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Test : Super Nintendo mini, la reine des consoles est de retour !

C’est au tour de la géniale Super Nintendo d’être passée au crible de la miniaturisation et de revivre. Le géant japonais du jeu vidéo y glisse 21 jeux et accompagne le tout de deux manettes et d’un mode Replay, bien pratique.

L'avis de 01net.com

Nintendo Co Ltd Super Nintendo Mini

Les plus

  • + Le concentré de nostalgie
  • + La finition
  • + 21 grands jeux, dont un inédit
  • + Le mode Replay
  • + Les manettes

Les moins

  • - On ne peut pas jouer avec des cartouches
  • - Pas d’ajout de jeux envisagé

Note de la rédaction

Note publiée le 29/09/2017

Voir le verdict

Fiche technique

Nintendo Co Ltd Super Nintendo Mini

Processeur ARM Cortex A7
Fréquence du processeur (en Ghz) 1.2 GHz
Puce graphique ARM Mali 400 MP2
Capacité de stockage (en Go) 0.5
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« Combien tu l’as payé ton jeu ?! » La voix n’a pas totalement fini de muer mais est complètement incrédule.  « Cinq cents… » L’aveu est un peu incrédule, lui aussi, la seconde voix résignée. « Ben, j’espère qu’il va être aussi bien qu’ils le disent ». L’année ? Au début des 90s. Le jeu ? Street Fighter II… Autant dire qu’il les valait et même un peu plus. Des souvenirs d’après-midi flinguées à bout portant à coup de Super Nintendo chargée et allumée, il y en a des tonnes. Tous ceux qui jouaient à cette époque en ont. Parce que la SNES était une bombe incontournable (désolé, amis fans de Sega) et parce qu’elle a servi de terre d’accueil à des dizaines de jeux mémorables, avec une constance qui force le respect.
A Link to the Past, Earth Worm Jim, Super Mario World, Rock and Roll Racing, Super Metroid, Donkey Kong Country – Ahhh Rare Software et sa descente de police, parce que la puissance de calcul réunie pour mettre au point les graphismes aurait pu servir à développer une bombe atomique –, Castlevania 3, Contra III ou encore Starfox…

Certains de ces titres hantent nos souvenirs, d’autres se sont invités sous d’autres consoles depuis, rebootés, remasterisés ou juste de passage. Mais autant que les jeux, c’est la Super NES qu’on vénère au bord du long fleuve sans fin qu’est la nostalgie. Son design gris mais pétillant, ses manettes à toute épreuve (elles traversaient même les vases) et agréables à martyriser pendant des heures – même avec des ampoules.

Les jeux sont devenus cultes. La console, elle, est devenue un objet de culte. Autant dire que l’arrivée inattendue l’année dernière de la Nintendo NES Mini Classic laissait espérer le meilleur. Bonne nouvelle, le meilleur pourrait bien être là.

01net.com – Lionel Morillon – La Super Nintendo Mini tient dans la main !

Eviter les erreurs de l’année passée

Si Big N a un peu raté son premier come-back nostalgique miniature, la Nintendo Classic Mini : Super Nintendo Entertainment System (c’est son nom complet), elle, frôle le « perfect ».
Ultracompacte, comme le veut l’exercice, elle est la réplique parfaite de sa vénérable aînée. Elle se loge dans le creux de la main sans encombre, se transporte dans une poche de sac à dos, se pose sur un coin de table, se branche en HDMI à tout ce qui a un écran et s’alimente via un port micro USB pour ne pas avoir à se trimballer un chargeur dédié. S’il vous en faut un malgré tout, celui de votre smartphone fera l’affaire.

Seul petit souci, il vous faudra peut-être un peu batailler pour ôter le cache-prise afin de brancher les deux manettes. On a toujours un peu peur d’arracher définitivement cette petite protection en plastique souple. Fidèles au design originel, les gamepads restent confortables en main et agréables à l’œil, tout en courbes et points de couleur. Mais surtout leur câble de 140 cm vous permet de vous tenir plus éloigné de l’écran que les 80 cm des manettes de la NES Mini.

Sur le dessus du boîtier, la « trappe » à cartouche demeure fermée (premier regret), condamnant conséquemment le bouton Eject à ne rien éjecter. Restent le bouton Power, qui coulisse comme autrefois et le bouton Reset, qui sert à revenir à l’interface principale de la console.

Interface, limites de jeu et bonne idée

Cette dernière respecte l’esprit instauré par la NES Mini Classic. Quelques boutons et réglages en haut, un carrousel de jaquettes de jeux au milieu de l’écran, qu’on fait défiler à gauche ou à droite et dans lesquelles on pioche à l’envi, avec un démarrage immédiat et une fluidité parfaite.
Pour les fans de rangement, on peut même classer les titres par date de sortie ou par nombre de joueurs, par exemple. A ce sujet, sur les 21 jeux proposés en tout, seuls neuf sont donnés pour être jouables à deux et ceux qui le sont vraiment sont vraiment rares. Contra 3 vous permettra d’épater vos moufflets en duo – « ils étaient aussi durs que ça les jeux quand tu étais jeune, papa ? » mais Donkey Kong Country qu’on a depuis arpenté à deux sur Wii n’est pas jouable simultanément et c’est le cas de la plupart des titres.

Le temps a passé et les développeurs de jeux ont compris que les amis des joueurs, eux aussi, aimaient jouer… La nostalgie nous l’avait fait oublier.

01net.com – Lionel Morillon – La Super Nintendo est livrée avec deux manettes, mais jouer à deux n’est pas si facile…

Néanmoins, malgré ce handicap et le fait que la sélection oublie quelques-uns de nos titres préférés, on a un véritable plaisir à redécouvrir ou faire découvrir des jeux qui ont fait l’histoire vidéoludique. Mieux encore, l’inédit StarFox 2 est un voyage dans une dimension parallèle. Ce titre, resté inédit jusqu’à présent, a tout du trésor qu’il faudra approcher avec moultes précautions pour ne pas l’effrayer. Le fait qu’il faille d’ailleurs terminer le niveau du premier StarFox pour le débloquer est une excellente idée. Après une telle attente, une dernière épreuve n’est rien.

Il nous semble également que cette Super Nintendo mini a davantage d’atouts que son aînée pour rester longtemps à côté de nos téléviseurs. Cela pourrait être autant dû à la fraîcheur des graphismes 16 bits très à la mode qu’à l’épaisseur des jeux, plus prenants et marquants.

La NES Mini introduisait une fonction de sauvegarde bienvenue. La Super Nintendo Mini la conserve mais va plus loin en proposant une fonction qui permet de rembobiner les dernières minutes de votre partie afin de reprendre avant une mort stupide ou un raté consternant. C’est « cheaté », nous sommes d’accord, mais cela reste entre nous.

01net.com – Lionel Morillon – La Super Nintendo Mini embarque exactement la même plate-forme que la Nes Mini…
01net.com – Lionel Morillon – Même carte, même puce, Nintendo utilise la même plate-forme pour la Super NES Mini que pour la NES Mini.

Au cœur, l’art du recyclage

Pour ceux qui se demandent ce qui se cache dans le corps de cette Super Nes Mini, petite devinette : qu’est-ce qui est sorti l’année dernière et a été développé par le roi de la réduction des coûts ? La réponse : une Nes Mini, bien sûr !

Notre Super Nes, une fois démontée nous a révélé son étrange secret. En son cœur bat la même configuration qu’au sein de sa grande sœur. Un processeur ARM Cortex A7, couplé à un Mali 400 MP2 pour la partie graphique. Le stockage s’effectue sur 512 Mo de mémoire flash. Quand on vous dit que Big N sait vivre.
Autrement dit, l’illusion est logicielle. C’est la technologie d’émulation qui fait le travail – et elle pourrait avoir été développée en France, selon Eurogamer. Le processeur économe en énergie a assez de puissance pour upscaler les graphismes 240p originels en 720p. Ce qui veut dire que vos yeux souffriront mais pas trop…

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