Logitech Alto Cordless Notebook Stand : la promesse
Il est des objets dont on se demande s’ils sont réellement pertinents, s’ils remplissent correctement la fonction pour laquelle ils ont été conçus. Le Logitech Alto Cordless nous a un peu fait cet effet là, ovni de la catégorie «Ergonomie», censé améliorer le confort des utilisateurs, toujours plus nombreux, d’ordinateurs portables. Simple délire marketing ou vraie révolution ergonomique?
Logitech Alto Cordless Notebook Stand : la réalité
Un excellent clavier et une installation très facile
Pas besoin de chercher midi à quatorze heures : il suffit de brancher la base en USB pour que le clavier soit reconnu, aussi bien sous Vista que sous XP. En ce qui le concerne, il n’y a pas grand-chose à redire : il est confortable, le bruit sourd et le touché feutré des touches est tout à faire agréable, de même que son design à la fois sobre et bien dans l’air du temps. On apprécie les touches de fonctions discrètes et relativement bien placées et le contact des matériaux. Logitech est le leader des périphériques de saisie et fait montre de sa grande expérience. Rien de nouveau sous le soleil mais une qualité qu’il fallait souligner.
Impossible de régler la hauteur
Les PC portables sont comme les gens : y’en a des gros, y’en a des petits… Certains peuvent ouvrir leur capot à fond, d’autres pas. Face à cette diversité, tant d’utilisateurs que de machines, la moindre des choses aurait été de prévoir le coup en proposant une plate-forme qui soit réglable en hauteur. Histoire de s’adapter à la taille de chacun, à la position que l’on affectionne et aux qualités très diverses des angles de vision des écrans de nos machines.
Et sur le coup, Logitech l’a jouée soviétique en proposant un seul angle d’élévation -environ 45 degrés, forçant les grands dadais de 1m90 qui pianotent sur les derniers Toshiba (dont le capot ne peut s’ouvrir à plus de 120-130 degrés) à poser le support sur une pile de bouquins pour retrouver des angles de vision acceptables. Pourquoi diable Logitech n’a-t-il pas mis au point un support dont l’inclinaison puisse être réglable, au moins par paliers? On aurait espéré au moins trois pauvres petites positions différentes. C’est bien dommage car si l’initiative partait d’une bonne idée et s’il faut reconnaître qu’il est des configurations «homme-machine» qui y trouveront leur compte, il y a fort à parier que le dispositif fera autant, si ce n’est plus de déçus. C’est bien dommage.
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