
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