Microsoft Wireless Laser Desktop 7000 : la promesse
Indissociable compagnon de l’ordinateur, le couple clavier/souriscontinue d’être l’interface de référence entre l’homme et la machinetant que la navigation à la Minority Report n’aura pas pointé le boutde son nez. A chaque génération ses améliorations et la nouvelle sérieWireless Laser Desktop 7000 représente le haut de gamme du géantaméricain Microsoft.
L’inventeur du Natural Keyboard remet son travail sur l’ouvrage en proposant un kit haut de gamme à l’inclinaisonparamétrable et aux touches à largeur variable. Mais cet ensemble vaut-illes 130 euros affichés ?
Microsoft Wireless Laser Desktop 7000 : la réalité
Des touches qui répondent
Il n’y a pas que look dans la vie, et
quand on en vient aux interfaces homme/machine l’argument le plus
important est sans nul doute l’ergonomie et la facilité d’utilisation.
En ce qui concerne le clavier, il n’y a pas grand-chose à reprocher. La
disposition incurvées des lettres et la plus grande taille de celles
qui sont au milieu perturbent un peu au départ mais s’avèrent assez
rapidement judicieuses, étant donné que ce sont celles qui sont le plus
éloignées des mains. La réactivité des touches, sans être la meilleure
du monde ,se révèle très bonne et le toucher général des lettres est
très agréable.
Le revêtement du repose-poignet est très agréable sans
provoquer de sudation. Les touches multimédias sont clairement
dissociées, tant par l’agencement, que par le matériau et leur temps de
réponse. Les touches affectées sont plutôt utiles (comme la
calculatrice par exemple) et les programmes s’ouvrent immédiatement.
Les touches multimédias pilotent aussi bien Windows Media Player
qu’iTunes, mais ne semblent pas reconnaître Winamp.
Les seuls
reproches en terme d’ergonomie que l’on puisse faire à ce clavier sont
la faible réactivité des trois touches sensitives programmables en haut
du clavier (qu’on a tendance à délaisser) ainsi que la
présence du cerclage chromé et du plastique au niveau du
repose-poignet. Recouvrir tout le bas du clavier du matériau
antidérapant l’aurait
rendu plus agréable, le cerclage offrant une différence de
niveau parfois dérangeante. On apprécie en revanche les deux patins en
caoutchouc que l’on peut disposer à sa guise à l’avant ou à l’arrière
du clavier selon l’inclinaison préférée.
La souris qui n’aime que les droitiers
Qui dit souris ergonomique dit souvent forme tarabiscotée. Cette Laser
Mouse 7000 n’échappe pas à la règle avec ses courbes futuristes et son
asymétrie. Une disposition spatiale qui la condamnera à n’être utilisée
que par des droitiers ou des gauchers masochistes en manque de
sensations. Epousant très bien la courbure de la main, d’un
droitier, ce mulot n’est pas une télécommande déguisée: hormis les
boutons de clic et la molette, deux uniques boutons de commande se
cachent à proximité de la tranche accueillant le pouce. Précise dans le pointage, la souris n’est
pas trop lourde et ne fatigue pas plus qu’une souris filaire d’un
gabarit inférieur.
Une partie logicielle non intrusive
De la même façon que la
partie matérielle a bien évolué, la partie logicielle s’est elle aussi
adaptée. Loin des pilotes archilourds à lancer et des interfaces
intrusives et polluant la barre des tâches, les logiciels installés
sont quasi invisibles. On remarque juste un OSD un peu différent quand
appuie sur les boutons du contrôle du volume, qui sont du reste à la
fois discrets et efficaces. Cliquer sur la molette donne un aperçu des
programmes façon exposé d’Apple et c’est bien la seule chose que l’on
remarque. Malgré cette discrétion, les panneaux de contrôle installés
permettent de régler en profondeur les touches et la sensibilité. La
discrétion sans sacrifier l’efficacité, on apprécie vraiment.
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