Passer au contenu

Test Téléviseur Cinéma 21/9 Philips : un écran pour se faire une toile au salon

Avec ce nouveau format de télé LCD, Philips souhaite débarrasser les films des barres noires qui les encombrent.

L'avis de 01net.com

Philips 56PFL9954H

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 29/07/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Philips 56PFL9954H

Technologie LCD
Diagonale de l'écran (cm) 14.2 cm
Label HD HDTV 1080p
Définition de l'écran 2560 x 1080
Voir la fiche complète

Philips 56PFL9954H : la promesse

Avec ce téléviseur Cinéma 21/9 de 142 cm de diagonale, Philips promet de belles séances home cinéma grâce à des images lumineuses, détaillées et surtout débarrassées des traditionnelles barres noires du format CinemaScope. En clair, le téléviseur n’affiche que l’image utile. Le tout avec différents petits agréments dont l’Ambilight Spectra 3, la connectivité NetTV, un mode 200 Hz, le traitement vidéo maison Philips et la certification DLNA. Entre autres…

Philips 56PFL9954H : la réalité

Une interface relookée et de nombreuses options de paramétrage
Accroché au mur ou fixé sur son pied, cet écran géant CinemaScope est du plus bel effet. La télécommande est agréable et l’interface utilisateur, nouvellement relookée, se montre encore plus claire et plus intuitive qu’auparavant. L’accès aux principales fonctions (TV, Configuration, USB, Réseau, Manuel utilisateur, Ajout de périphériques, Net TV) se fait très simplement par le biais d’icônes. C’est d’ailleurs dans le menu Configuration que l’utilisateur a accès à toutes les options de calibrage, ajustables par paliers. Des options qui s’avèrent suffisamment fouillées pour répondre aux attentes de pinailleurs de tout poil et des adeptes des retouches vidéo. Une nouvelle interface vraiment très agréable à utiliser pour également calibrer le mode Ambilight, de jongler avec les différents formats d’image (Automatique, Super Zoom 16:9, Super Zoom, Cinema 21:9, etc.), de paramétrer la connectivité réseau et d’optimiser le son. Tout se fait de manière simple, sans prise de tête.

Un vrai téléviseur connecté
Côté multimédia, on apprécie le fait que Philips ait prévu la possibilité de connecter le téléviseur au réseau domestique sans fil. Quant aux services proposés par la fonction NetTV, ils ne sont pas vitaux, mais offrent une amusante récréation multimédia. D’autant que 18 nouveaux services viendront compléter YouTube, TomTom, eBay, MeteoGroup, Funspot, MyAlbum et Netlog dès la rentrée avec Allociné (actualités cinéma), Commentçamarche (guides high-tech), Dailymotion (partage de vidéos), Joomeo (partage de photos), Joog (réseau communautaire), Jukebo (clips vidéo), Kizoa (partage et retouche de photos), Kizz TV (jeux ludo-éducatifs pour enfants), Marmara (agence de voyages), Metaboli (location de jeux vidéo), Music Story (actualités musicales), NMT (recettes de cuisine), NRJ (actualités musicales et webradios), Playin TV (jeux interactifs), Starzik (téléchargement musical), ViaMichelin (cartes et itinéraires), Vodeclic (services de vidéoformations), VoodKaster (plate-forme communautaire dédiée au cinéma et aux extraits de films).
Le port USB, lui, permet de lire les fichiers MP3 et Jpeg avec une qualité relativement correcte. Notez d’ailleurs qu’il est possible de générer des diaporamas (sur fond musical) avec différents effets de transition et en choisissant la vitesse de défilement des photos. Pas mal. Sauf que les fichiers vidéo ne sont pas reconnus par le port USB. Il faut, pour cela, utiliser la liaison réseau…

Une qualité d’image à couper le souffle!
Sur le plan de l’image, rien à dire, c’est splendide. La palette de couleurs est extrêmement vive, l’activation des contrastes dynamiques permet de faire ressortir certaines nuances, le niveau des noirs est excellent (meilleur que sur certains modèles à LED notamment), la définition est bien marquée, sans effet de contours disgracieux, et l’impression de relief superbe. Le mode 200 Hz et le HD Natural Motion sont à utiliser avec précaution, en revanche. Tout comme les autres modes d’optimisation dont le réducteur de bruit et le rétroéclairage dynamique. Sur certains programmes SD, passe encore. Mais avec des sources HD, mieux vaut s’abstenir et tout désactiver. Toujours est-il que le résultat à l’écran reste toujours très plaisant. Toutes les sources sont traitées avec déférence et parviennent à s’afficher avec franchise. Sans lacune particulière. Sur les Blu-ray au format 2.35, évidemment, là, on chavire. Tant au niveau de la définition que de la colorimétrie et des contrastes. Sur Transformers et Australia notamment, l’absence de barres noires plongent le spectateur au cœur de l’action, la sensation de 3D est sensationnelle, la définition exquise et les couleurs d’une vitalité impressionnante. On adore.

Pour en finir avec les bandes noires

L’adaptation et l’upscaling des programmes TV 16/9, des jeux vidéo et autres DVD s’avèrent également très probants. L’affichage en plein écran est parfaitement géré. La perte de précision est minime et l’image conserve toujours ses proportions. Cette mise à l’échelle des programmes SD (TV ou DVD) s’avère même meilleure que sur la plupart des lecteurs Blu-ray d’entrée de gamme. Le piqué reste très probant, le niveau de noirs intense, les contrastes rigoureux et les options de calibrage permettent, de toutes façon, de corriger les éventuels défauts. Une vraie réussite!

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.