Logitech Compact Keyboard K300 : la promesse
Lorsque Logitech commercialise un nouveau clavier, on attend toujours l’idée qui le démarquera de la concurrence. Eh bien là, il n’y en a pas à priori, le Compact Keyboard K300 ne serait rien d’autre qu’un simple clavier. Ou presque, car sous son appellation Compact se cache un produit censé être moins encombrant qu’un clavier conventionnel. Une promesse rendue possible par des touches réagencées et notamment plus regroupées. Le Compact Keyboard ne perd-il pas alors tout le confort indispensable à une frappe agréable ?
Logitech Compact Keyboard K300 : la réalité
Il existe un fait, presque une règle : un clavier, normalement, c’est noir. Que ceux qui trouvent cela triste se réjouissent, le Compact Keyboard K300 apporte une petite touche d’originalité en ayant (légèrement) recours à une teinte orangée. C’est en effet cette couleur qui est utilisée pour le libellé des touches dédiées aux fonctions multimédias mais aussi pour la surface sur laquelle toutes les touches sont placées. Quant à la pertinence du résultat final, c’est une affaire de goût… En tout cas, pour la simplicité d’utilisation, on ne peut pas faire mieux : on raccorde le clavier à un port USB du PC, et tout fonctionne (y compris les touches multimédias).
Ratatiné et compact mais confortable
Une fois en main, le K300 ressemble plus à un clavier de gros transportable (PC portable de 17 pouces et plus) qu’à celui d’un PC de bureau. Comparé à notre clavier Dell, aussi banal que peu ergonomique, le modèle Logitech est plus petit et pourtant bien plus agréable.
En largeur, il fait 5 cm de moins (soit 40 cm), mais 5 de plus en hauteur (18 cm) que le Dell. Un petit plus qui change tout, ou presque, puisque ces 5 cm sont occupés par un repose-poignets. A 30 euros le clavier, Logitech n’offre pas le luxe d’une matière molletonnée, mais un modeste bout de plastique. Cependant, celui-ci relève juste le niveau des mains de façon qu’elles soient bien placées dans l’alignement des touches.
Exit donc les risques de poignets endoloris au bout de quelques heures de travail. Après une journée entière de frappe, aucune gêne ne s’est fait sentir. Au contraire, la frappe courte et silencieuse de ce modèle sait se faire immédiatement apprécier.
Des touches réagencées que l’on adopte rapidement
Rien à signaler du côté des touches alphabétiques, de celles du pavé tactile ni des touches Entrée, Ctrl et Maj, que l’on utilise à répétition. Elles sont tout ce qu’il y a de plus classique. Dès lors, pour réduire la largueur, le constructeur a tout simplement supprimé la touche Windows, normalement placée à droite de la barre d’espace, et disposé les flèches directionnelles juste sous la touche Maj de droite. Un bloc de touches, assez concentrées, que l’on peine à trouver dans les premiers temps.
Idem pour les touches Page haut, Fin, Supprimer, Début, etc., qui sont disposées au-dessus du pavé numérique. On se fait à tout, cela se vérifie, puisque l’on parvient à retrouver sa pleine cadence de frappe en quelques heures d’utilisation à peine. Après trois jours seulement, on ne réfléchit plus, on pianote tel un virtuose du clavier avec, toujours, ce silence et cette frappe courte très appréciable.
Pas de fioriture, mais des fonctions pratiques
A l’instar encore des claviers de PC portables, le K300 dispose d’une touche Fn pour activer les fonctions multimédias. Une solution simple et efficace qui consiste à utiliser des combinaisons plutôt que des touches spécifiques afin de limiter l’encombrement.
Et c’est réussi, puisque l’on retrouve le lot habituel de fonctions multimédias, pour régler le volume ou le couper, changer de piste, lancer ou suspendre la lecture d’un morceau ou d’un film et lancer ses applications. En l’occurrence, il s’agit de lancer son client de messagerie, son navigateur Internet, la calculatrice ou encore un onglet de recherche. Bref, il s’agit là d’un ensemble de combinaisons très pratiques.
Un clavier toujours propre
Afin que le fond orange situé sous les touches ressorte bien, celles-ci ont été espacées de près de 2 mm. Immédiatement, on se dit que la saleté n’aura aucun mal à se frayer un chemin et que les miettes de pain et autres poussières feront vite grincer la frappe. Mais, là encore, le constructeur a pensé à tout, puisque chaque touche peut s’enlever assez facilement. A ce stade, il est possible de passer l’aspirateur sans rien abîmer. Ou presque ! Car il ne faut pas abuser de la chose. Les touches en plastique ne supporteront pas d’être enfichées et retirées trop régulièrement. D’ailleurs, il n’est pas assuré que Logitech prenne en charge les touches abîmées par trop de manipulations…
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