Dell XPS 14 (Gold) : la promesse
Changement de look pour la gamme XPS de Dell. Calqué sur le châssis de l’ultrabook XPS 13 de la marque, celui du XPS 14 est plus épais mais tout aussi travaillé. D’après la fiche technique, ce PC portable 14 pouces est un ultrabook, conforme aux diverses contraintes définies par Intel : processeur basse consommation, épaisseur contenue, démarrage rapide, etc. Le modèle que nous avons eu en test est une machine presque finale et correspond – à quelques détails près – à la configuration baptisée « Gold » sur le site de la marque, vendue 1 299 euros. Nous vous proposons ici un tour d’horizon de la machine et nos premières impressions. Nous attendons un XPS 14 définitif pour vous livrer un test plus exhaustif.
Dell XPS 14 (Gold) : la réalité
Avec son capot en aluminium brossé et son intérieur noir, au toucher doux caoutchouteux, il est difficile de ne pas craquer pour le Dell XPS 14. Cet ultrabook tranche radicalement avec la gamme XPS et les machines premium XPS z d’il y a un an. Equipé d’un écran brillant de 14 pouces protégé par une vitre de Gorilla Glass, le XPS 14 reprend tous les ingrédients de l’ultrabook XPS 13 de Dell dans un plus grand gabarit. La machine s’épaissit (2,2 contre 2,1 cm) et s’alourdit (2,1 contre 1,4 kg) mais gagne en confort d’utilisation.
Le clavier est correctement proportionné, les touches tombent naturellement sous les doigts et le rétroéclairage (réglable selon deux niveaux d’intensité) facilite la saisie dans la pénombre. Le touchpad offre une surface entièrement cliquable – et sans bouton physiquement délimité – mais nous semble un peu trop large. Lors de la saisie de texte sur le clavier, le pouce de la main droite a tendance à l’effleurer, ce qui provoque un mouvement involontaire du curseur. Une phase d’adaptation sera nécessaire pour maîtriser les clics « invisibles » et les mouvements de doigts liés au défilement, rotation d’image, etc. Heureusement, un très bon logiciel de paramétrage est là pour vous aider.
Un écran brillant avec des zones d’ombre
Le confort passe également par l’écran de 14 pouces, d’une définition de 1 600 x 900 pixels. Dell fait cependant le choix d’une dalle brillante, sensible aux reflets, mais tente d’atténuer ce défaut en boostant la luminosité. Nous l’avons mesurée à 435 cd/m2 et le taux de contrastes, quant à lui, est de 960:1. La qualité d’affichage est donc théoriquement au rendez-vous mais, suivant l’inclinaison de l’écran, des zones « sombres » apparaissent et ternissent l’image. A ce prix-là, ça ne passe pas. Espérons que les unités finales seront plus satisfaisantes sur ce point.
Un processeur capricieux
A l’intérieur de cet ultrabook, Dell a placé un processeur Intel basse consommation, condition sine qua non pour qu’une machine puisse prétendre faire partie de la famille. C’est donc un Core i7-3517U, avec double cœur cadencé à 1,9 GHz, appuyé par 8 Go de mémoire qui se charge d’exécuter les applications. D’ailleurs, prototype oblige, le processeur de notre unité de test a connu quelques ratés lorsqu’il était trop sollicité. Sa fréquence s’abaissait toute seule à 800 MHz pour ne plus en bouger et ce, malgré une température tout à fait raisonnable. Dell nous a affirmé que ce problème n’affectait que les machines de présérie et que les versions finales en seraient débarrassées.
Deux cartes graphiques en service
Le contrôleur graphique intégré au processeur (Intel Graphics HD 4000) fonctionne de pair avec la carte graphique Nvidia GeForce GT 630M grâce à la technologie Optimus de Nvidia. La puce graphique prend la main lorsque vous lancez une application ou un jeu plus gourmand en puissance.
Bien que le portable n’ait pas vocation à se transformer en une machine pour joueur, la puissance de la puce Nvidia suffit pour s’amuser occasionnellement avec Diablo III et d’autres jeux peu exigeants. A l’inverse, si vous tentez de jouer en définition native avec tous les détails au maximum, la machine s’essoufflera rapidement (entre 30 et 42 images par seconde relevées lors des tests).
Se pose donc la question de l’intérêt d’une puce « si limitée » dans cet engin. Si, c’est la mobilité qui est en point de mire, la GeForce n’a rien à faire là. Elle élève la consommation de la machine (13,4 watts au repos et 65 watts en charge), les nuisances sonores (mesurées à 42,5 dB maximum) et la température, qui peut atteindre presque 48° C sous le boîtier. Si le but est de jouer de temps en temps, autant y aller franchement et placer une GeForce GT 640M, plus véloce et techniquement mieux pourvue que la 630M.
A l’aise à la maison et en voyage
En l’état, le XPS 14 pouces peut tout à fait faire office de machine principale à la maison et, dans le même temps, de compagnon de voyage. Un rôle que ne pourrait pas raisonnablement tenir un ultrabook à écran 13,3 pouces avec 128 ou 256 Go de SSD. Le gabarit du Dell XPS 14 lui permet de se glisser dans un sac – attention quand même au gros adaptateur secteur de 470 g – et il tient 4 h 30 sur batterie.
Vos données sont sauvegardées sur un disque dur de 500 Go dont la vélocité est boostée par un module de SSD de 32 Go mSata. Cette association fonctionne correctement : la machine est réactive sous Windows 7, sort de veille (presque) instantanément mais ne démarre pas en un temps record (une trentaine de secondes. Du côté de la connectique, on trouve deux ports USB 3.0, deux sorties vidéo numériques (HDMI et miniDisplayPort), une prise casque/micro combinée et une prise réseau ultrarapide. Un module Bluetooth 4.0/Wi-Fi n (compatible WiDi) et un lecteur de carte mémoire viennent compléter l’équipement de la machine.
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