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Test Tablette HP Slatebook X2 : si puissante et tellement mal conçue

Armée d’un surpuissant processeur Tegra 4 et d’un clavier amovible, cette tablette HP est une terrible déception.

L'avis de 01net.com

hp Slatebook x2

Les plus

  • + Le prix
  • + L'autonomie annoncée

Les moins

  • - Pas de HDMI
  • - GPS absent

Performances

4 / 5

Affichage

2.5 / 5

Autonomie & charge

0.5 / 5

Photo & vidéo

1 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 14/08/2013

Voir le verdict

Fiche technique

hp Slatebook x2

Système Android 4.2.2
Processeur Nvidia Tegra 4
Taille 10.1 "
Voir la fiche complète

hp Slatebook x2 : la promesse

Avec un processeur Nvidia Tegra 4 de toute dernière génération, un écran 10 pouces haute définition (1920 x 1200 pixels) et un clavier amovible doté d’une batterie, cette tablette hybride Slatebook X2 s’annonce très séduisante. Mais dès nos premiers essais, nous avons été frappés par le nombre de défauts de cette ardoise.

hp Slatebook x2 : la réalité

Mise à jour du 20 août 2013 :

Contrairement à ce que nous avait indiqué le constructeur lors de nos tests, HP nous assure aujourd’hui que la Slatebook X2 est bien fournie avec un câble propriétaire USB pour y tranférer des fichiers directement depuis un ordinateur.

Test original en date du 14 août 2013 :

Avec Slatebook X2, HP tente de redorer un blason déjà bien terne dans le secteur des tablettes. Mais c’est un échec total, puisque cette tablette est aussi mal conçue sur le plan matériel que logiciel. Dommage, puisqu’à première vue, cette petite machine au format 10 pouces affiche des belles finitions, une esthétique agréable et des matériaux de bonne qualité. Par ailleurs, le système de fixation entre la tablette et son clavier s’est montré solide et facile à mettre en œuvre. Seul bémol : cette ardoise 10 pouces pèse 1,25 kg avec son clavier. Elle est donc beaucoup plus lourde qu’un Macbook Air 11 pouces (1 kg) ! C’est aussi 100 grammes de plus que la Transformer Pad Infinity (TF700T) d’Asus…

Des erreurs matérielles impardonnables

A l’heure où tous les périphériques mobiles sont équipés d’un port Micro-USB pour se recharger, la Slatebook X2 fait le choix de s’en passer ! On se retrouve donc quelques années en arrière, avec un câble secteur propriétaire. A manier avec précaution, puisque ce branchement inspire une sensation de fragilité peu rassurante.
HP ne fournit même pas un câble propriétaire avec une extrémité USB classique. Il est donc impossible de transférer un fichier directement entre un ordinateur et la tablette. Du jamais vu ! Il faut donc passer par une clé USB (le clavier possède un port USB classique) ou une carte mémoire.
La tablette intègre un lecteur de carte mémoire Micro-SD et son clavier un second lecteur SD au format classique. Le problème, c’est qu’il est impossible de cumuler les deux cartes mémoire : la tablette n’en reconnaîtra qu’une seule lorsqu’elle est branchée au clavier ! Autre déception, la qualité des photos et des vidéos prises par la tablette est… catastrophique.

Un processeur surpuissant… une fois l’économie d’énergie désactivée

Enième absurdité, cette tablette est dotée d’une option d’économie d’énergie à activer manuellement. Elle consiste à brider, ou plutôt étouffer, son processeur Tegra 4, en diminuant sa fréquence de fonctionnement de 1800 à 800 MHz. Certains jeux vidéo en 3D seront aussi bridés à 30 images par seconde. Le processeur est alors moins puissant qu’un quadricoeur Cortex A9 classique : la tablette passe d’environ 28 000 points à 18 000 points dans le test Antutu une fois le processeur bridé.
Ce bridage drastique – dont l’activation est manuelle – est de plus totalement inutile, car la tablette offre dans les tous les cas une autonomie médiocre : 6 h 41 min en lecture vidéo (5 h 29 min sans bridage), et 5 h 32 min en navigation Web (5 h 24 min sans bridage). Le clavier permet de prolonger l’autonomie de la tablette de 40 % environ, en la portant aux environs de 10 heures (mesures effectuées avec bridage du processeur).
A pleine puissance, le processeur Tegra 4 est effectivement très rapide. Ses quatre cœurs Cortex A15 sont même surdimensionnés pour les applications actuelles disponibles sur Android. Le circuit graphique intégré à la puce (nVidia Wayne) s’en tire aussi très bien dans tous les jeux (Riptide 2 est magnifique, GTA Vice City tourne bien), mais on constate qu’il est à la limite de ses capacités en 3D sur la définition très élevée de l’écran de la tablette (1920 x 1200 pixels). Un écran qui offre d’ailleurs une luminosité et un taux de contraste très moyens (325 cd/m², 855:1). Ce dernier n’est même pas équipé d’un capteur de luminosité, obligeant l’utilisant à régler manuellement son rétro éclairage. Par ailleurs, en jouant, on se rend compte que la coque arrière de l’ardoise chauffe beaucoup quand son processeur n’est pas bridé.

Une suite logicielle ridicule

Côté logiciel, HP opte pour un Android dépouillé de toute modification. Si les plus « geeks » préfèrent cette version, force est de constater que l’apparence de son interface est austère, et que son ergonomie est largement inférieure à celle procurée par des surcouches comme celles de HTC, Samsung ou LG. Bref, pas vraiment de quoi charmer l’utilisateur lambda, surtout que les animations des menus et le défilement de certaines page Web ne sont pas aussi fluides que sur un iPad, malgré la toute-puissance du processeur Tegra 4 (et surtout lorsqu’il est bridé).
La suite logicielle concoctée par HP pour la tablette consiste en un explorateur de fichier, un lecteur vidéo et un lecteur audio. Les trois applications sont beaucoup trop basiques, et n’offrent absolument rien de plus que les applications similaires déjà disponibles au sein d’Android. On est à des années lumières de la qualité des lecteurs vidéo et autres logiciels fournis par LG, Samsung et HTC sur Android.

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