Sugar Sugar : la promesse
Un smartphone pour les femmes, c’est que propose Sugar avec son mobile éponyme. Pour cela, la marque a fait appel au savoir-faire de Swarovski, à l’origine de la réalisation du boîtier. Fonctionnant sous Android, cet appareil se veut également un modèle en phase avec les dernières technologies. Il affiche notamment un grand écran Full HD. Offre-t-il pour autant des performances satisfaisantes et un bon confort d’utilisation ? Nous l’avons testé pour le savoir.
Sugar Sugar : la réalité
Pour lancer son smartphone dit « d’exception », Sugar a fait appel à Swarovski, ce qui au final manque foncièrement… d’originalité. Ne nous plaignons pas, mesdames, ce mobile a su éviter l’écueil du rose à paillettes qui – on le sait bien -, avec les pierres brillant de mille feux, représentent tout ce qu’attendent les femmes en matière de design high tech. Reconnaissons-le tout de même – On aime ou on n’aime pas – le boîtier du Sugar serti de 129 oxydes de zirconium offre une belle finition et reste au final relativement sobre avec des pierres qui se contentent d’épouser le pourtour de l’appareil. Le dos à motifs légèrement scintillants ne commet pas d’impair en termes de bon goût et ne prend pas trop les traces de doigts, tout comme la façade en verre Corning Gorilla Glass, résistante aux rayures. Toutes les femmes ne succomberont pas au charme du Sugar mais ce dernier, ultrafin avec à peine plus de 8 mm d’épaisseur, reste assez réussi dans son genre.
Le Sugar mise sur sa haute résolution d’écran
Côté équipement, le Sugar reprend en grande partie la plateforme technique du Darkfull. Rien de vraiment surprenant puisque le fondateur de Wiko à l’origine de ce modèle, est aussi celui de Sugar. Les deux appareils sortent d’un point de vue technique des chaînes de production du constructeur chinois Tinno, le Sugar passant au préalable par celles de Swarovski pour un sertissage des pierres « à la main ».
L’écran de 5 pouces du Sugar, sans atteindre une luminosité et un contraste d’exception offre une assez belle qualité d’affichage grâce à sa haute résolution de 441 points par pouce. A titre de comparaison, on reste sur des bases satisfaisantes, sans plus, d’environ 400 cd/m² en luminosité et d’environ 1000 :1 en contraste, des résultats très légèrement inférieurs à ceux du Darkfull, un peu plus lumineux.
Pas très puissant, ni très autonome malheureusement
Pour le Sugar, Le système Android 4.2 bénéficie d’une surcouche légère, la marque s’étant essentiellement contentée de jouer sur le dessin des icônes et les couleurs. L’utilisatrice pourra personnaliser son mobile avec des styles de couleurs différents, des fonds d’écran et des sons originaux, plus féminins et glamour que de coutume. On relève également des possibilités de paramétrages étendues avec un volet de notification plus complet.
Malgré son processeur à quatre cœurs, le Sugar ne compte pas parmi les mobiles les plus puissants ni les plus réactifs du marché. En cause, comme sur le DarkFull, une puce graphique datée et peu performante qui a du mal à gérer l’écran Full HD. Pour les fonctions les plus courantes – amatrices de jeux à effet 3D s’abstenir ! -, la navigation reste suffisamment fluide que ce soit dans les fonctions ou sur le Web. En revanche, l’autonomie, supérieure à celle DarkFull grâce à une batterie de meilleure capacité, ne fait malgré tout pas d’étincelles. Passable cependant, elle reste très inférieure aux modèles haut de gamme du marché.
Des capteurs photos qui relèvent le niveau
Côté multimédia, le Sugar s’avère une bonne surprise. Le capteur photo de 13 mégapixels permet de réaliser de beaux clichés même si la balance des blancs n’est pas parfaite (le rendu est plus terne qu’avec un iPhone 5S ou un Galaxy S4). De nombreux réglages sont disponibles dont un mode HDR assez efficace pour régler les problèmes de sur ou sous-exposition. En capture vidéo, les séquences sont détaillées, assez bien stabilisées mais manquent un peu de fluidité. Enfin, les fans de selfies apprécieront le capteur 8 mégapixels en façade d’assez bonne qualité. Le lecteur vidéo prend, lui, en charge la plupart des fichiers HD 1080p, sauf le WMV.
Le sugar perd de précieux points en équipement
Au-delà de son autonomie perfectible, le Sugar présente, selon nous, quelques lacunes majeures qui, sur un modèle qui se veut d’exception, font un peu tâche. Le smartphone n’est pas compatible 4G et il est même limité aux réseaux 3G à 21 Mbit/s. Sa mémoire de 16 Go (un peu plus de 12 Go réellement disponibles) n’est pas extensible en l’absence de lecteur de cartes MicroSD et sa batterie n’est pas amovible. Autant de défauts qui relègue ce Sugar au fin fond de notre comparatif de smartphones de 250 à 450 euros. Un peu dommage, pour un modèle qui se veut d’exception !
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