Sony Xperia tablet Z 16 Go Wi-Fi : la promesse
La Xperia Z n’est que la troisième version d’une tablette 10 pouces made by Sony. Parti d’un design original avec la Tablet S, design repris et amélioré pour la seconde itération, l’Xperia Tablet S, Sony s’est assagi avec ce nouveau modèle, parfaitement rectangulaire. La tablette a minci, s’est faite plus légère, son écran et ses composants ce sont améliorés, etc. mais c’est du côté de l’autonomie — faiblesse historique de la marque dans ce segment – que le constructeur japonais était attendu au tournant.
Sony Xperia tablet Z 16 Go Wi-Fi : la réalité
Dans le royaume des tablettes 10 pouces, outrageusement dominé par Apple, il est difficile pour les constructeurs de se démarquer les uns les autres. En abandonnant le design type « livre ouvert » des deux premières versions, Sony se devait de trouver un argument différentiant. Ce sera donc la résistance à l’eau et aux poussières. Une promesse tenue puisque la tablette encaisse sans soucis un passage sous l’eau de notre évier.
Cette résistance a cependant un prix, celui de l’ergonomie. Pour protéger les composants électroniques, l’ensemble des ports et prises sont protégés par des caches amovibles, comme les écouteurs ou la recharge USB. Cela nuit un peu au design et rend peut agréable d’avoir à ouvrir/fermer les prises à chaque recharge ou quand on veut brancher un casque par exemple. Quant à la durée de vie de ces caches, elle dépendra évidemment de la gentillesse des utilisateurs.
Très légère et performante
Ce qui surprend à la première prise en main, c’est la légèreté de cette tablette. Avec ses 484 grammes sur la balance, l’Xperia Z est la tablette 10 pouces la plus légère de sa catégorie, et de loin. Un iPad 4 pèse 652 g, une Galaxy Note 10.1 affiche 603 g sur la balance et une Asus Transformer Pad Infinity 602 g. Avec entre 120 et 170 grammes de moins, la tablette de Sony se manipule beaucoup plus facilement et beaucoup plus longtemps puisqu’elle fatigue largement moins, notamment lorsqu’on lit des livres électroniques.
Du côté de l’écran et des performances, Sony réalise un sans-faute. La dalle Full HD est un régal pour les yeux et la puce graphique exécute à la perfection des jeux 3D type Need For Speed Most Wanted. De plus, aucun ralentissement n’est à déplorer. L’interface et l’exécution des programmes sont fluides. Le seul défaut technique réside dans le positionnement des haut-parleurs, placés en bas à gauche et à droite de la tablette en mode portrait. Une fois en main (en mode film, jeu ou lecture), les paumes étouffent alors un son pourtant déjà pas terrible. Heureusement la puce audio embarquée est bien plus performante en mode casque.
L’autonomie, toujours la même faiblesse
Nous l’avons espéré, Sony ne l’a pas fait. Comme ses ancêtres, l’Xperia Tablet Z offre une autonomie bien en deçà du reste de la compétition. Avec 7h13 en surf, elle tient 1 à 2 h de moins que le reste de la concurrence. Mais c’est en mode vidéo que cela fait le plus mal, car avec seulement 5h35 d’autonomie, elle propose de 3 à 5 h de moins (!) que les modèles d’Asus, Acer ou Apple. Inacceptable.
Télécommande universelle, logiciels maison
Signalons enfin que Sony a développé des applications spécifiques pour ses terminaux, tel le lecteur musical baptisé Walkman ou encore un magasin d’applications en ligne certifiées. Sans être incontournables, ces applications peuvent être un plus. Surtout celle baptisée « Transfert de fichiers » qui permet de copier des fichiers depuis et vers la carte mémoire micro SD. Sur le dessus de la tablette sied un émetteur infrarouge qu’on pourra utiliser pour piloter son téléviseur.
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