Philips 42PFL7606H/12 : la promesse
Premier modèle de la gamme 7000, le 42PLF7606 que nous avons testé affiche une diagonale de 42 pouces (107 cm). La dalle LCD, Full HD évidemment, peut être traitée pour afficher la 3D polarisée, à regarder avec de simples lunettes 3D passives, légères et qui n’ont pas besoin d’être rechargées. Le téléviseur bénéficie d’un rétroéclairage par LED et d’Ambilight Spectra 2, la technologie maison qui forme autour de la TV un halo de lumière assorti en temps réel à l’image affichée. Ce modèle, lancé à 1 099 euros mais que l’on trouve désormais à moins de 900 euros, est-il une bonne affaire ?
Philips 42PFL7606H/12 : la réalité
Côté design, Philips ne fait pas vraiment d’étincelles. Le 42PLF7606 s’affiche au premier coup d’œil comme un téléviseur d’entrée de gamme. On retiendra surtout sa faible épaisseur (3,8 cm) et son pied fin et discret. Le reste est plutôt classique, un peu trop même, malgré la présence d’aluminium autour de la dalle et sur le socle. Il faudra évidemment aimer ce look argenté. En fait, ce téléviseur ressemble beaucoup aux moniteurs pour PC du même fabricant, un look qui ne plaira pas forcément à tout le monde.
Module Wi-Fi en option
L’équipement se rapproche de ce que l’on peut retrouver en standard sur le marché. A part les entrées analogiques, la prise casque et le port Péritel, la connectique est placée sur les côtés pour permettre à l’appareil de se fixer très proche d’un mur. Elle se compose notamment de quatre ports HDMI, d’un port Ethernet, d’une sortie optique, d’un port VGA, de deux ports USB. De quoi satisfaire la majorité des utilisateurs. L’absence de module Wi-Fi intégré est regrettable. Il faudra se munir d’une clé Wi-Fi USB de Philips pour profiter du sans-fil, c’est un peu dommage pour un téléviseur de ce prix.
Faible taux de contraste, mais dalle matte !
Les performances d’affichage du 42PLF7606 sont moyennes. La dalle LCD semble issue d’une technologie classique, avec un angle de vision mesuré à 67° et un taux de contraste de 1641:1 en mode standard (1499:1 en mode cinéma). C’est loin des concurrents, qui montent souvent à plus de 80° et de 5 000:1. La luminosité de la dalle est suffisante pour une utilisation d’intérieur (393 cd/m² au maximum), mais la qualité des gris et la fidélité des couleurs sont très moyennes. On salue le choix d’une dalle LCD matte, beaucoup moins sujette aux reflets qu’une dalle brillante.
Le moteur de retraitement Pixel Precise HD de Philips (netteté, interpolation entre images, etc.) fonctionne bien et offre une grande variété de réglages. Le mode 100 Hz rend les mouvements moins filés, une amélioration qui reste limitée par la rémanence de la dalle, bien visible. Et, comme d’habitude, le téléviseur Philips s’illustre par une très faible consommation d’énergie : seulement 62,7 watts en fonctionnement en mode standard ; moins de 0,1 W en veille.
3D passive efficace
Le principal bénéfice apporté par ce téléviseur, c’est finalement son mode 3D. L’affichage 3D polarisé de la dalle est efficace : le système est reposant pour les yeux, les lunettes 3D sont légères, l’effet 3D est efficace et ne souffre presque pas de « crosstalk » (image fantôme). L’inconvénient : la définition verticale est divisée par deux avec les Blu-ray, qui s’affichent en 1 920 x 540 pixels (au lieu de 1 920 x 1 080 pixels). La perte de définition est visible, surtout lorsque les retouches d’images visant à affiner les détails sont activées. Il faudra se placer à plus de 2 mètres de l’écran pour minimiser cette perte de définition.
Ergonomie et stabilité à revoir
Les services connectés Net TV du portail de Philips sont nombreux et surtout bien choisis, particulièrement bien localisés pour la France. On y trouve l’application TomTom (trafic routier local), avec une belle interface en haute définition, Facebook, Twitter, YouTube, Dailymotion, Deezer et autres plates-formes en vogue. Un sans-faute, si ce n’est que l’ergonomie de l’ensemble pourrait être largement améliorée.
Les menus sont parfois trop simplistes, parfois trop désordonnés, souvent mal pensés. Le lecteur vidéo du téléviseur est fonctionnel, mais, comme pour toutes les télévisions actuelles, largement moins perfectionné qu’un lecteur multimédia de salon (pas de gestion des sous-titres, compatibilité hasardeuse, etc.). Sans compter plusieurs plantages lors de nos tests…
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