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Test : Toshiba Satellite P50-C, un beau PC bien trop cher

Les transformations subies par le Toshiba Satellite P50-C version 2016 suffisent-elles enfin à justifier son prix de 900 euros ?

L'avis de 01net.com

Toshiba Satellite P50-C-186

Mobilité

2.5 / 5

Affichage

1 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Autonomie & charge

1.5 / 5

Performances

1 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 22/01/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Toshiba Satellite P50-C-186

Processeur Intel Core i7-6500U
Mémoire vive 8 Go
Capacité de stockage principal 1000 Go
Taille d'écran 15.6 "
Puce graphique Nvidia GeForce 930M
Voir la fiche complète

Toshiba Satellite P50-C-186 : la promesse

Nouvelle année, nouveau processeur pour Toshiba. Le constructeur nippon a harmonisé toutes ses gammes avec des puces Intel Skylake et réédite certaines de ses références. C’est a priori le cas de ce nouveau Satellite P50-C-186 qui, sur le papier, est ne diffère guère d’unP50-C-10E si ce n’est par son Core i7 flambant neuf. Voyons ensemble si la nouvelle mouture, nantie de ce nouveau moteur, fait mieux que l’ancienne.

Toshiba Satellite P50-C-186 : la réalité

Si le moteur du P50 a partiellement changé, la carrosserie, elle, n’a pas bougé d’un iota. Et il faut reconnaitre que visuellement ce PC portable 15,6 pouces fait toujours son petit effet. L’esthétique est soignée, les matériaux choisis sont de bonne facture, mélangeant métal brossé et plastiques solides.

Même épaisseur (2,35 cm) et poids iso (2,21 kg), le boîtier reste fabriqué par Samsung et la connectique ne change pas : trois prises USB 3.0, un sortie vidéo HDMI, une sortie stéréo/entrée micro (jack 3,5 mm), une prise réseau auxquelles viennent s’ajouter le Bluetooth et le Wi-Fi ac pour les communications sans-fil.

Un lecteur de carte SD et un graveur DVD sont aussi présents sur les flancs de la machine.

Côté ergonomie, rien de nouveau sous le soleil : on retrouve le clavier à touches séparées agréable et le large touchpad, réactif et bien proportionné.

Toshiba Satellite P50 : de Broadwell à Skylake

Le Core i7-5500U laisse sa place à un Core i7-6500U. Dans les faits, peu de changements de performances sont à déclarer car, entre les deux puces, il n’y a que 10 MHz de différence. De plus, Toshiba a repris exactement la même recette que sur l’ancien modèle : 8 Go de mémoire, 1 To de disque dur et une carte graphique GeForce 930M.
Une configuration taillée pour la bureautique, le multimédia et un peu de jeu. En effet, la carte NVIDIA parvient à afficher entre 56 et 68 images par seconde sur nos titres de tests. Sur les jeux très récents, elle parvient à maintenir le cap au-dessus des 40 ips en gardant les détails sur « médium/faible ». Etonnant ? Non. La 930M n’est pas bien baraquée mais sa petite masse musculaire n’est franchement pas mise à l’épreuve par la dalle du P50 qui, elle, manque furieusement de pixels pour le prix.

Un écran toujours HD et toujours aussi peu lumineux

Pour 900 euros, Toshiba estime que fournir un écran affichant une définition d’au moins 1600 par 900 pixels n’est pas utile. Le nippon se cantonne donc à la HD, en 1366 par 768 pixels, et le comble c’est que, comme sur la version testée l’an passé, l’écran brillant (non tactile) n’est pas du tout au top.

Côté luminosité, nous avons relevé 188 cd/m2 contre 177 cd/m2 en moyenne. Le taux de contraste, lui, est heureusement en hausse et passe de 835:1 à 1175:1. Mais, là encore, pour le prix et les usages auxquels se destine la machine, Toshiba n’opte pas une dalle IPS mais seulement TN.

Ainsi, dès que l’écran est incliné selon un certain angle, les couleurs se déforment et sont soit trop claires, soit trop sombres.

Moins d’endurance ?

Autre petite déception, l’autonomie. Avec un processeur ayant quasiment les mêmes besoins en énergie que le précédent et un écran tout à fait médiocre, nous nous attendions à retrouver une endurance correcte en lecture vidéo et en utilisation. Il n’en est rien : nous avons relevé 5 heures 16 en lecture vidéo continue (contre 6 heures 30 sur la version précédente) et un peu plus de 4 heures 30 en utilisation polyvalente (contre plus de 5 heures auparavant). Une baisse qui est sans doute due à la légère différence de consommation électrique constatée entre les deux P50. Cependant, prise seules, ces deux autonomies restent finalement très correctes, de quoi regarder un film ou travailler pendant un long voyage en TGV.

Ajout de mémoire DDR3 possible

Enfin, pour ceux qui décideront d’opter pour la machine et qui souhaitent ensuite l’améliorer afin de lui donner un peu plus de souffle, sachez qu’il est possible d’ajouter de la mémoire vive.

Voire de remplacer le disque dur de 1 To par un autre modèle plus véloce voire par un disque SSD. SSD qui manque aussi cruellement pour le prix.

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