Sony Xperia Z4 Tablet 4G : la promesse
Depuis quelques années, les périphériques Android de Sony comptent parmi les meilleurs du genre. Avec son écran de 10 pouces, ses 393 grammes, une épaisseur de 6 mm et un puissant processeur Snapdragon 810 qui n’a pas très bonne réputation chez les smartphones, cette nouvelle Sony Xperia Z4 Tablet 4G compte bien rester dans la même lignée.
Sony Xperia Z4 Tablet 4G : la réalité
Côté design et finition, difficile de ne pas être séduit par cette nouvelle tablette de Sony. Plus que sa finesse, c’est surtout sa légèreté qui surprendra l’utilisateur. La tablette est très agréable en main : elle ne pèse pas sur les doigts, même lorsqu’on la tient à l’horizontale. La coque arrière affiche une matière plastique brossée très agréable au toucher, les rebords sont en aluminium, et l’ensemble est étanche (IP68). C’est une petite prouesse, et surtout un grand plaisir à l’usage !
Puissance et fluidité sans faille
C’est la première fois que le processeur Snapdragon 810 fonctionne comme il devrait. Nous n’avons pas repéré de cœur artificiellement désactivé à la moindre chauffe, ou de réduction significative de fréquence de fonctionnement. Il faut dire que la puce est intégrée dans un boîtier beaucoup plus grand que celui d’un smartphone, et qu’elle peut donc s’ébattre à volonté. Résultat : avec 3 Go de mémoire vive, la tablette est rapide comme l’éclair, très à l’aise dans toutes les situations, et son interface reste toujours très fluide et réactive. Le rendu audio est du même acabit, de très bonne qualité par rapport au gabarit de la tablette.
Même dans les jeux vidéo, la très haute définition de l’écran (2560 x 1440 pixels) ne fait pas peur au circuit graphique Adreno 430 : tout tourne à merveille. Attention, la tablette peut chauffer jusqu’à 49°C du côté de son processeur, mais sans trop entamer ses performances (elle passe de 51 à 44 images par seconde dans Epic Citadel après 15 minutes de test).
Bonne autonomie, mais difficile à recharger !
La Xperia Z4 Tablet est très gourmande. Cela ne semble pas trop affecter son autonomie en pratique : les scores sont plutôt dans la tranche haute (9 heures 25 minutes en lecture vidéo et 8 heures en autonomie polyvalente). Le problème, c’est qu’avec son écran réglé en forte luminosité et en pleine activité (mises à jour de programme, jeux vidéo) elle vide sa batterie plus vite que son chargeur ne la recharge ! Du coup, pour atteindre une charge de 100 %, il est conseillé de pas trop solliciter la tablette pendant la charge, voire de l’éteindre totalement, ce qui est un peu dommage…
Un écran plus impressionnant que fidèle
L’écran de la Xperia Z4 Tablet est très lumineux (501 cd/m²), de quoi l’utiliser confortablement en extérieur. Son taux de contraste reste classique (1022:1), mais ses angles de vision sont larges (techno IPS). Son rendu d’image est très impressionnant grâce à sa technologie Triluminos, qui lui permet d’afficher des rouges et des verts très saturés. On est donc nettement au-delà de la gamme de couleurs sRGB classique (assez pâlichonne désormais), mais les teintes affichées sont alors moins fidèles au standard (delta E moyen autour de 7). Pas vraiment grave selon nous : l’image sera un ravissement garanti pour vos rétines.
Le seul vrai problème de cet écran, c’est qu’il force beaucoup sur le bleu : les nuances de gris montent donc beaucoup trop haut en température (presque 10 000°K !). Un réglage de la balance des blancs est heureusement disponible : il faut y augmenter les canaux verts et rouges afin de faire redescendre les gris à 6500°K. La fidélité globale des couleurs est alors bien meilleure (delta E moyen de 3,6). Le problème, c’est que ce réglage diminue fortement la luminosité maximale de l’écran, qui passe de 500 à 300 cd/m² !
A gauche, le gamut couvert par la tablette (en blanc) par rapport à l’espace sRGB.
A droite, nos réglages pour rééquilibrer les gris.
Clavier très pratique, mais tellement cher !
Il est possible d’acheter un clavier, en option, sur lequel faire reposer la tablette. Le système est très efficace : l’assemblage est très facile et la tablette s’équilibre comme un PC portable (sans basculer trop facilement vers l’arrière). Les touches du clavier sont un peu petites, mais on s’y habitue rapidement car elles sont bien disposées. Attention, on retrouve le problème classique des claviers Bluetooth : il se remet vite en veille et peine parfois à se rallumer comme il le devrait lorsqu’on appuie sur l’une de ses touches. Quoi qu’il en soit, 120 euros pour un tel clavier en plastique, sans batterie intégrée : c’est trop.
Anecdotique en photo et vidéo
En photo et en vidéo, rien de bien excitant à signaler. Le capteur 8 mégapixels de la tablette ne fait pas de miracle, mais l’image est relativement propre. En basse luminosité, c’est toutefois très vite bruité. La bonne nouvelle, c’est que la vidéo est fluide, détaillée, est très bien stabilisée en Full HD.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
