C’est la petite star d’Ultimate Ears, l’enceinte ultraportable qui colle parfaitement à la philosophie nomade du constructeur américain. Avec ses 420 grammes et ses dimensions réduites (104 mm de hauteur pour un diamètre de 95,3 mm), elle s’embarque facilement dans un sac. Mais c’est surtout sa classification IP67 (protection totale contre la poussière, immersion jusqu’à un mètre de profondeur) qui fait qu’on peut l’utiliser en toutes circonstances : sous la douche, sur une plage de sable, au bord d’une piscine, et même dans l’eau… puisqu’elle flotte.
Parfaitement taillée pour les vacances d’été, comme nous avons pu le constater par nous-même au bord d’une piscine. La construction est impeccable avec un maillage en tissu qui entoure complètement la Wonderboom 4 et des extrémités en plastique souple qui peuvent amortir les chutes jusqu’à 1,5 mètre de hauteur. Sur la partie supérieure est greffée une boucle élastique qui permet de la transporter plus facilement ou de la suspendre n’importe où. À l’arrière de la partie inférieure, un solide capot étanche protège la seule connectique, un port USB-C permettant uniquement de la recharger.
Des commandes complètes…
Sur le haut de l’enceinte, trois boutons. Le premier commande l’alimentation (avec un témoin lumineux). L’appairage s’effectue avec l’autre petit bouton lui aussi muni d’une LED. Au centre, le bouton principal sert à contrôler la lecture/pause, mais permet aussi de passer à la chanson suivante grâce à une double pression. Ultimate Ears aurait pu en revanche intégrer la possibilité de revenir à la chanson précédente avec un triple clic, mais il n’en est rien. Une pression longue sur ce même bouton permet de connecter la Wonderboom 4 avec un autre exemplaire (Wonderboom 3 ou 4 seulement), avec deux modes au choix : stéréo ou mono sur les deux selon la manière dont elles sont disposées.
En façade, les deux boutons + et – sont évidemment dévolus au volume sonore, comme c’est le cas historiquement sur les enceintes Ultimate Ears. Leur marque de fabrique en quelque sorte. En pressant les deux boutons simultanément, on obtient le niveau de charge de la batterie. Il est énoncé par une voix en anglais selon trois niveaux : normal mode de 36 à 100 % de batterie (témoin lumineux blanc), low battery de 10 à 35 % (témoin rouge) et critical battery à moins de 10 % (témoin rouge clignotant).
…Même sans application
Un dernier bouton situé tout en dessous de l’enceinte permet de basculer quant à lui entre trois modes sonores. Lorsqu’il est pressé une première fois, il active l’outdoor boost qui permet de passer d’un volume sonore maximal de 86 dB à 87 dB pour une utilisation extérieure. Quand on appuie une seconde fois sur ce même bouton, on passe au mode podcast, l’enceinte réduit alors fortement les basses. On y perd en chaleur des voix, mais on gagne clairement en intelligibilité. Enfin, une troisième pression revient au standard mode initial.
Les commandes sont donc très riches, mais faciles à prendre en main. Ultimate Ears compense ainsi l’absence d’application. On aurait toutefois bien aimé en disposer pour contrôler plus de paramètres, par exemple l’égalisation, le changement de langue des messages vocaux ou encore bénéficier du mode Party Up permettant de la connecter avec plus de modèles de la gamme du constructeur.
De la puissance dans une taille limitée
Mais l’essentiel n’est toutefois pas là, puisque la qualité sonore nous intéresse en priorité. Pour reproduire le signal audio, Ultimate Ears a choisi d’intégrer deux transducteurs actifs de 40 mm et deux radiateurs passifs de 46,1 mm x 65,2 mm pour s’occuper des fréquences plus basses. Les lois de la physique étant ce qu’elles sont, bien entendu que la Wonderboom ne délivre pas un son d’une qualité époustouflante. Au même titre que n’importe lequel de ses concurrents. Mais pourtant, elle s’en sort tout de même très bien pour une telle compacité.
La puissance est bel et bien là, même si de la distorsion se fait forcément sentir dès que l’on dépasse le dernier tiers du volume. Pourtant, le phénomène est beaucoup moins perceptible en extérieur, lieu d’usage de prédilection de l’enceinte. Le mode outdoor boost ajoute d’ailleurs le petit sursaut de puissance nécessaire dans ce cas. Mais ce qu’on apprécie certainement le plus est la diffusion de la musique à 360°, permettant de ne pas avoir à veiller à orienter l’enceinte vers soi ou de pouvoir tourner autour tout en disposant toujours d’un son optimal. Autour d’une piscine, le résultat est parfaitement convaincant et sa résistance aux aléas humides est un argument de choc.
On pourra également en profiter suffisamment longtemps sans avoir à recharger sa batterie censée fournir 14 heures d’alimentation. Dans les faits, nous avons pu dépasser les 15 heures à un niveau sonore raisonnable, autour de la moitié du volume sonore. Suffisant pour passer une journée entière à la plage ou à la piscine.
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