Ce n’est pas encore pour ce millésime 2016 que nous aurons le droit à un véritable relooking pour les GPS TomTom. Ce qui, après tout, n’est pas vraiment un problème, ce GO 6200 étant plutôt bien fini et suffisamment sobre pour s’adapter à tout type d’habitacle auto. Enfin presque.
Si vous envisagez d’acheter le GO 6200, c’est que vous cherchez un grand GPS…. pour un grand véhicule. Avec un écran qui atteint les 6 pouces, soit 15 cm de diagonale, c’est indiscutable, le confort visuel est bien présent. L’encombrement aussi puisque le GO 6200 mesure tout de même 16,3 x 10,5 x 1,9 cm.
Le support, légèrement redessiné, est toujours de type magnétique et très efficace. Impossible que le GPS tombe pendant un trajet même s’il y a des secousses. La mise en place sur le pare-brise est donc très simple, tout comme l’utilisation de ce produit en général.
TomTom GO 6200 : le champion des copilotes ?
Que vous soyez lecteur de nos tests ou déjà client TomTom, vous savez que les GPS de la marque sont réputés pour leur efficacité dans le guidage et la qualité de l’ergonomie des menus. Ce GO 6200 ne déroge pas à la règle.
L’interface est très claire, la dalle tactile répond bien et les saisies sont rapides. Pour ceux qui ne seraient pas familiers des produits TomTom, la recherche d’une adresse ou d’un point d’intérêt s’effectue désormais d’un seul tenant, depuis le moteur de recherche, comme on le ferait depuis le moteur Google pour toute requête web.
Sur la route, à première vue rien de nouveau. On retrouve rapidement nos repères avec une vue 3D plutôt épurée, sauf dans les grandes de villes où la modélisation de bâtiments et monuments en relief apportent un peu de modernisme à l’interface sans qu’elle perde en fluidité. La fluidité c’est d’ailleurs un atout constant pour les GPS TomTom. Côté affichage, même si l’écran n’est pas de très haute définition (800 x 480 pixels), le rendu est propre et la lisibilité assurément bonne.
L’information trafic n’est pas infaillible
Étant donné que la connexion data est ici intégrée, nul besoin de partager celle de son smartphone pour disposer de l’information trafic. Si le service de TomTom reste parmi les meilleurs, dans la densité de la circulation, il n’a pas réussi à vraiment faire la différence.
Pas plus que Waze d’ailleurs, si vous vous posiez la question. Certes dans le cas de cette application, l’information trafic est gratuite. Mais dans le cas de TomTom, nous avons trouvé que l’estimation de l’heure d’arrivée est plus fiable et que les propositions d’itinéraires alternatifs sont plus claires.
Sitôt qu’il est possible de gagner 1 min 30s sur un parcours, le GPS propose un itinéraire alternatif qu’il affiche clairement à l’écran. C’est un avantage versus Waze pour lequel la lisibilité du trajet dans sa globalité n’est pas très évidente à moins de pianoter sur l’écran du smartphone pour “dézoomer” puis déplacer la carte. Ce n’est pas pratique, c’est illégal et c’est surtout dangereux. Chez TomTom on peut donc jeter un rapide coup d’œil à l’itinéraire bis et accepter en tapotant sur l’écran tactile ou en prononçant un “oui” pour interagir avec la reconnaissance vocale.
Une reconnaissance vocale parfois capricieuse
Et c’est là que nous devenons plus critiques. Comme Garmin, qui a été précurseur sur le sujet, TomTom a intégré une fonction de reconnaissance vocale. Celle-ci s’active sans qu’on ait à quitter les mains du volant puisqu’il suffit de dire “Salut TomTom”. Le problème, c’est qu’il faut le dire vraiment fort et très distinctement. On a un peu un l’air bête lorsqu’on veut en faire la démonstration à un proche en voiture. On n’a aussi aucun doute sur le fait qu’on agacera tout le monde à multiplier les ordres dans la voiture lors des départs en week-end. Toutefois, si nous pensions nous en lasser après ce premier constat, une mise à jour téléchargée pendant notre période de test semble avoir résolu les problèmes.
Et c’est une bonne chose, car lorsque cette technologie réalisée par Nuance nous entend, elle s’avère plutôt intelligente. Dicter une adresse, régler le volume, chercher un point d’intérêt… il est même désormais possible de signaler une zone à risque.
Ces notifications de zones à risque complètent les alertes de zones de danger, regroupant notamment les radars fixes. Toutefois en pratique, si nous en avons signalé plusieurs (et le GPS nous a remercié pour cela, attestant de l’envoi réussi de l’alerte), nous n’avons de notre côté reçu aucune alerte de zone à risques lors de nos tests. Sur ce sujet, pas de doute, Waze détient une sérieuse avance sur tous ces concurrents.
Une application mobile très pratique
Les GPS TomTom sont également compatibles avec l’application TomTom MyDrive disponible pour iOS et Android. Celle-ci apporte quelques fonctions intéressantes à ce GO 6200. L’une de nos préférées concerne la fonction de recherche d’adresses rendue possible directement depuis l’application mobile, puis que l’on transmet ensuite au GPS. La saisie est en effet bien souvent plus aisée depuis l’écran du smartphone que depuis la dalle tactile du GPS, même si celle-ci répond très bien et que le moteur de recherche est rapide. Cette fonction permet, par exemple, de programmer le lieu de son premier rendez-vous, alors qu’on est encore en train de prendre le café. Une fois qu’on s’installe dans la voiture et qu’on allume le GPS, la connexion Internet intégrée au GO 6200 se charge ensuite de télécharger l’adresse et lancer la navigation. Le gain de temps est considérable. D’autant plus que le calcul prend en compte les embouteillages.
L’application permet en effet de consulter en permanence l’état du trafic dans sa région. Une autre fonction, appelée Traffic Checker, garde même un œil pour vous sur l’état du trafic entre deux destinations préconfigurées. Par exemple, on peut indiquer au GPS qu’on souhaite arriver tous les matins à 9h au bureau. Il suffit ensuite de configurer l’adresse de son domicile (le point de départ donc) et celle de son bureau. L’intelligence du service TomTom Trafic fait le reste en nous alertant lorsqu’il est temps de partir grâce à une notification. Malin !
Un GPS compatible Google Now et Siri
La connexion Bluetooth du GO 6200 permet également d’utiliser le GPS comme un kit mains libres. Précisons d’ailleurs que la première connexion du smartphone au GPS est grandement facilitée par un petit pas-à-pas à suivre dans l’application mobile. Une fois que l’opération est réalisée, en plus de pouvoir passer un appel, le GO 6200 vous permet d’accéder aux fonctions de reconnaissance vocale de Google Now et Apple Siri.
Vous pourrez ainsi appeler un contact, vous renseigner sur la météo, prendre une note, ajouter un rendez-vous ou encore envoyer et recevoir des SMS. D’autres tâches sont possibles, comme la recherche d’un restaurant à proximité, mais celles-ci requiert une interaction avec le smartphone qu’on ne saurait recommander, sauf si le véhicule est à l’arrêt.
Des mises à jour à télécharger sans ordinateur
L’une des particularités du GO 6200 est d’intégrer une double connectivité. D’abord il y a une carte SIM avec un accès Data permettant de profiter notamment du service information trafic. Mais nous y reviendrons. Pour la seconde connexion, il s’agit du Wi-Fi qui permet cette fois-ci au GPS de se mettre à jour sans passer par un ordinateur. Une fonction que nous avons pu éprouver lors de nos tests puisque notre modèle a bénéficié d’une mise à jour logicielle. La configuration est vraiment très simple. À la manière d’un smartphone, le GO 6200 scanne les réseaux Wi-Fi à sa portée et vous n’avez plus qu’à vous identifier.
La seconde étape consiste à se créer un compte TomTom pour enregistrer le GPS. Et on termine par l’installation de la mise à jour.
Nous n’avons noté aucun problème à cette opccasion et on reconnaît volontiers que cette nouvelle connexion apporte un confort appréciable. D’autant plus qu’avec la mise à jour des cartes gratuites à vie, il faut compter sur au moins une mise à jour tous les trois mois.
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