Sony Vaio VGN-SR19 : la promesse
A l’heure du raz de marée «Eee PC», Sony ne bouge pas d’un iota etpoursuit sa politique haut de gamme. Ce VGN-SR19 en est la preuve.Dedans, c’est du matériel performant, Centrino 2 et ATI Radeon, dehorsc’est de l’éprouvé -coque plastique épurée et mate. A mille cinq centeuros et un Vista pro sous le capot, la machine est faite pour desutilisateurs exigeants qui en veulent pour leur argent.
Sony Vaio VGN-SR19 : la réalité
Le saint clavier…
Qu’on aime ou pas le revêtement plastique gris mat -c’est une question
de goût- on ne peut que s’incliner devant le clavier,
pièce maîtresse sur un notebook de travail. Comme sur le Z11 et sur les
très haut de gamme, depuis 2 ans, le clavier est constitué d’une base
fixe dont sortent les touches, procédé génial qu’a repris depuis Apple
sur ses iBook et iMac. Une esthétique certaine d’un côté, mais
surtout un confort et une précision de frappe accrue, éléments
important pour qui tape du texte, rapports et autres Powerpoint à
longueur de temps. La puissance des machines tendant à être très
largement suffisante pour la grande majorité des utilisateurs, les
détails sont de moins en moins accessoires et peuvent marquer des points
décisifs. Sur ce coup, comme sur le Z11, confort de frappe, espacement
et réactivité des touches amènent un verdict sans appel : c’est du bon
boulot.
…et l’écran divin
Il y a des technologies et des logos qui
ne servent à rien, juste à nous faire croire qu’on peut laver plus blanc que
blanc. Et il y a des combinaisons de 3 lettres qui peuvent nous prouver
le contraire. Prenez X-Black par exemple, passez-y une couche de LCD et
finissez ça avec LED et vous obtenez : X-Black LCD LED. Un acronyme
barbare, aussi poétique qu’un râle de yéti, mais qui se charge de vous
prouver, une fois allumé, que ce n’est pas que du flan.
L’écran, d’une résolution convenable -on aurait pu espérer un chouïa
plus, du 1440 x 960 par exemple- est tout simplement un régal pour les
yeux. D’une luminosité très très homogène -merci aux LED- il offre
des angles de vision tout bonnement excellents et un taux de contraste
du même acabit. Certains pourront regretter le traitement brillant
(mais nettement moins réfléchissant que certaines configurations HP,
Toshiba, etc.) c’est un plaisir de travailler dessus et de regarder des
films aux noirs profonds. Là encore, bien joué M. Sony.
Les professionnels, ces grands enfants
Jadis, une machine pro
se distinguait du reste du marché par l’obsolescence des puces
graphiques. Les mœurs et les besoins ont poussé les constructeurs à
revoir ces équipement et cela profite à ce SR-19 puisqu’il embarque une
Radeon Mobility HD 3470 qui tape les 2000 points sous 3DMark : en
clair, pour les non-joueurs, on peut tout à fait jouer à la majorité
des jeux 3D dans la résolution native de l’écran, soit 1280 x 800
pixels. Ou faire tourner Autocad ou 3D Studio et autres applications de
modélisation. Avec Centrino 2 et Core 2 P8600 inside, les performances de la
machine sont bonnes, très bonnes. Elle est gavée de RAM comme une oie du
Sud-Ouest -4 Go- il n’est donc pas besoin de prévoir une mise à jour
et le disque, lui aussi confortable (200 Go), a la bonne idée de tourner
en 7200 tours/minute, ce qui dope clairement les performances, certes au
détriment de l’autonomie, 2h20 en lecture DVD. Mais ça reste acceptable.
Sony a (toujours) du mal avec les prises et les options
Si
Apple rime avec sortie vidéo propriétaire, Sony rime un peu avec «2 USB
pas plus» et «sortie vidéo numérique absente». Comme sur la très grande
majorité des bécanes de la marque, on se contente donc deux pauvres
prises USB 2.0, bien solitaires, ne permettant pas, comme celles de
Toshiba, de recharger des périphériques lorsque la machine est éteinte.
DVI et HDMI semblent être réservés à une clientèle plus multimédia ou à
des versions plus chères -on aperçoit la trace d’une pré découpe pour
une possible prise HDMI sur la partie gauche de la carlingue, comme si
notre modèle avait été castré. Sony ayant tendance à bien faire gonfler
les prix pour ce genre d’option, l’hypothèse semble juste. Comme à son
habitude Sony pratique une politique des options chères, des options
(HDMI, port hybride e-SATA/USB, etc.) dont il nous semble, au regard
de la facilité avec laquelle les autres constructeurs y ont recours,
qu’elles ne sont plus si compliquées que cela à implémenter. On se
consolera en se rappelant qu’il n’y a pas si longtemps une machine
pro à 1500 euros chez Sony relevait du déstockage ou du plan du
cousin
Riton qui est en prison. Et qu’on a tout de même la Webcam, le lecteur
d’empreintes et le Wi-Fi n. Les choses bougent chez Sony, c’est un
fait, mais elles bougent un peu lentement dans certains domaines!
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