Passer au contenu

Test : Toshiba Satellite C55, un bon remplaçant de PC de bureau à seulement 470 euros

Les gammes de PC portables Toshiba pour la rentrée 2015 ont un design soigné et sont positionnées à des prix très alléchants. Le Satellite C55 se défend bien dans sa catégorie, seul son écran le handicape.

L'avis de 01net.com

Toshiba Satellite C55-C-1F0

Mobilité

3 / 5

Affichage

1 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Autonomie & charge

2.5 / 5

Performances

0.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 25/09/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Toshiba Satellite C55-C-1F0

Processeur Intel Core i3-4005U
Mémoire vive 4 Go
Capacité de stockage principal 1000 Go
Taille d'écran 15.6 "
Puce graphique Nvidia GeForce 920M
Voir la fiche complète

Toshiba Satellite C55-C-1F0 : la promesse

Le Toshiba Satellite C55-C-1F0 est l’un des PC portables 15,6 pouces présents dans le catalogue de la rentrée du constructeur nippon. Il répond d’ailleurs au nouveau cahier des charges que s’est imposé la marque : un boîtier plus élégant, de bons composants et un prix contenu. Affiché sur l’étiquette, ce dernier s’élève à 470 euros environ. L’appareil est en vente à la Fnac, chez Materiel.net, Pixmania ou encore Ubaldi. Voyons ce que Toshiba propose pour ce tarif !

Toshiba Satellite C55-C-1F0 : la réalité

Qui a dit que les PC d’entrée de gamme sont généralement laids ? A priori, quelqu’un qui n’avait pas posé les yeux sur le C55 de Toshiba. Son boîtier tout en plastique est de bonne facture, bien qu’il manque de rigidité à notre goût. La couleur blanche lui va à ravir, la matière est tantôt texturée façon métal brossé sur le capot et sur le plateau du clavier tantôt parsemée de petits trous, comme sur le dessous de l’engin.

Chose amusante, en démontant la machine, nous nous sommes rendu compte que le boîtier est de fabrication Samsung. Car si ces constructeurs sont concurrents sur le stockage, ils s’unissent visiblement dans la conception de produits, une histoire qui se répète invariablement dans le monde de la high-tech.

Coincé entre les mâchoires de notre pied à coulisse, le Satellite C55-C-1F0 accuse une épaisseur de 2,4 cm. Notre balance affiche de son côté 2,15 kg. Cette relative légèreté s’explique par l’absence d’écran tactile et donc de vitre en verre pour la protéger. De prime abord, son gabarit ne le destine pas à la mobilité, mais il peut néanmoins se ranger dans un sac à dos et s’improviser voyageur le temps d’un périple. Surtout que, bonne surprise, il est très endurant !

L’autonomie est au top, l’écran fait un flop

Si les batteries des machines 15,6 pouces ne sont pas toujours de bonnes factures sur les références à petit prix, il semble que Toshiba ait réussi un tour de force sur le C55. En effet, la batterie embarquée dans ce Satellite offre à la machine presque 7 heures de lecture vidéo continue et 6 h 20 en utilisation polyvalente. Mais, à y regarder de plus près nos résultats de test, on note tout d’abord que la luminosité moyenne de la dalle TN n’atteint même pas les 190 cd/m2. C’est vraiment médiocre pour travailler en intérieur, lumière artificielle allumée.

Pire, c’est clairement insuffisant pour lutter contre les reflets lumineux captés par le revêtement brillant de l’écran. À faible luminosité, contraste (parfois) élevé : c’est bien le cas ici. Notre sonde nous indique 875:1, ce qui, d’ordinaire promet de beaux noirs et des couleurs assez chaudes. Mais ici, les premiers sont brulés et les secondes, pas tout à fait fidèles par moment.

Tout lui réussit, sauf la grosse 3D

Le phénomène est particulièrement frappant lorsqu’on regarde quelques photos de très bonne qualité ou des films bien encodés. La définition de l’écran (1366 par 768 pixels) n’est pas élevée, donc les défauts techniques ressortent d’autant plus. Outre le visionnage de contenus divers, il est bien entendu possible de travailler et surfer à grande vitesse. On regrette simplement que les touches séparées du clavier ne soient pas un peu plus hautes, pour un confort de frappe accru. Par ailleurs, nous aurions préféré que la surface du touchpad soit un tout petit peu plus large… sans doute une histoire de goût.

Dernier domaine dans lequel le Satellite peut s’aventurer : le jeu. Avec parcimonie toutefois, et en privilégiant les titres anciens (voire très anciens) ou récents, mais peu gourmands. N’espérez donc pas faire tourner Metal Gear Solid V, ce n’est clairement pas dans ses cordes. Cependant, le processeur double cœur Intel Core i3-4005U, les 4 Go de mémoire et la petite carte graphique Nvidia GeForce 930M suffisent largement pour du HearthStone, du Prison Architect voire une grande partie des titres de retrogaming. Avec des jeux relativement anciens, elle arrive à afficher entre 40 et 50 images par secondes, de quoi garantir un compromis acceptable entre fluidité et qualité.

En matière de stockage, il faut se contenter d’un disque dur de 1 To. Ce dernier n’est pas un monstre de rapidité, tant en lecture qu’en écriture, mais suffit à rendre la machine agréable à utiliser. Celle-ci a, en outre, la correction de ne pas trop faire de bruit (36,6 dB) même si certaines applications lui chatouillent ardemment les composants.

Ajoutez-lui de la mémoire !

Après avoir dévissé la partie inférieure du Satellite C55, on s’aperçoit que les possibilités d’évolution sont assez réduites. Bon point, on pourra rajouter de la mémoire : soit doubler la mise grâce à l’emplacement libre soit pousser jusqu’à 16 Go, capacité maximale prise en charge par le processeur Intel Core i3.

En revanche pour étoffer l’espace de stockage, impossible de le faire sans remplacer le disque existant. Seule solution, graver des DVD (eh oui, ça se fait encore) ou passer par des dispositifs de stockage externes, à connecter en USB 2 ou 3 aux prises de la machine. À noter, celles-ci sont entourées par une sortie vidéo HDMI, une prise réseau (10/1000), un combo sortie stéréo/entrée micro et un lecteur de carte SD. Sans oublier le module Wi-Fi n et le Bluetooth 4.0, devenus des standards.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.