Toshiba Satellite L50-B-17M : la promesse
Le Satellite L50-B-17M de Toshiba est l’archétype du PC portable vendu 500 euros actuellement. Sa configuration semble homogène, avec de bonnes possibilités de stockage, une puce 3D dédiée, un processeur solide et un gabarit de 15,6 pouces très apprécié des français. Il est actuellement en vente sur le site de la FNAC, Amazon et Ubaldi. Voyons ce qu’il donne dans le feu de l’action.
Toshiba Satellite L50-B-17M : la réalité
Prix canon, physique soigné et configuration relativement polyvalente, le Toshiba Satellite L50 est un PC portable 15,6 pouces qui se contente d’assurer le tout-venant sans s’aventurer hors des sentiers battus. C’est un appareil dont la fonction première est celle de la consultation Internet, de la correspondance électronique et du surf intensif sur les réseaux sociaux. Un peu de YouTube, un peu de musique pour profiter de la qualité acceptable des enceintes SkullCandy embarquées, quelques vidéos HD ou Full HD légalement acquises sur des services de VOD sont aussi au menu. Mais, pour les usages plus spécifiques comme la 3D intensive, la retouche photo de précision voire du montage vidéo de rushs FHD, ce Satellite risque de rapidement se montrer…limité. Notez toutefois que la configuration embarquée est assez semblable à toutes les machines concurrentes actuellement disponibles (comme l’Acer Aspire E5-571G-67HR par exemple). A l’intérieur se trouvent un processeur Intel Core i3-4005U, soutenu par 8 Go de mémoire DDR3, un disque dur de 1 To pour le stockage et une petite puce graphique AMD Radeon R5 M230. Celle-ci affiche les images, l’interface de Windows 8.1 et les éventuels polygones de jeux 3D peu gourmands sur l’écran 15,6 pouces, en 1366 par 768 pixels.
Des performances correctes, sans plus
Sur l’ensemble de nos applications de test pratique et théorique, rien à déclarer. Pas de bonnes surprises non plus : l’ensemble des composants est effectivement cohérent pour le prix et les performances sont au rendez-vous. Pour les amateurs de jeu, comme nous le pressentions, la carte graphique AMD ne fait pas de merveilles. Toutefois, elle réussit à faire tourner deux de nos plus vieux jeux de test à un peu plus de 30 images par seconde. Pour Assassin’s Creed : Unity, à fond, c’est loupé mais il y a tout de même assez de muscles pour répondre aux besoins graphiques de tout un tas de titres, à condition de ne pas monter les graphismes au-delà de « Moyen ». Chose appréciable, les 8 Go de mémoire confèrent au système une certaine souplesse et du répondant puisque les applis se lancent globalement vite. Enfin, côté disque dur, le modèle présent n’est pas un monstre de vélocité mais il compense par l’espace offert (870 Go disponibles). A noter, impossible d’ajouter de la mémoire ou changer facilement l’unité de stockage car aucune trappe d’accès n’est présente en dessous de la machine.
Une endurance appréciable
Ce Satellite embarque une technologie AMD similaire à l’Optimus de Nvidia. En clair, en fonction des besoins en puissance 3D des applications, c’est soit le contrôleur graphique du processeur Intel soit la carte graphique qui se charge d’afficher les images. Le procédé est parfaitement transparent pour l’utilisateur et, pour les plus avancés, il est possible de mettre les mains sous le capot et d’associer à la main les applis à une puce graphique en particulier. Autres fonctions de cette techno AMD, la réduction de la consommation globale de la machine et l’augmentation de son endurance lorsque vous n’avez pas besoin de la carte 3D. Nous avons ainsi mesuré 10 watts en surf contre 45 en plein effort et, dans nos deux tests d’autonomie, les temps varient entre 4 h 30 (surf, vidéo, mail, bureautique) et 5 h 45 (film 720p en boucle). Un score tout à fait correct pour un appareil de ce gabarit qui, bien que peu nomade par nature, pourra se glisser facilement dans un grand sac à dos (2,2 kilos et 2,5 cm d’épaisseur) et être utilisé dans le train et ce, même si vous n’avez pas de prise électrique à portée.
Clavier low-cost, écran pas assez lumineux
Petit budget oblige, Toshiba ne mise pas sur l’écran tactile ici, il faudra donc utiliser le clavier et le touchpad pour piloter le système Microsoft. Soulignons à ce propos que le clavier de ce Satellite est très décevant. Les touches ne sont pas très confortables et le toucher est vraiment plastique. Pire, le clavier de notre machine de test gondolait si bien que barre d’espace était plus haute d’un côté que de l’autre. De plus, à la moindre saisie, le plateau soutenant les touches s’enfonçait légèrement. Quitte à passer pour pointilleux, le voyant de la touche « Verr Num. » du pavé numérique n’est pas assez voyant à notre gpût. Si bien que si vous appuyez dessus par mégarde et le désactivez, vous ne le verrez pas tout de suite.
En revanche, ce qui saute aux yeux, c’est la qualité plus que médiocre de l’écran. La dalle TN n’est pas bonne du tout. Elle n’est pas assez lumineuse (172 cd/m2) alors que le taux de contraste est, lui, élevé (plus de 1000:1) Bilan, le blanc et les gris sont fades, certaines couleurs sont déformées et les noirs, brulés. Autre défaut de la technologie d’affichage, il faut impérativement ajuster l’inclinaison de l’écran pour éviter les déformations de l’image voire la réduction drastique de la visibilité. Ultime précision, le Satellite L50-B-17M est relativement bruyant lorsque vous mobilisez l’ensemble de ses ressources (presque 40 dB) et nous avons relevé des températures avoisinant avec les 46°C sous la machine : attention à ne pas vous brûler les cuisses !
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