Passer au contenu

Test : Toshiba Satellite L650D-11D, un portable à puce AMD correct

Toshiba rajoute quelques Satellite à son catalogue, dont le L650D. Un écran, des options et des performances moyennes.

L'avis de 01net.com

Toshiba Satellite L650D-11D

Affichage

1.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 09/08/2010

Voir le verdict

Fiche technique

Toshiba Satellite L650D-11D

Processeur AMD Turion II P520
Mémoire vive 4096 Mo
Capacité de stockage principal 640 Go
Taille d'écran 15.6 "
Puce graphique ATI Mobility Radeon HD 5650
Voir la fiche complète

Toshiba Satellite L650D-11D : la promesse

Toshiba rejoint le cercle de plus en plus grand des constructeurs multipliant les configurations équipées de composants AMD. Ainsi, après les Acer 7551G et 5553G, le MSI Wind U250 et le HP dv7-4055sf, la déferlante des PC portables sous plate-forme AMD continue. Et après les Athlon II (Neo ou non) et le Phenom II X4 N, c’est au tour des nouvelles versions des processeurs Turion de faire leur apparition dans les machines, à l’instar de ce Satellite de Toshiba. Malheureusement, lors de sa présentation, l’esthétique et l’ergonomie ne nous avait pas paru très léchées. Ce test est donc l’occasion de s’en assurer…

Toshiba Satellite L650D-11D : la réalité

Fidèle à ses habitudes, Toshiba a recouvert son Satellite de plastique noir brillant avec quelques motifs. Si l’effet est très plaisant visuellement, nous retrouvons les traces de doigts usuelles dès la troisième heure d’utilisation. Le touchpad est toujours fondu dans le repose-mains et se démarque par sa matière légèrement granuleuse et deux énormes boutons. Quant au clavier, Toshiba n’a pas décidé de changer quoi que ce soit. C’est donc un modèle à touches « piano » que l’on retrouve sur ce Satellite, le chiclet « made in Toshiba ». Il occupe correctement l’espace à l’intérieur du châssis, la frappe est agréable et les raccourcis fonctionnels présents en pagaille.

Une seule puce graphique

Tout est bon dans le Turion deuxième génération ? Plus musclé que l’Athlon II X2 P320 de 200 MHz (2,3 GHz contre 2,1), le Turion II P520 est le moteur de ce Satellite L650D-11D. Contrairement à l’Acer Aspire 5553G, vendu certes un peu plus cher, Toshiba n’a pas vu l’utilité d’une carte mère équipées de deux composants graphiques, un intégré (basses performances) et un second dédié (meilleures performances). Cela aurait permis de réduire la consommation de la machine lorsqu’elle n’est pas branchée sur secteur (en basculant sur la puce intégrée, qui consomme beaucoup moins que l’autre). La puce graphique HD 5650 mobile est donc fonctionnelle tout le temps, même si la fonction PowerPlay d’ATI réduit quelque peu la voilure lorsque vous êtes sur la batterie.

Autonomie et volume sonore décevants

L’autonomie de la machine est meilleure que sur le modèle Acer mentionné ci-dessus, mais reste tout de même sous la barre des deux heures (1 h 53 pour être précis). Et pour cause, le Turion II P520 consomme moins que le Phenom II X4 pour une cadence supérieure, mais possède moins de cœurs et une architecture différente. La consommation globale de la machine est de 25 W et de 73,6 Watts en pleine charge, elle est raisonnable dans les deux cas. En revanche, le niveau de nuisance sonore est de 40 dB lorsque vous commencez à puisez dans ressources de la machine : pas très discrète tout de même.

Performances et écran moyens

L’écran de ce Toshiba est tout à fait moyen avec une luminosité de 202 cd/m2 et un taux de contraste de 776 :1. La définition de 1 366 x 768 pixels est somme toute un peu juste pour l’usage bureautique, mais acceptable pour regarder un film, surfer sur Internet voire même jouer raisonnablement. En effet, le portable est relativement polyvalent et s’adapte donc assez bien à toutes les tâches. Seuls les travaux lourds à base de vidéos, d’images ou encore les jeux gourmands lui posent quelques soucis. Il faut s’armer de patience pour un encodage et savoir faire preuve de retenue sur les détails vidéo des derniers hits vidéoludiques (DX10 et DX11 surtout). Pour les anciens titres (DX9), vous pouvez un peu plus vous « lâcher ». Mais il faudra tout de même composer en fonction de la fluidité d’image à laquelle vous aspirez.

Nombre de connecteurs limité

Question connexions, Toshiba ne joue pas vraiment la carte de la richesse. Pas de Bluetooth, ni de prise Ethernet Gigabit ou d’emplacement Express Card seulement trois ports USB 2.0 dont un fusionné avec le port eSATA, deux sorties vidéo (VGA et HDMI) et le traditionnel de lecteur de cartes mémoire (SD, MMC, MS, MS Pro).

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.