Panasonic Viera TX-50CX680E : la promesse
Le téléviseur Panasonic que nous avons testé est un modèle 50 pouces (TX-50CX680E), et s’inscrit plutôt en milieu de la gamme Ultra-HD de Panasonic, sans affichage 3D. Son indice de fluidité est limité à 200 Hz, contre 800 Hz chez son grand frère CX700. Le téléviseur n’a pas non plus de fonction d’enregistrement des programmes sur stockage externe, qui apparaît seulement à partir du modèle CX700, plus haut de gamme. Nous l’avons testé par rapport au CX700, sachant que les prix entre les deux modèles 50 pouces sont actuellement très similaires.
Panasonic Viera TX-50CX680E : la réalité
Côté design et finition, c’est du même acabit que le CX que nous avons récemment testé. Le CX680 est très sobre et agréable à regarder, même s’il ne joue pas trop sur la finesse de sa dalle, il paraît très léger et affiné vu de face. Les menus (notamment Firefox OS) sont identiques à ceux du CX700, aussi fluide et rapide, sans être ultra-réactifs non plus. Dans ce domaine, on reste un peu dans l’ancien chez Panasonic, même si toutes les options sont très bien pensées, et surtout parfaitement organisées.
Taux de contraste énorme, couleurs moins fidèles
Le rétroéclairage du CX680 n’est pas de type « Direct LED » comme chez le CX700, mais au moins, le « local dimming » fonctionne : la barre de LED inférieure ne s’allume que derrière les objets plus clairs. Ce n’est pas très précis, mais mieux que rien… Quoi qu’il en soit, sans ce rétroéclairage dynamique, la dalle de CX680 (techno VA) affiche un taux de contraste qui bat des records : entre 6200 et 6600:1 selon nos différentes sondes optiques ! C’est excellent, alors que le CX700 reste bloqué autour des 4000:1. L’homogénéité de la dalle n’est pas impeccable, mais très acceptable compte tenu de la grande profondeur des noirs.
Pour les couleurs, c’est beaucoup moins précis qu’avec le CX700, même en mode « Vrai Cinéma ». Le DeltaE moyen est à 5,47 (contre 2,4 chez le CX700). En revanche, l’écran conserve de bonnes nuances de gris (gamma à 2,17 sans rétroéclairage dynamique, température moyenne de 6497°C). Le TV loupe un peu les trois couleurs primaires, et ne couvre du coup que 82% de la gamme sRGB, mais peut aller plus loin en activant le rendu de couleur natif.
Traitement d’image très correct
Globalement, l’image est agréable à regarder, et les couleurs sont bien vives. La gestion des mouvements est exactement au niveau de celle du CX700 (artefacts visibles uniquement en mode de fluidité maximal). Il reste toutefois une différence importante : le rétroéclairage scintille cette fois (en permanence) à 120 Hz, alors qu’il était à 240 Hz chez la CX700 (ce qui serait moins fatiguant pour les yeux). C’est le seul détail qui nous permet de distinguer l’indice de fluidité BMR 200 Hz du CX680 avec le BRM 800 Hz du CX700.
La mise à l’échelle des sources Full HD vers Ultra-HD est cette fois très légèrement visible lorsqu’on l’active au maximum (effet totalement invisible chez notre CX700 de test). Elle ne fait presque rien, à part accentuer quelques micro-contrastes. On aurait aimé que cette retouche rende l’image beaucoup plus piquée, détaillée, ce qui est parfaitement possible.
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