Toshiba Satellite C650-144 : la promesse
Quand Toshiba décide de proposer des machines à un tarif super agressif, il ne fait pas les choses à moitié. Son Satellite C650-144, vendu 399,90 euros, défie toute concurrence. Toutefois, l’équipement est (fatalement) calibré en conséquence. Rassurez-vous ! On est loin de la puissance d’un netbook tout de même ! Nous avons pu nous en assurer en testant la configuration.
Toshiba Satellite C650-144 : la réalité
De temps en temps, Toshiba sait nous surprendre, cette fois, avec une machine à prix cassé, faisant la preuve que ces dernières ne sont pas exclusivement le fort d’Acer (eMachines E527-903G25Mn) ou encore de HP (Compaq CQ62-a36sf). Toshiba propose le Satellite C650-144 sous son propre nom, et non pas sous une sous-marque, preuve qu’il assume parfaitement la configuration minimale qui se cache sous le capot de ce 15,6 pouces.
Oh la belle machine à écrire !
Certes, nous avons un peu la dent dure. Mais pour 399 euros, ce C650 ne propose que le minimum syndical pour répondre aux besoins quotidiens basiques : bureautique et navigation Internet. Le processeur aux commandes est un Intel Celeron 900 cadencé à 2,2 GHz sur son unique cœur, qui affiche un indice Windows de 4,4. Aujourd’hui un peu désuet, il n’en reste pas moins deux fois plus performant que l’Intel Atom N450 – que l’on retrouve dans la majorité des netbooks actuels.
Le reste de la configuration est en parfaite adéquation avec le processeur. On ne trouve que 2 Go de mémoire et 320 Go de disque dur. Pas de partie graphique autre que l’Intel GMA 4500M, qui pioche allégrement dans la mémoire vive si vous le sollicitez trop fortement. Classique et efficace.
Résultat, la consommation globale de la machine est tout à fait acceptable. Au repos, elle ne dépasse pas 14,4 watts. Lorsque vous lui demandez des travaux physiques, elle atteint 35 watts. De facto, la batterie six cellules offre à la machine 2 heures et 20 minutes d’autonomie (dans nos conditions de test), une autonomie très moyenne pour un portable de cet acabit, voire mauvaise si on la compare à celle des netbooks (4 à 5 heures en moyenne).
Un châssis sympa manquant de connecteurs
Extérieurement, ce Satellite n’est pas déplaisant. Il ressemble beaucoup au L650D-11D, mais les finitions demeurent un cran en dessous. Sa carrosserie est réalisée en plastique noir, mat et en relief. Le clavier – au toucher piano, classique chez Toshiba – occupe bien l’espace et offre un pavé numérique. On peut juste regretter la toute petite touche Entrée !
Les deux petites enceintes, cachées au-dessus du clavier, ne délivrent pas un son de bonne qualité, cela suffit largement pour écouter les bandes sonores des vidéos « streamées », depuis YouTube par exemple. L’écran de 15,6 pouces délivre des prestations moyennes, avec une luminosité de 207 cd/m2 et un taux de contraste de 655:1. Sa résolution, de 1 366 x 768 pixels, tout à fait standard, permet de surfer et de travailler assez confortablement.
En revanche, pour ce qui est des connecteurs, le Satellite est équipé comme un netbook ! Seulement deux ports USB, un prise Ethernet 10/100, la prise micro et écouteurs, une sortie VGA, un module Wi-fi n et un lecteur de cartes SD (SDHC et SDXC)/MMC. Un ou deux ports USB en sus n’auraient pas été de trop !
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