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Test : Umi VR Box 3, le casque de réalité virtuelle low cost

Alors que le nouveau Gear VR de Samsung s’apprête à être commercialisé aux côtés du Galaxy Note 7, des produits équivalents beaucoup moins chers sont proposés par des constructeurs chinois. C’est le cas de ce VR Box 3 d’Umi, vendu seulement une quarantaine d’euros.

L'avis de 01net.com

UMI VR Box 3

Les plus

  • + Prix
  • + Compatibilité application Cardboard

Les moins

  • - Immersion
  • - Possibilité de nausée chez les personnes sensibles

Qualité des optiques

3 / 5

Qualité d'immersion

2.5 / 5

Confort & ergonomie

3 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 10/08/2016

Voir le verdict

Fiche technique

UMI VR Box 3

Type de casque Pour smartphones
Compatibilité Samsung Galaxy Note 5. S6 edge Plus
Contrôle du smartphone Partiel
Voir la fiche complète

La réalité virtuelle, ce secteur en plein ébullition où l’on croise tout et n’importe quoi ; du bluffant HTC Vive à l’incroyablement médiocre DeePoon E2. Entre les deux naviguent des modèles pour PC ou pour smartphone d’une qualité variable. A 39,99 euros, importé de Chine par le site PhoneDroid, le VR Box 3 fait partie de ces casques qui nécessitent un smartphone pour fonctionner.

01net.com – Le casque UMI VR Box 3.

Acceptant les mobiles entre 4 et 6 pouces, il est fabriqué en plastique plutôt léger, avec un assemblage correct, mais pas forcément rassurant quant à la durée de vie du produit sur le long terme. L’ensemble est confortable à condition qu’on n’utilise pas le casque des heures, à cause d’un rembourrage un peu trop fin. Sur le haut se trouve une molette permettant de régler l’écartement des lentilles.

01net.com – Le rembourrage est un peu léger pour permettre de porter le casque trop longtemps.

Un système proche de Cardboard

Sur chaque côté, on trouve une autre molette qui avance ou recule tout le bloc dans lequel se trouve le smartphone. Cela ajuste la netteté de l’image en fonction de sa propre acuité visuelle, mais cela rétrécit également l’image si on éloigne l’écran au maximum, un peu dommage pour un casque censé être immersif.

01net.com – Le bouton magnétique situé en dessous à gauche permet de valider les menus sans avoir à retirer le smartphone du casque.

Sur le bas de l’appareil, se situe enfin un dernier bouton, de type magnétique. Equivalent à celui du Cardboard de Google, il permet de valider ses choix dans les menus. Un système très pratique qui évite de devoir sortir son smartphone du casque toutes les cinq minutes.

A utiliser avec parcimonie

C’est d’ailleurs l’application Cardboard de Google que nous conseillons d’utiliser avec le casque. Difficile autrement d’accéder facilement à du contenu optimisé pour la réalité virtuelle, si ce n’est en effectuant des recherches hasardeuses via le Play Store. Le magasin d’application ne propose en effet aucune section dédiée ; avec l’application de Google, leur accès est donc considérablement facilité. Contrairement à Samsung, il faudra passer par ce service tiers, Umi ne proposant pas son propre portail, comme le fait le Coréen.

01net.com – L’une des molettes de réglage du point.

La qualité de rendu obtenue est, quant à elle, différente en fonction du téléphone utilisé. Evidemment, un modèle à grand écran à la définition QHD est conseillé. Malgré tout, les pixels restent bien visibles à cette distance (réduite) des yeux. On est loin du résultat presque parfait obtenu par des solutions évidemment vendues bien plus cher (on pense bien sûr au HTC Vive). Les personnes sensibles risquent également d’avoir quelques haut-le-cœur assez rapidement. Pour illustrer cela, quatre personnes de la rédaction l’ayant essayé pendant seulement quelques minutes se sont toutes senties mal juste après. On a connu plus convaincant.

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