Transcend MP 330 : la promesse
Une clé USB pas chère et pratique pour lire sa musique en vadrouille, tout simplement. Transcend s’appuie sur la légèreté de son appareil (25 g), son clip amovible pour l’attacher (pour un footing par exemple) et ses nombreuses fonctions (radio, dictaphone, égaliseur…). Nous avons passé une semaine avec la version 8 Go, avec les écouteurs livrés vissés sur les oreilles, pour juger de son bon fonctionnement.
Transcend MP 330 : la réalité
Facile à brancher
Son atout premier est vite trouvé : en tant que périphérique de stockage USB, il se connecte et se recharge directement à un PC, sans câble de liaison ni d’alimentation. Et ça, c’est pratique ! Que les Pierre Richard en herbe se rassurent toutefois, s’ils cherchent absolument un ustensile à perdre, il pourront se rabattre sur le petit capuchon du port USB, blanc et léger. Il ne nous a fallu que deux jours pour l’égarer… A noter : la clé est plus épaisse qu’il n’y paraît et du coup ne peut être branchée en parallèle avec un autre accessoire USB. Mieux vaut le savoir.
Affichage façon 1989
Vient le moment de la mise en route. A l’allumage, le lecteur est un peu lent (trois à quatre secondes). Il faut ensuite s’accoutumer (ou se réaccoutumer) à une interface monochrome forcément très austère, malgré quelques icônes dansantes à l’allumage, qui évoquent davantage la GameBoy en 1989 que l’iPhone en 2009. En revanche, l’affichage en lecture se montre complet : outre le nom complet du fichier, il informe de l’ordre, de la vitesse de lecture, du temps écoulé et de l’égaliseur choisi.
Fonctions audio complètes
En effet, le MP330 vous laisse la possibilité de modifier la vitesse de lecture (en accéléré aussi bien qu’au ralenti), et pour les MP3 taggés, d’afficher les paroles à l’écran. Pratique pour improviser un karaoké à neuf heures dans le métro ! Le lecteur MP3 de Transcend fait également office de radio FM et, bonne nouvelle, la qualité du signal est limpide. De plus, le tri des stations est très simple : il suffit de maintenir enfoncé le bouton Suivant pour passer d’une fréquence claire à une autre. Enfin, la fonction microphone permet d’enregistrer un mémo vocal au format WAV, sans limite de temps, grâce à une petite entrée micro à l’extrémité de la clé
Grande facilité d’utilisation
A l’usage, le MP330 est surtout d’une admirable simplicité. Le peu de chichis des menus permet de s’y aventurer facilement sans s’égarer. A peine trouve-t-on quatre onglets principaux : musique, radio, enregistrement et paramètres. Il n’y a d’ailleurs pas à couper le morceau en cours de lecture pour aller dans les réglages. Pratique, pour régler la couleur du son ! Le petit appareil vous laisse le choix entre normal, pop (assez doux), rock (plus instrumental), classique (priorité aux cordes), jazz (profond et aigu) et basse (aux sons plus lourds et enveloppants), ces trois derniers étant les plus marqués. Il est également possible d’opter pour sa propre configuration.
Un bon petit son
La bonne surprise provient du son, très correct pour cette gamme de prix. Les écouteurs intra-auriculaires livrés avec le lecteur sont d’un confort et d’une tenue très contestables, mais ils suffisent pour apprécier les différentes couches de volume sonore, notamment lorsque l’on commence à jouer avec l’égaliseur. Evidemment, on est loin de la qualité d”écoute que peut apporter un Koss PortaPro, disponible à 29 € en import, et qui reste aujourd’hui encore, en matière de casque audio, le meilleur rapport qualité/prix de la galaxie.
Outre les formats MP3 classiques, WMA et WMA-DM10, le MP330 lit les musiques non compressées au format Flac. L’autonomie quant à elle profite de la modestie de l’écran : on tient aisément plus d’une demi-douzaine d’heures sans recharger. C’était le moins que l’on pouvait espérer.
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