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Test : Toshiba Satellite P50-C, un beau PC portable à la configuration trop juste

Avec ses 900 euros sur l’étiquette, le Satellite P50-C de Toshiba fait le plein de puissance et son boîtier bénéficie d’une finition irréprochable. Une bonne affaire ?

L'avis de 01net.com

Toshiba Satellite P50-C-10E

Mobilité

2.5 / 5

Affichage

1 / 5

Appréciation générale

2.5 / 5

Autonomie & charge

2 / 5

Performances

1 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 29/09/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Toshiba Satellite P50-C-10E

Processeur Intel Core i7-5500U
Mémoire vive 8 Go
Capacité de stockage principal 1000 Go
Taille d'écran 15.6 "
Puce graphique Nvidia GeForce 930M
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Toshiba Satellite P50-C-10E : la promesse

Après le Satellite C55-C, c’est au tour du P50-C-10E de passer entre nos petites mains expertes. Ce Satellite de Toshiba est lui aussi équipé d’un écran 15,6 pouces et est bien plus haut de gamme que le précédent ! En atteste les 900 euros demandés par le constructeur nippon. Toshiba justifie cette rondelette somme par l’emploi d’une configuration plus musclée sous le clavier mais, surtout, par le soin apporté à la finition de l’appareil. Suffisant ?

Toshiba Satellite P50-C-10E : la réalité

Sur la forme, le C55 et le P50 de Toshiba sont très proches. Et pour cause, elles sortent du même moule ! Tout comme sur son PC d’entrée de gamme, Toshiba fait appel à Samsung pour mouler le plastique de ses boîtiers de PC. Même forme, même connectique, même disposition des éléments, nous sommes en terrain connu. Cependant le P50 ne joue clairement pas dans la même catégorie car contrairement au C55, Toshiba joue ici la carte du design.

Satellite P50 : une robe argentée très bien ajustée !

Exit le plastique apparent sur le capot et le plateau du clavier, place à une finition métallique façon aluminium brossé. Très classe, cette teinte argentée fait écho à la peinture de la même couleur que l’on trouve sur les charnières en plastique de l’écran. Mieux, elle contraste parfaitement avec les différents éléments de plastique noir, comme le contour de la dalle 15,6 pouces par exemple. En position « fermé », le PC accuse une épaisseur de 2,35 cm au plus haut mais parait bien plus fin. Une jolie illusion d’optique.

Sur la balance, le boîtier dépasse à peine les 2,2 kg, un poids acceptable si d’aventure on souhaite emporter la machine avec soi en voyage. En effet, le P50 est un PC portable 15,6 pouces assez endurant et pourra sans problème diffuser des films ou des séries le temps d’un voyage en train ou d’un vol moyen-courrier. En lecture vidéo, la batterie conserve l’ensemble opérationnel pendant 6 heures 30 ; en utilisation polyvalente, elle tient un peu plus de 5 heures.

A peine l’écran déployé, le PC dévoile une dalle brillante non tactile de 15,6 pouces. On y retrouve aussi un clavier noir à touches séparées et le touchpad. Le clavier est bien plus agréable au toucher que celui du C55 car, d’une part, les touches sont un peu moins à fleur de plateau et, d’autre part, leur course est un peu plus longue. Il aurait été parfait avec un peu de rétroéclairage ! Cependant, nos doigts ont apprécié courir d’un bout à l’autre pour la rédaction de ce test. Autre élément agréable à utiliser, le large touchpad à la surface très réactive et aux boutons de clics bien plus discrets et agréables à presser.

Ecran recalé !

Une dizaine de secondes après avoir appuyé sur le bouton de mise en marche, l’interface de Windows 8.1 s’affiche à l’écran. Et là, c’est la première douche froide ! La définition de la dalle est « juste » HD (1366 par 768 pixels). Pour le prix, nous nous attendions à du HD+ (1600 par 900 pixels) minimum. Et à une technologie de dalle autre que du simple TN. Outre la déformation naturelle de l’image en fonction de l’inclinaison de la dalle, cette technologie est souvent pointée du doigt, à raison, pour sa gestion capricieuse des couleurs.

Ce n’est d’ailleurs pas notre sonde de test qui dira le contraire ! Nous avons mesuré la luminosité à seulement 177 cd/m2, une intensité vraiment médiocre pour une machine de ce prix. Quant au taux de contraste, il atteint péniblement les 835:1 mais faute de luminosité suffisante, les zones obscures sont peu définies voire brûlées. Sur un appareil vendu presque 900 euros, c’est un défaut de taille.

Pas de vraie puce 3D ni de SSD

Déséquilibrée. C’est le premier adjectif qui vienne à l’esprit lorsqu’on regarde la configuration. Toshiba mise sur un bon processeur basse consommation, un Intel Core i7-5500U, cadencé à 2,4 GHz sur chacun de ses deux cœurs. Il l’associe à 8 Go de mémoire vive pour des lancements d’applications relativement rapides. En revanche, la partie graphique est au rabais. C’est une GeForce 930M, la même que sur le C55-C. Et si sur ce dernier, sa présence était plutôt un bon point, ici, elle fait un peu tâche d’huile. Elle fait certes tourner quelques jeux 3D plus ou moins récents (40 à 60 images par seconde relevées) mais, pour le prix, encore une fois, nous nous attendions à trouver une puce 3D un peu musclée. Et un peu de SSD. Asus, Acer ou encore HP proposent des modèles avec des tailles d’écran similaires, au même prix, et bien mieux équipés.

Le stockage est l’autre élément décevant de cette configuration. Pas de module de mémoire flash dédié à l’installation du système et de quelques applications. Et encore moins de SSHD, un disque dur hybride avec un gros cache pour vitaminer un peu le tout. Non, il faut se contenter d’un disque dur classique d’une capacité de 1 To dont les performances en lecture et en écriture sont moyennes. Enfin, si la connectique de l’appareil reste somme toute standard (3 x USB 3, HDMI, réseau, audio), il faut noter la présence d’un module Wi-Fi n/ac (contre Wi-Fi n seulement sur le C55-C).

Une barrette de plus et c’est tout !

Et nous qui pensions trouver un emplacement mSATA ou M.2 sur la carte mère du Satellite P50 pour éventuellement ajouter un module à la main, nous voilà déçus ! L’ensemble du circuit imprimé est vraiment très similaire à celui du Satellite C55. Ainsi, il n’y a pas de place pour un module SSD, ni pour un second disque. Seul un emplacement pour une barrette de mémoire vive supplémentaire est vacant. Cela permet de doubler la mise et d’atteindre la limite maximale admise par le processeur.

Terminons ce test en mentionnant que la ventilation atteint 38 dB sans le moindre mal lorsqu’on chatouille les composants et que le mercure peut grimper jusqu’à 51°C sous la machine. A ne pas prendre sur les genoux lorsqu’on fait un petit encodage vidéo ou lors d’une partie de jeux vidéo.

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