Toshiba 65L9363DF : la promesse
Actuellement vendu 4000 euros, ce téléviseur UHD de 65 pouces de diagonale est l’un des moins cher du marché. Il intègre une panoplie de services connectés et offre un affichage 3D passif. Toutefois, son design et sa télécommande restent très classiques. Mais que vaut son image ? Notre verdict.
Toshiba 65L9363DF : la réalité
Côté design, Toshiba ne fait pas dans le raffinement le plus soigné, comme Samsung ou LG. Malgré cela, cette télévision arbore un design très correct, avec des rebords fins et un cadre en aluminium. Seul son pied est un peu trop « rustique ». Mais, au moins, il permet de faire pivoter l’écran de droite à gauche, ce qui devient malheureusement de plus en plus rare !
Une très belle image, sans clouding
Premier constat à l’œil nu : le modèle 65 pouces que nous avons eu en test au labo ne présentait aucun défaut de clouding, ce qui est particulièrement impressionnant pour un écran aussi grand. Nous n’avons pas non plus remarqué de fuite de rétroéclairage sur les bords de la dalle.
Deuxième bonne surprise : ce téléviseur affiche une très belle image en mode cinéma (nommé « Hollywood Pro »). Les couleurs sont tout juste fidèles (DeltaE de 3,19 avec 95 % du gamut SRGB couvert) et les gris sont bien équilibrés (température moyenne de 6585°K, gamma à 2,27). Le taux de contraste est aussi très bon : 2071:1 en mode cinéma pour une luminosité de 110 cd/m², et 3332:1 en poussant le rétroéclairage à 318 cd/m². Même les angles de vision de l’écran sont au top (pour un LCD).
Bref, pas grand-chose à redire pour les cinéphiles exigeants, surtout que l’upscaling (mise à l’échelle) des Blu-ray en définition UHD est excellent. La fluidification de mouvement est très propre en mode « Standard », mais commence à faire apparaître des artefacts visuels et un effet caméscope (mouvement trop fluides) dans les modes supérieurs. En revanche, ce téléviseur ne possède pas de technologie améliorant la netteté de l’image dans les scènes rapides. Ce n’est pas gênant pour les films, mais ça aurait pu être utile pour les retransmissions sportives. Lorsqu’on utilise comme moniteur, pour jouer par exemple, le 65L9363DF est suffisamment réactif et possède des modes d’affichages adaptés, pixels à pixels.
De la 3D passive décevante
Ce Toshiba Ultra-HD affiche des images en relief à l’aide d’une technologie 3D polarisée, très facile à regarder. Grâce à son bon upscaling UHD, l’image ne souffre pas de la perte de définition d’image induite par la technologie, mais nous avons été déçus par la présence d’une image fantôme résiduelle dans certaines scènes, alors que la technologie passive n’en souffre habituellement pas. Dommage !
Des menus et une télécommande en retard
Autre défaut de ce téléviseur : la piètre programmation de sa partie logicielle. Les menus offrent beaucoup d’options, mais leur design est obsolète. Les animations ne sont pas fluides et les commandes mettent souvent du temps à répondre. Au démarrage de l’appareil, il faut même attendre plus d’une minute pour que les menus se chargent, ce qui n’est jamais le cas chez les autres fabricants. D’autre part, la télécommande du téléviseur reflète bien ce retard : elle est trop basique, sans clavier AZERTY, ni pavé tactile, ni pointeur gyroscopique.
Le téléviseur consomme environ 300 W en mode standard, et 70 W pendant plusieurs minutes après son extinction (pour garder les menus en mémoire et ne pas avoir à les recharger). Ensuite, l’appareil ne consomme presque rien en veille (moins de 0,1 W).
Ambiance sonore correcte, sans plus
Côté audio, si ce 65 pouces n’a pas de quoi séduire les mélomanes, son coffre est assez grand pour offrir un son puissant et de bonne ampleur. Les fans de Home Cinema lui préfèreront toujours un vrai kit avec caisson de basse, évidemment, mais les autres se conteront sans difficulté des performances des haut-parleurs intégrés à l’écran.
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