Samsung Serie 3 NP305U1A-A01FR : la promesse
Le Serie 3 NP305U1A est un netbook 11,6 pouces exploitant une plate-forme AMD Fusion. Pas de puce AMD Fusion C-60 ici – le processeur Fusion AMD pour netbook 10,1 pouces – mais un modèle E-450, censé être un peu plus véloce que son petit frère. Samsung nous promet un petit PC compact, léger, autonome, avec un écran mat affichant une définition de 1 366 x 768 pixels. L’heure est au passage au crible.
Samsung Serie 3 NP305U1A-A01FR : la réalité
La Série 3 de Samsung est aussi frustrante que la série 5, regroupant les ultrabooks de la marque. La finition est sans faille, mais la mécanique déraille. L’ensemble des matériaux utilisés est cohérent. Ils sont bien assemblés afin de former de jolies lignes et les plastiques sont de bonne facture. Le clavier chiclet a de petites touches et le confort offert ne sera pas forcément au goût de tous. Par exemple, la touche de retour arrière est trop petite. Si bien qu’on ajoute souvent des « = » au lieu d’effacer les lettres.
Le touchpad, quant à lui, est de bonne taille et bien aligné sous la barre d’espace. Les repose-mains sont donc de taille égale et assez profonds pour accueillir vos poignets lors de fastidieuses et longues séances de saisie… aussi longtemps que la batterie vous le permettra.
En effet, en lecture vidéo, cette dernière ne tient que deux heures ! Une telle endurance ne s’était plus vue depuis un an et demi sur les netbooks et encore moins chez Samsung. Par le passé, le coréen a réussi quelques coups de maître sur la famille des netbooks 10,1 pouces (avec le N210), en atteignant presque sept heures d’autonomie (toujours en lecture vidéo).
Bureautique et multimédia tout en chauffant
La plate-forme AMD logée dans le Serie 3 est la même que celle du U32U d’Asus. La seule différence réside dans l’espace de stockage de 500 Go (au lieu des 320 Go de l’Asus). On retrouve donc une puce Fusion E-450 (deux cœurs cadencés à 1,6 GHz), avec le contrôleur graphique Radeon HD6320M intégré et 4 Go de mémoire, dont une partie est ponctionnée occasionnellement par la Radeon.
L’ensemble ne consomme pas plus de 34,2 watts en charge et le niveau sonore de la ventilation reste aux alentours des 36 dB lorsque vous saturez les composants de la machine. Le silence est donc de mise, mais pas la dissipation de la chaleur. Nous avons relevé un pic de 53,6°C sur le dessous de la machine, au niveau de la mémoire. Si vous utilisez les ressources de la puce Fusion avec un jeu ou un encodage vidéo, laissez donc la machine sur le bureau pour vous éviter un coup de chaud sur les cuisses.
Cela dit, les performances de la machine ne lui permettent pas – et c’est bien normal – d’être à l’aise avec les jeux vidéo. A moins de baisser la résolution de l’écran et d’afficher une définition de netbook 10,1 pouces (1 024 x 600 pixels) avec des niveaux de détails frisant le zéro. Si vous avez le malheur de monter les détails et de jouer dans la définition native de l’écran (1 366 x 768 pixels), les scores oscillent entre 15 et 17 images par seconde, ce qui est trop faible.
Taux de contraste médiocre et pas d’USB 3
Le revêtement mat de l’écran 11,6 pouces est une bénédiction pour ceux qui aiment utiliser leur portable en extérieur. La luminosité de la dalle atteint 240 cd/m2 en moyenne. Un joli score pour une machine de ce format. Problème, le taux de contraste n’est que de 571:1, ce qui est en revanche très médiocre. Heureusement, le rendu des films est sensiblement amélioré par un profil lancé automatiquement par Windows Media Player 11 ou tout autre logiciel de lecture.
La puce Fusion et sa partie UVD3, destinée à la décompression matérielle de flux vidéo en tout genre, permettent de jouir d’un film MKV sans saccade, aussi bien sur l’écran que sur une télévision Full HD, en passant par la sortie HDMI présente sur les flancs de la machine. Cette dernière côtoie une sortie VGA, trois ports USB 2, une prise Ethernet Gigabit et un combo entrée/sortie micro-casque. Seul les ports USB 3.0 brillent par leur absence.
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