sosh SoshPhone 3 : la promesse
En 2014, Sosh avait surpris avec son SoshPhone 4G, un mobile à 169 euros suffisamment performant pour mériter la note maximale du labo de 01net.com. Presque deux ans plus tard, l’opérateur revient avec le SoshPhone 3 affiché à un prix de 199 euros. A l’heure des smartphones chinois ultracompétitifs, est-il toujours aussi recommandable ?
sosh SoshPhone 3 : la réalité
A peine le SoshPhone 3 sorti de sa boîte, on se rend tout de suite compte du saut qualitatif accompli par ZTE, le constructeur chinois, fabricant de ce modèle. Exit le plastique, cette fois-ci c’est de l’aluminium qui habille l’appareil. L’assemblage est lui aussi très correct, tandis que le design reste plutôt basique, mais pas désagréable.
L’interface proposée est quant à elle très avenante et épurée, proche d’un pur Android avec peu d’effets de surcouche compliquant les choses, c’est appréciable.
L’écran IPS de 5,2 pouces en définition Full HD est plutôt agréable, même s’il manque d’un peu de luminosité pour être confortablement lisible en extérieur (412 cd/m²). En passant à cette définition – le précédent modèle était seulement HD – et en intégrant un processeur plus puissant le SoshPhone perd en revanche en endurance. Malgré sa batterie de 2 540 mAh, on dépasse à peine les 6 h 10 à notre test d’autonomie polyvalente. Juste de quoi tenir une journée en utilisation classique. Sur des usages moins gourmands en ressources, l’appareil se défend mieux (plus de 12 heures en surf 4G et plus de 18 h en appel).
Des performances clairement en hausse
On gagne en revanche clairement en performances, avec un honorable score de 39 141 au benchmark AnTuTu 5, soit plus du double que le SoshPhone 4G (et c’est du même acabit avec le score 3D). En terme de jouabilité, cela se ressent. Avec l’application Epic Citadel on dépasse constamment les 30 images par seconde. Pas de quoi faire exploser les performances des jeux 3D, mais au moins de quoi y jouer sans trop de désagréments.
Enfin, le SoshPhone 3 s’en sort plutôt bien en photo, du moins tant que la lumière est présente. Les clichés sont exploitables malgré une colorimétrie pas toujours fidèle ; mais rien de rédhibitoire cependant.
En revanche, les choses se gâtent dès que les scènes s’assombrissent, il est alors difficile de prendre un cliché net. Même déception en vidéo avec un affichage plutôt saccadé, mais toutefois sans de réelle déformation sur les mouvements rapides.
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